Accès automatique à la prime Activa pour les chercheurs d'emploi

L'allocation Activa est un plus pour les chercheurs d'emploi bruxellois

Ce mois-ci, Actiris a envoyé à près de 37.000 chercheurs d’emploi une attestation Activa. Grâce à ce document dont ils disposent maintenant sans démarches, les patrons qui les engageront bénéficieront d’avantages financiers. Ce coup de boost pour accélérer la relance du marché du travail en cette période post-Covid. Il s'agit aussi d'une opportunité pour les chercheurs d’emploi et une aide bienvenue pour les entreprises et commerçants bruxellois.

Qui peut bénéficier d'activa.brussels ?

Tout chercheur d'emploi bruxellois inoccupé inscrit chez Actiris depuis 12 mois peut bénéficier d’activa.brussels. Sous certaines conditions, par exemple après avoir réalisé un stage First ou une formation professionnelle Individuelle en entreprise (FPIe). Le chercheur d’emploi peut être dispensé des 12 mois d’inscription et avoir accès à Activa dès le 1er jour de son inscription.

Quel est l’avantage pour l’employeur ?

L’employeur peut déduire du salaire l’allocation Activa.

L’allocation Activa s’élève à un montant global de 15.900 € sur 30 mois réparti comme suit:

  • 350 euros par mois durant les 6 premiers mois ;
  • 800 euros durant les 12 mois suivants ;
  • 350 euros les 12 mois suivants.

Cette allocation est renforcée en cas d’aptitude réduite. Elle est alors de 23.400 € sur 36 mois. L’employeur peut également se faire rembourser en tout ou en partie le montant de votre formation pour un montant maximum de 5000 €.

La prime Activa est activée automatiquement

Actiris simplifie l’accès aux services et documents grâce à la digitalisation

Il s’agit d’une étape supplémentaire dans la digitalisation des services d’Actiris. La démarche est ainsi facilitée pour permettre aux chercheurs d’emploi et aux employeurs de bénéficier au plus vite de cette aide Activa.

« Délivrer automatiquement les attestations activa aux chercheurs d’emploi bruxellois, c’est consacrer leur droit à pouvoir bénéficier des mesures d’emploi qui leur sont dédiées. Nous nous attendons dans les prochaines semaines à une augmentation du nombre de chercheurs d’emploi. Une contraction des offres d’emploi est aussi probable. La concurrence va donc augmenter entre candidats pour un même poste vacant.

Grâce à Activa, nous rendons les chercheurs d’emploi bruxellois plus attractifs auprès des employeurs », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

 « […] Avec cette nouvelle avancée digitale, nous voulons montrer tant aux chercheurs d’emploi qu’aux employeurs que nous sommes là pour les soutenir. Nous les invitons pour les uns à s’inscrire chez Actiris et pour les autres à nous transmettre leurs offres d’emploi afin que nous puissions tout mettre en œuvre pour répondre aux besoins et ainsi contribuer autant que possible à la sauvegarde de l’économie bruxelloise », déclare Grégor Chapelle, le directeur général d’Actiris.

Les employeurs témoignent

Dominique Stassart  est l’initiatrice du concept du Relais du Triporteur à Boitsfort, un restaurant couplé à une épicerie qui vend en vrac. Elle a fait appel à Actiris pour recruter des collaborateurs. « Nous cherchons des personnes polyvalentes […]. Le consultant employeur d’Actiris est venu sur place rencontrer l’équipe. […] Nous avons été séduits par cette formule. Nous avons réitéré avec un commis en cuisine qui vient de terminer sa formation et nous relançons encore un appel aux candidat au mois d’août pour un autre poste».

Il y a quatre ans, Anis Arvaque a lancé le concept store Urban Therapy. Il a engagé 7 jeunes de moins de 30 ans. « Aucun d’eux n’avait de diplôme ou d’expérience. Ils ont fait leurs premiers pas dans le monde du travail dans nos boutiques. Certains ont repris des études après. Mais deux sont devenus gérants de nos boutiques. J’ai pu les engager après leurs stages First grâce à activa.brussels. En tant qu’employeur, je trouve vraiment intéressant que les mesures d’aide nous permettent de poursuivre le travail avec des jeunes qu’on a formé et qui grandissent ensuite dans l’entreprise ».

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Bernard Clerfayt : «La fusion des zones de police ne répond à aucun besoin»

Policiers bruxellois en vélo | La police en Région de Bruxelles-Capitale est organisée en 6 zones

Ce mardi 14 juillet, en Commission des Affaires Intérieures, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, a répondu aux questions des députés bruxellois sur les zones de police. L’occasion pour le Ministre de rappeler que le fonctionnement de la police bruxelloise en six zones a un coût moindre que dans les autres grandes villes et que la police y est plus efficace car la criminalité est en baisse.

« Bruxelles, pour un coût moins important qu’ailleurs, est l’une des villes les plus sûres de Belgique. Et il est étonnant qu’elle soit mise sur les bancs des accusés en matière d’insécurité. La fusion des zones de police ne répond à aucun besoin. Au contraire, les zones de police permettent d’effectuer un travail de terrain conformément aux besoins du quartier. C’est pour cela que notre système bruxellois de police est plus efficace »

« Le coût moyen est plus faible qu’en Flandre et qu’en Wallonie. Il est donc faux de prétendre que l’organisation décentralisée de la police bruxelloise est un facteur de surcoût », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux.

Bruxelles, comme toutes les autres grandes zones urbaines, connaît son lot de faits criminels et délictueux. Si certains politiques, principalement flamands, voient la fusion des zones de police comme la solution pour mettre fin à l’insécurité, une étude de l’université de Gand démontre que cette fusion n’aurait aucune plus-value.

Mais ce fonctionnement en six zones est-il efficace ? Car, il y a une forte attente de la part des citoyens pour un bon fonctionnement de la police. Tous veulent, de meilleurs résultats au moindre coût. D’après l’étude de l’université de Gand, Bruxelles connaît un taux de criminalité égal ou inférieur aux autres grandes villes belges. Les grandes villes belges présentent un taux de criminalité moyen de 130 cas pour 1000 habitants. Par rapport à cette moyenne, la Région bruxelloise connait un profil plus calme avec 118 faits criminels pour 1000 habitants.

La Région bruxelloise débloque 5 millions d’euros pour les intermittents

Salle de spectacle vide - suite à la crise, peu d'intermittents du secteur culturel ont enregitré des prestations

Artistes et intermittents n’ont le plus souvent enregistré aucune prestation durant le confinement, et la reprise est loin d’être là pour le secteur.  Ceux d’entre eux qui n’ont bénéficié d’aucune aide risquent de sombrer dans la pauvreté.

Afin de soutenir les travailleurs intermittents du secteur culturel, le Gouvernement bruxellois a dégagé une enveloppe de 5 millions d’euros pour permettre l’octroi d’une prime exceptionnelle aux intermittents du secteur de la culture selon leur situation de revenu.

«  La prime s’annonce comme une bouffée d’air pour des milliers de travailleurs du secteur qui n’ont pu bénéficier d’aucune aide ces derniers mois. Car le secteur culturel est un vecteur important d’emplois en Région bruxelloise, on y compte pas moins de 45.000 emplois directs et indirects. Ces milliers d’intermittents ne doivent pas être les oubliés de la crise. Si le fédéral trainasse, Bruxelles avance et débloque un montant important, 5 millions d’euros », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

Quelles sont les primes et les conditions d’octroi ?

En pratique, l’aide exceptionnelle de maximum 1.500 € est octroyée aux conditions suivantes :

  • 1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros;
  • 1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros;
  • 500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros.

La demande devra se faire en ligne sur le site d’Actiris, www.actiris.brussels, de la fin juillet au 16 août.

Emploi et aide aux familles précarisées, 2 priorités du plan relance Bruxellois

Le Gouvernement bruxellois complète ses mesures d’urgence pour la relance en proposant une enveloppe supplémentaire de 120 millions. Cette nouvelle phase du plan de relance sera présentée prochainement au Parlement bruxellois.

Cette nouvelle série de mesures prises par Gouvernement bruxellois concerne directement les personnes et les entreprises qui ont besoin d’un soutien des pouvoirs publics. Le Ministre Bernard CLERFAYT pilote les politiques qui concernent les chercheurs d’emploi et les familles.

Voici les orientations pour les mesures en matière d’emploi et d’allocations familiales

Une prime spéciale de rentrée pour les familles les plus fragilisées

Chaque famille éligible pour les allocations majorées se verra octroyer une prime de rentrée de 100 euros. L’objectif est de combattre la pauvreté aggravée par la crise du coronavirus. Avant la crise déjà 1 enfant sur 5 vivait dans la pauvreté.

Les formations, plus-values d’employabilité

L’offre de formation va être augmentée et réorientée autour des métiers porteurs d’emplois durables et de qualité. Les métiers en pénurie constitueront aussi un axe prioritaire.

Le déficit de formation reste en effet la principale explication du chômage en Région bruxelloise. L’acquisition de nouvelles compétences, linguistiques, numériques et professionnelles, doit devenir un passage obligé pour les chercheurs d’emploi afin d’augmenter leur employabilité.

Offrir un accompagnement de qualité

Nous allons optimiser les processus d’accompagnement mis en place par Actiris auprès des chercheurs d’emploi et des employeurs. Il est indispensable d’informer et de conseiller les employeurs en matière de recrutement mais aussi de gestion des ressources humaines pour prévenir autant que possible les risques de licenciement.

En parallèle, la digitalisation des services d’Actiris se poursuit pour inciter les chercheurs d’emploi et les employeurs à tirer profit des outils et services digitalisées. La digitalisation permet de fluidifier et d’alléger les tâches administratives. En gagnant en efficience, on permet aux conseillers emploi de se concentrer sur l’accompagnement des publics qui en ont le plus besoin.

Mise en place du Fonds « Rebond »

Le Fonds « Rebond » permettra aux collaborateurs licenciés dans le cadre d’une faillite suite à la crise Corona, de bénéficier d’un accompagnement sur mesure et d’un parcours de reclassement adapté.

Les premières semaines sont importantes pour activer les compétences des nouveaux chercheurs d’emploi et éviter qu’ils ne s’enlisent dans le chômage.

Ouvrir dispositifs d’aides à l’emploi aux victimes de la crise

Parmi les situations les plus précaires, les indépendants dont l’activité a été lourdement impactée sont indéniablement les plus fragiles.

Nous décidons d’une mesure importante pour rencontrer ces situations de crise aigüe des indépendants ayant fait faillite en augmentant le contingent de personnes pouvant bénéficier de l’article 60. Pour rappel ce mécanisme permet aux personnes n’ayant pas accès au chômage d’accéder à l’emploi et de recouvrer leurs droits à la sécurité sociale.

Vélo et découverte de Bruxelles plébiscités parmi les nombreuses idées collectées par l’initiative participative « Brussels Hacks the Crisis »

Famille découvre Bruxelles à vélo

Lancé début juin, « Brussels Hacks the Crisis » a rassemblé plus d’une centaine d’idées pour repenser Bruxelles après la crise sanitaire. Un jury d’experts a sélectionné les six meilleures idées. Elles viennent d’être soumises au vote des Bruxellois.

Les deux idées les plus plébiscitées : un projet d’application smartphone pour les cyclistes et un projet pour la découverte de Bruxelles. Ils seront développés pendant tout le mois de juillet par des étudiants à l’occasion du Open Summer of Code.

« “Brussels Hacks the Crisis”, c’est du concret ! On a demandé aux Bruxellois ce dont ils avaient besoin pour améliorer leur quotidien et demain nous leur fournirons, je l’espère, ces services grâce à des applications IT. Bien encadré, le digital est un levier formidable pour transformer nos expériences urbaines, surmonter les crises et embellir notre avenir », s’enthousiasme Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

« Brussels is Biking » est un projet d’application qui ambitionne de regrouper tout ce dont le cycliste a besoin. Elle l’accompagne, dans sa poche, pour ses déplacements. On y trouverait une carte pour cycliste avec les parkings vélo, les réparateurs ou encore les fontaines à eau. Mais aussi un agenda avec les évènements liés au vélo, un système de traçage pour dissuader le vol ou encore un rapport d’anomalie pour signaler des routes dangereuses.

L’application pour les balades dans Bruxelles « Touriste dans ma ville » répond au besoin de (re)découvrir sa ville. Lorsqu’on se connecte à l’application, on verrait apparaître différents parcours avec un but à atteindre : un parc, une fresque, un lieu atypique, etc. L’application retiendrait les trajets déjà réalisés afin d’inviter les utilisateurs à découvrir d’autres quartiers et permettra aux citoyens et aux associations de créer et partager des balades bruxelloises autour de thématiques précises.

Administrations bruxelloises : 462 formulaires passés au crible du principe Only Once

Une seule fois : les Bruxellois n'auront plus à renseigner plusieurs fois les mêmes données

Saviez-vous que pour obtenir une prime énergie en Région bruxelloise, en plus du formulaire à remplir, vous devez fournir une composition de ménage et un avertissement-extrait de rôle ? Trop souvent les Bruxellois doivent encore fournir aux administrations des renseignements qu’elles possèdent déjà.

Pour limiter le nombre de documents officiels à demander et éviter la répétition du renseignement de données déjà connues des administrations, la nouvelle Ordonnance « Only Once » établit le principe de la collecte unique des données. Les données disponibles seront réutilisées grâce aux sources authentiques (Registre National,  Banque Carrefour des Entreprises).

Cette Ordonnance portée par le Ministre Bernard Clerfayt est soumise au vote du Parlement bruxellois ce vendredi 3 juillet.

«La digitalisation n’est pas une fin en soi, c’est un levier indispensable pour faire de Bruxelles une Smart City et améliorer significativement la vie des Bruxellois. En tant que Ministre de la simplification administrative et de la transition numérique, il y a de nombreuses synergies que je souhaite développer entre ces deux matières, dont notamment le principe Once Only», détaille Bernard Clerfayt.

462 formulaires ont été identifiés pour lesquels le principe « Only Once » devra être appliqué avant le 1er janvier 2021.

La Région bruxelloise simplifie ainsi les contacts entre ses citoyens et ses administrations grâce à « Only Once ». Ce principe ancre aussi un nouveau droit pour les Bruxellois, celui de ne plus être confrontés à des tracasseries administratives.

« Only Once » permet aussi de signaler un formulaire qui ne serait pas conforme au principe « Only Once ». Les citoyens peuvent ainsi envoyer leur remarques sur le site d’Easy.brussels

«Once Only – “une fois, seulement ” – doit devenir la règle et plus l’exception. En supprimant la paperasse administrative, on simplifie la vie du citoyen. On lui dégage du temps, et lui évite des tracasseries supplémentaires », conclut le Ministre bruxellois. 

Premiers jalons pour le chantier de l'indispensable modernisation de la Loi communale

Archives de documents papier

Comment continuer à gérer une commune tout en maintenant la distanciation sociale ? Comment signer des documents officiels rapidement dans un contexte de confinement ?

Ces derniers mois, les communes bruxelloises ont pu tenir leur conseils et collèges communaux en vidéoconférence et utiliser les signatures électroniques. Deux nouveautés rendues possibles grâce aux technologies du numérique.

Ces deux pratiques sont désormais pérennisées grâce aux modifications de la Nouvelle Loi Communale. Le projet d’ordonnance qui passe en séance plénière du Parlement bruxellois ce vendredi 3 juillet, vise à moderniser le texte, avant une prochaine étape de refonte en profondeur de la Nouvelle Loi communale.

 « Les modifications apportées à la Nouvelle Loi Communale ne sont qu’une première étape d’un chantier beaucoup plus vaste : revoir en profondeur le fonctionnement des communes. Et dès maintenant, la deuxième étape est engagée : revalorisation salariale des agents communaux et des grades légaux. Pour aboutir à la dernière : l’organisation des États Généraux des Pouvoirs locaux. Dans ce cadre, les citoyens seront amenés à s’exprimer sans tabou sur leurs attentes pour l’avenir. Une fois encore, les Bruxellois seront au cœur de notre action politique d’autant qu’ils manifestent un besoin de plus en plus important de prendre une part active dans la gestion de la cité », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux.

En effet, la Nouvelle Loi communale doit être adaptée aux défis de la gestion moderne des communes. Les communes sont les maillons essentiels de la démocratie et de l’efficacité des services publics. Décumul, réduction du nombre de mandataires publics et renforcement de leur statut, nouvelles missions des communes, évolution de leur financement… autant de chantiers qui devront être menés sous cette législature.

60 millions pour soutenir les communes bruxelloises face au boom démographique

Boom démographique en Région bruxelloise, les enfants doivent pouvoir être accueillis dans les infrastructures

1,2 millions de Bruxellois, c'est 125.000 de plus qu'il y a 10 ans. Et, selon les projections démographiques, nous serons plus de 1,3 millions en 2060.

Cette augmentation de la population va de pair avec des besoins accrus en services et en équipements collectifs : crèches, écoles, mobilité, espaces verts, etc.

Sur proposition du Ministre Bernard Clerfayt, le Gouvernement bruxellois a approuvé un projet d’arrêté pour soutenir certains projets communaux en Région bruxelloise en lien avec l’essor démographique, sur la période 2020-2022. Un montant total de 60 millions d’euros maximum est ainsi alloué aux projets d’investissements des communes bruxelloises au service de leurs habitants.

« Bruxelles, comme toutes les grandes métropoles urbaines, connait un phénomène de retour à l’urbain.  Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir habiter en ville. Ce boom démographique entraine inévitablement de nouveaux besoins en matière de petite enfance, d’infrastructures sportives et récréatives ou encore de densification raisonnée du logement. Tout en veillant à garantir l’autonomie des communes bruxelloises, j’ai voulu les aider en débloquant un montant important pour faire face aux enjeux de l’évolution démographique et améliorer la qualité de vie des Bruxellois », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux.

Les projets envisagés peuvent toucher divers secteurs tels que le logement, la petite enfance, l’offre scolaire, l’offre en infrastructures sportives ou culturelles, l’accueil du citoyen, etc. Ainsi les nouveaux moyens pourront être utilisés pour financer une nouvelle plaine de jeux, une crèche ou école communale, un projet d’acquisition de terrain ou encore la rénovation de bâtiments communaux.

En pratique, les communes bruxelloises doivent répondre à un appel à projet avant le 30 septembre 2020. Un accord leur sera transmis au plus tard le 30 octobre 2020 sur l’éligibilité des projets déposés. Pour bénéficier du soutien financier de la Région bruxelloise, les travaux doivent être commandés en 2020, 2021 ou 2022.  

Afin de veiller à ce que les 19 communes bruxelloises puissent bénéficier d’un budget suffisant, les 60 millions d’euros seront attribués en fonction de la clé de répartition employée pour la Dotation Générale aux Communes, ce qui permettra une répartition objective des moyens entre les communes bruxelloises.

La prime de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois accessible dès ce 25 juin

Création de bijoux, une activité artistique de renon en Région de Bruxelles-Capitale

L’allocation de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois sera accessible dès ce 25 juin sur le site www.primecovid.brussels. Cette prime avait été décidée au mois de juin pour aider un pan entier de l’économie bruxelloise aux abois depuis le début de la crise sanitaire.

En Région bruxelloise, la culture et l'activité créative contribuent à la renommée internationale de Bruxelles. Elles participent pleinement à la vie sociale et économique de la Région.

« Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être les oubliés des mesures de soutien. La Région se mobilise, aux cotés du fédéral et des Communautés, pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En Région bruxelloise, on estime que 952 organisations culturelles et créatives auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

Comment les institutions culturelles peuvent-elles obtenir cette prime ?

Pour demander la prime, les structures du secteur culturel et créatif doivent se rendre sur www.primecovid.brussels. Elles devront se munir d’une attestation bancaire relative au compte de l’entreprise, d’une photo de la carte bancaire liée au compte à vue de l’entreprise, d’une photo recto-verso de la carte d'identité du signataire de la demande et d’une déclaration sur l’honneur attestant respecter les conditions d’octroi.

Nouvelle Loi communale : première étape vers une refonte du fonctionnement des communes

Vue panoramique de Bruxelles

Le Gouvernement bruxellois modernise les textes en vigueur relatifs aux pouvoirs locaux. Un Code bruxellois des pouvoirs locaux est d’ailleurs prévu, pour clarifier l’ensemble des textes légaux qui concernent les Pouvoirs Locaux. Première étape actuelle : dépoussiérer et toiletter la Nouvelle Loi communale, des modifications appelées des vœux des communes elles-mêmes.

« Les modifications apportées à la Nouvelle Loi Communale vont permettre un lifting nécessaire avant de procéder à des opérations de chirurgie plus lourdes : le décumul intégral, la diminution du nombre d’échevins, la valorisation du statut des bourgmestres, échevins, présidents de CPAS, conseillers communaux et conseillers de CPAS. Une réalisation optimale de ces opérations prend du temps et nécessite de procéder par étapes », indique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux.

Des modifications de fond sont apportées afin de faciliter la gestion communale : le régime d’assistance d’un mandataire atteint d’un handicap a été amélioré, un article instaure la possibilité pour le collège des bourgmestre et échevins de se réunir par vidéoconférence, les communes pourront utiliser la signature électronique. 

La Nouvelle Loi Communale constitue le texte de base du droit communal. C’est elle qui détermine la majeure partie des règles applicables dans les 19 communes bruxelloises mais également leur fonctionnement avec la Région bruxelloise. C’est l’architecture institutionnelle des communes.