Toutes les actualités du Ministre, les actualités politiques liées directement ou indirectement aux compétences sur lesquelles le cabinet travaille.

Visibilité et cohérence des services d’orientation scolaire et professionnelle

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Signature de la charte pour l'orientation tout au long de la vie, les ministres responsables et les services partenaires

Les services d’orientation scolaire et professionnelle doivent être facilement accessibles pour les personnes qui ont à faire le choix d'études ou de formations professionnelles. Pour ce faire, la charte pour une orientation tout au long de la vie vient d’être signée par Caroline Désir, Ministre de l’Education, Valérie Glatiny, Ministre de l’Enseignement supérieur, Christie Morreale, Ministre wallonne de l’Emploi et de la formation, Willy Borsus, Ministre wallon de l’IFAPME et des Centres de compétences, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle et l’ensemble des acteurs.

28 engagements pour une meilleure orientation scolaire et professionnelle.

Les objectifs de la charte sont multiples : mettre de la cohérence et de la qualité dans l’offre de service, de la fluidité dans les parcours des usagers et avancer dans une direction commune.

Ainsi, parmi les 28 engagements, les acteurs s’engagent notamment à travailler ensemble dans un esprit de collaboration, s’organiser en réseau, planifier leurs activités de manière concertée, participer aux projets et activités communs (échanges de bonnes pratiques, mise en commun des outils existants, etc.). Ou encore, à intégrer la formation continue des conseillers en orientation.

Il s’agit donc de créer des synergies, de valoriser les idées ou les projets innovants au bénéfice des usagers.

Tous, tout au long de la vie

Choisir des études, changer de voie, réussir une transition de carrière : l’orientation concerne donc les jeunes, leurs familles mais aussi de nombreux adultes qui doivent ou souhaitent, au cours de leur vie professionnelle, se reconvertir.

Plus que jamais, les techniques et les pratiques professionnelles d’accompagnement son indispensables pour faire de l’orientation un outil de lutte contre les déterminismes sociaux et de genre. Il s’agit de permettre à chacun de trouver sa voie et de s’épanouir.

L’orientation doit l’élargir, diversifier les appétences, suggérer des centres d’intérêt évolutifs.

Le ministre Bernard Clerfayt lors de la signature de la charte pour l'orientation tout au long de la vie avec à sa gauche Madame Glatigny, Ministre de l'Enseignement de la FWB et à sa droite la représentante du Ministre Willy Borsus, Vice-président de la Région Wallonne.
Le ministre Bernard Clerfayt lors de la signature de la charte pour l'orientation tout au long de la vie, avec à sa gauche Madame Glatigny, ministre de l'Enseignement de la FWB et à sa droite la représentante du Ministre Willy Borsus, Vice-président de la Région Wallonne.

 

En Région de Bruxelles-Capitale, les chiffres de l’emploi d’avril confirment l’amélioration

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Visuel illustrant l'affichage de données statistiques

Comme chaque mois Actiris publie les chiffres de l’emploi et analyse leur évolution relative sur base annuelle. Cette fois encore, la dynamique est positive. Le nombre de chercheurs d’emploi diminue de 5,4% comparé au chiffre du même mois de l’année précédente. Le nombre d’offres d’emploi quant à lui ne cesse d’augmenter.

Si ces indicateurs sont encourageants, ils nous confirment aussi le bien-fondé de la priorité donnée à la formation par le ministre de l’Emploi face aux difficultés de recrutement dans un nombre croissant de secteurs.

La poussée des offres d’emploi et les diminutions successives du nombre de chercheurs d’emploi accentuent la tension sur le marché de l’emploi. Les entreprises peinent à recruter des profils qualifiés parmi un nombre de chercheurs d’emploi en diminution. L’effort de qualification des chercheurs d’emploi est donc la réponse à cette guerre des talents.

Tendance encore plus marquée chez les jeunes

La Région de Bruxelles-Capitale compte 8.197 jeunes chercheurs d’emploi en avril 2022, soit 762 de moins que l’an dernier (-8,5%). Le chômage des jeunes atteint 21,2%.

Parmi les 84.459 Demandeurs d’Emploi Inactifs (DEI) inscrits en avril 2022, 12.353 sont usagers du CPAS (soit 14,6% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.197 jeunes DEI, 2.212 sont usagers du CPAS, soit 27,0%.

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Fiber Job Day de Proximus: déployer la fibre avec les talents des chercheurs d’emploi

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Routeur et fibre optique

Le Fiber Job Day a été organisé ce mercredi 4 mai par Proximus. Objectif ? Faire découvrir à tous les candidats l’éventail des métiers concernés par le déploiement de la fibre optique. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle est intervenu lors du lancement de cet événement. Ce fut pour lui l’occasion de souligner l’importance de l’initiative et d’inviter les chercheurs d’emploi présents à explorer l’ensemble des opportunités et des tâches qui s’offrent dans le cadre du développement de la fibre. Un engagement professionnel qui a du sens pour l’avenir de la Région bruxelloise et du pays.

Le Fiber Job Day a été l'occasion de présenter des configurations et des démonstrations techniques.

600 collaborateurs à recruter

Le ministre a salué le parcours de formation interne proposé par Proximus, qui prend ainsi sa part de responsabilité pour faire face à la guerre de talents. Que les grandes entreprises investissent dans les parcours de formation est un apport considérable compte tenu du déficit de qualifications en Région bruxelloise. Bien entendu Bernard Clerfayt souhaite que toujours plus de Bruxellois soient mis à l’emploi.

Les 600 postes qui sont nécessaires à la mise en place de ce réseau de fibre optique en Région bruxelloise et sa périphérie ouvrent de belles perspectives pour les chercheurs d'emploi. Leur diversité est favorable pour des profils variés et des tâches au contact des différentes contraintes de terrain. S’inscrire dans cette voie des technologies du futur, c’est non seulement œuvrer aux infrastructures technologiques d’aujourd’hui, mais c’est aussi construire son avenir professionnel.

Liens utiles et autres actus :

Démonstration technique de la mise en place de la fibre optique lors du Fiber Job Day de Proximus.

Le plan d’action d’Actiris pour l’accueil des réfugiés ukrainiens

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Le ministre Bernard Clerfayt lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens

Ce mardi 3 mai matin, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt a présenté, avec la directrice d’Actiris Cristina Amboldi et Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, un plan d’action pour l’accueil des réfugiés ukrainiens et leur accompagnement dans leur recherche d’emploi.

Actiris est prêt, voici actions enclenchées

Actiris accueille ces dernières semaines un nombre croissant de réfugiés ukrainiens. Ils sont à ce jour 328 à s’être inscrits comme demandeurs d’emploi. « J’ai demandé à Actiris de réaliser un plan d’action : un guichet d’accueil, des cours de langues, une prise en charge sur-mesure, une place dans le réseau de crèches d’Actiris, etc. », annonce le Ministre.

Pour optimiser l’accompagnement vers l’emploi de ce nouvel afflux de réfugiés, Actiris a déjà réalisé plusieurs actions :

  • Mise en place d’un réseau de partenaires proches des nouveaux arrivants, vidéos et brochures et un accord de coopération avec FEDASIL.
  • Des séances d'information en anglais avec traduction en ukrainien sont organisées afin d’expliquer les démarches à faire par le chercheur d’emploi et les étapes dans la recherche d’un emploi.
  • L’apprentissage des langues n’est pas oublié, avec des cours gratuits de français ou de néerlandais. L’application bruxelloise gratuite Brulingua sera disponible en ukrainien dès le mois de juin.
  • Côté infrastructures, un espace d’accueil a été aménagé au siège d’Actiris avec la présence d'interprètes. Ceci tout en garantissant la possibilité d’inscription dans les 18 agences locales. Les 4 crèches bruxelloises d’Actiris pour les jeunes enfants de demandeurs d'emploi sont elles aussi accessibles.
  • Rappelons enfin qu’une fois inscrits chez Actiris, les réfugiés ont accès à tous les produits et services, dont les aides à l’emploi comme activa.brussels et phoenix.brussels.

Points d’attention

Le ministre Bernard Clerfayt a pointé quelques deux axes prioritaires supplémentaires. D’abord l’utilité d’une attention particulière pour la validation des compétences, vu l’absence de reconnaissance automatique des diplômes, l’Ukraine ne faisant partie de l’UE. Il a indiqué aussi l’opportunité de mettre à contribution les réfugiés ukrainiens qualifiés dans les métiers de l’aide psychologique pour les mettre rapidement à l’emploi au sein des services d’accueil et d’accompagnement.

« Alors que les réfugiés ont souvent dû tout abandonner pour fuir la guerre, ils ont la volonté et la détermination de reconstruire leur vie. C’est pourquoi il est important qu’ils aient la possibilité de contribuer à leur communauté d’accueil avec leur expérience et leurs talents. » a fait remarquer le Ministre.

Un monitoring pour adapter l’accueil des réfugiés ukrainiens

Actiris, avec view.brussles, et grâce à un monitoring permanent, se donne les moyens d’adapter son plan d’action à l’évolution de la situation. Actuellement on estime à 5000 personnes le nombre de réfugiés ukrainiens présents sur le territoire de la Région. Si un peu plus de 300 se sont inscrits, ce « retard » des démarches vers l’emploi s’explique évidemment par les priorités : trouver un logement et se sécuriser, apaiser les effets des épreuves.

Les données quantitatives, démographiques et socio-professionnelles sont scrutées avec attention. Sans surprise les ukrainiens inscrits sont majoritairement des ukrainiennes (83%). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 25 à 49 ans (73%). Leurs domaines d’activité les plus fréquents sont les services et l’administration, le commerce et la vente, l’Horeca, la sécurité et l’environnement. Si plus de 90% d’entre eux ne présentent pas de diplôme avec équivalence reconnue, 68% ont un niveau d’études supérieur. Ces premières indications étant à considérer avec prudence vu le nombre encore réduit d’inscrits.

Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.
Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.

Infrabel recrute, les Bruxellois doivent prendre leurs places

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Le ministre Bernard Clerfayt a participé au lancement du JobDay d'Infrabel, dans le centre de formation Infrabel Academy

Infrabel veut recruter 930 personnes cette année. Un défi pour l’entreprise publique qui a besoin de nouveaux collaborateurs pour garantir le fonctionnement d’une infrastructure vitale pour l’économie du pays. Mais ce sont aussi des opportunités pour les chercheurs d’emploi bruxellois pouvant faire valoir un profil technique ou prêts à s’adapter facilement à un secteur spécifique pour les activités de contrôle.

Pour propulser sa campagne de recrutement, l’entreprise publique a organisé ce samedi 30 avril un JobDay dans son centre de formation, Infrabel Academy. L’occasion pour les candidats de découvrir les métiers du rail, de rencontrer les professionnels.

«Des emplois de qualité avec une possibilité d'évolution»

Alors que la Région bruxelloise engage un processus de montée en puissance de la formation professionnelle et vise un taux d’emploi de 80% à l’horizon 2030, le Ministre de l’Emploi est intervenu lors du lancement de cette journée pour souligner le rôle crucial des acteurs majeurs de l’économie, et principalement les grandes entreprises publiques pourvoyeuses d’emploi.

Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a rappelé à cette occasion l’importance de l’effort de formation, une dynamique dans laquelle doit s’engager chaque chercheur d’emploi. Mais la responsabilité de faire progresser le taux d’emploi dans toutes les Régions, doit être partagée. « Infrabel se donne les moyens de gagner la guerre des talents qui règne à Bruxelles. Elle offre des emplois de qualité avec une possibilité d'évolution et un emploi qui a du sens car le rail est le futur », a relevé Bernard Clerfayt lors de son discours.

Le ministre Bernard Clerfayt est intervenu lors de l'ouverture du JobDay d'Infrabel.

Pour des tests contre la discrimination à l’embauche plus efficients

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Photo d'une jeune femme en entretien d'embauche

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a marqué son accord en première lecture pour renforcer les tests contre la discrimination à l’embauche.

« Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. En améliorant les tests, nous le confirmons ! D’ailleurs, au-delà des tests, c’est bien une nouvelle stratégie que je souhaite mettre en place pour permettre à chaque Bruxellois, peu importe ses caractéristiques physiques, d’intégrer le marché de l’emploi. 15 engagements forts pour que tous les Bruxellois bénéficient des mêmes chances de décrocher un emploi », commente Bernard Clerfayt.

Des tests contre la discrimination à l’embauche plus simples

Les conditions d’utilisation des tests seront simplifiées. Actuellement, ceux-ci ne peuvent avoir lieu que sur base de signalements. Bientôt, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront procéder à des tests contre la discrimination à l’embauche sur base de présomptions suffisantes.

Pas d’arbitraire, mais une suspicion objective

Les tests seront également plus proactifs. Il n’est pas question de procéder à des tests arbitraires, réalisés au hasard. Cependant, si une étude tend à démontrer une suspicion raisonnable de phénomène de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs pourront réaliser des tests de discrimination dans ce secteur moyennant l’accord préalable de l’Auditorat du Travail.

Aussi in situ

Enfin, les inspecteurs pourront également, sous un nom d’emprunt, se présenter au sein d’une entreprise pour faire constater une éventuelle différence de traitement.

La Région bruxelloise à l’avant-garde

Bruxelles a toujours été pionnière en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche. Depuis 2018, les inspecteurs régionaux de l’emploi peuvent mener des tests de situation visant à objectiver les cas de discrimination. D’ailleurs, l’inspection bruxelloise du logement et l’inspection sociale fédérale se sont largement inspirées de cette réglementation pour mener des tests similaires à leur niveau.

La disproportion des signalements de discrimination à l’embauche à corriger

Les discriminations à l’embauche restent une réalité au sein de notre Région. Le phénomène d’accès inégalitaire à l’embauche selon l’origine ethnique ou nationale des individus a été démontré dans de nombreuses études au cours des dernières années (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, Unia, Union européenne...). L’origine n’est pas le seul critère de discrimination à l’embauche. Elle fait partie de l’un des 19 critères protégés par la législation anti-discrimination.

En Région bruxelloise, alors que l’impact de la discrimination à l’embauche est important, le nombre de signalements reste faible. Entre 2018 et 2021, seuls 45 signalements ont été reçus par les inspecteurs régionaux de l’emploi, en provenance principalement d’UNIA et de l’Institut pour l’Égalité Femme Homme.

C’est pourquoi, Bernard Clerfayt a décidé de rendre ces tests contre la discrimination à l’embauche plus simples et plus proactifs. « Discriminer, c’est gaspiller des ressources. Or, Bruxelles ne peut se permettre de gaspiller ses propres ressources que sont tous les talents bruxellois », insiste le Ministre amarante.

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Garantir le droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens

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Photo d'une maman réfugiée ukrainienne avec enfants

Le gouvernement bruxellois a débloqué 27,5 millions pour garantir le droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens. Il s’agit d’une proposition de Bernard Clerfayt et Sven Gatz, ministres bruxellois en charge des allocations familiales.

Les conditions d’accès au droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens

En Région bruxelloise, l’accès aux allocations familiales sera possible pour chaque parent ukrainien. Afin d’ouvrir ce droit, l’enfant devra être inscrit au Registre National et être domicilié en région bruxelloise.

Afin d’informer les réfugiés ukrainiens, une lettre sera envoyée à tous les CPAS et communes bruxellois reprenant les informations utiles et notamment les démarches à entreprendre, à savoir une preuve de domiciliation et une preuve d’inscription de l’enfant au Registre National.

Bon nombre d’enfants et de jeunes ukrainiens concernés

On estime que 20.000 réfugiés ukrainiens s’installeront en Région bruxelloise. Parmi ceux-ci, 41% de mineurs, soit environ 8.200 enfants, qui devront avoir accès aux allocations familiales. A côté de cela, près de 1.500 étudiants majeurs pourraient également avoir droit aux allocations familiales. Un budget de 27,5 millions sera donc débloqué pour permettre le versement de ces allocations familiales.

Reprendre une vie un peu plus digne

« La majorité des familles ukrainiennes bénéficiant de la protection provisoire est composée de femmes et d’enfants. Dans ce cadre, les allocations familiales, qui sont un droit inconditionnel, constituent le meilleur outil de lutte contre la pauvreté infantile. Garantir l’octroi de ces allocations pour les enfants réfugiés, c’est leur permettre de reprendre une vie un peu plus digne en Région bruxelloise », rappelle Bernard Clerfayt.

« Il est tout à fait naturel que nous accordions également des allocations familiales aux familles ukrainiennes si elles remplissent les conditions », ajoute le ministre Sven Gatz. « Nous considérons qu'il est de notre devoir moral d'accueillir ces réfugiés de guerre dans notre pays du mieux que nous pouvons, et aussi de donner aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes les possibilités et les chances qu’ont nos jeunes. »

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