Allocations familiales : pas question de céder sur l’indexation automatique

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Pour soutenir les familles en cette période d'inflation, les allocations familiales sont indexées automatiquement en Région de Bruxelles-Capitale

Pour Bernard Clerfayt, ministre bruxellois en charge des allocations familiales, il n’est pas question de céder sur leur indexation automatique, véritable soutien aux familles en temps de crise.

Les allocations familiales augmentées de 10%

Ainsi entre 2021 et 2022, il y a eu cinq sauts d’index en seulement un an et le montant de base des allocations familiales est passé de 156,06 euros à 168,93 €. Alors qu’en Flandre l’indexation est désormais réduite à 2%, les familles bruxelloises ont, quant à elles, vu leurs allocations augmenter de 10% en un an.

Il est normal que les allocations familiales évoluent en fonction du coût de la vie

Ces derniers jours, la presse flamande s’est déchaînée au sujet des frictions qui ont eu lieu au sein du gouvernement flamand. La raison de ces tensions ? Un accord passé l’année dernière, au sujet de la limitation de l’indexation des allocations familiales.

En Région bruxelloise, les allocations familiales sont indexées sur base de l’inflation. Elles évoluent donc en fonction du coût de la vie. Le but ? Soutenir les familles et lutter contre la précarité infantile.

« Le système bruxellois d’indexation des allocations familiales se montre efficace et je compte bien le maintenir. Il n’est d’ailleurs pas normal qu’en Flandre ce type de mesure ne soit pas d’application, alors que nous devons faire face à une augmentation considérable du coût de la vie. En ces temps difficiles, cette indexation automatique nous permet donc de garantir une source indispensable de revenu pour les familles bruxelloises »,déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Allocations Familiales.

Allocations familiales : la Région bruxelloise maintient l’indexation automatique

Communiqué de presse

La question de l’indexation des allocations familiales a été dernièrement source de tensions en Flandre. Contrairement à la Région bruxelloise, où ces dernières sont indexées automatiquement, le gouvernement flamand a, quant à lui, décidé de plafonner l’indexation de 1 à 2%. Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Allocations Familiales, il n’est pas question de céder sur l’indexation automatique, véritable soutien aux familles, en ces temps de crise.

Ces derniers jours, la presse flamande s’est déchaînée au sujet des frictions qui ont eu lieu au sein du gouvernement flamand. La raison de ces tensions ?  Un accord passé, l’année dernière, au sujet de la réduction de l’indexation des allocations familiales.

A Bruxelles, les allocations familiales sont indexées sur base de l’inflation. Elles évoluent donc en fonction du pouvoir d’achat. Le but ?  Soutenir les familles et lutter contre la précarité infantile.

Ainsi entre 2021 et 2022, il y a eu cinq sauts d’index en seulement un an et le montant de base des allocations familiales est passé de 156,06 euros à 168,93 €. Alors qu’en Flandre l’indexation est désormais réduite à 2%, les familles bruxelloises ont, quant à elles, vu leurs allocations augmenter de 10% en seulement une année.

« Le système bruxellois d’indexation des allocations familiales se montre efficace et je compte bien le maintenir. Il n’est d’ailleurs pas normal qu’en Flandre ce type de mesure ne soit pas d’application, alors que nous devons faire face à une augmentation considérable du coût de la vie. En ces temps difficiles, cette indexation automatique nous permet donc de garantir une source indispensable de revenu pour les familles bruxelloises »,déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Allocations Familiales.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Allocations familiales pour les familles ukrainiennes

Extrait de presse
Extrait de presse, La Dernière Heure : "Les Ukrainiens percevront des allocations familiales".

Extrait de l'article paru dans la Dernière Heure

Sur proposition de Bernard Clerfayt et Sven Gatz, ministres bruxellois des Allocations familiales, le
gouvernement bruxellois a débloqué 27,5 millions pour permettre aux enfants réfugiés d’Ukraine de percevoir des allocations familiales.

En Région bruxelloise, l’accès aux allocations familiales sera possible pour chaque parent ukrainien. Afin d’ouvrir ce droit, l’enfant devra être inscrit au Registre National et être domicilié en région bruxelloise.

[…] « La majorité des familles ukrainiennes bénéficiant de la protection provisoire est composée de femmes et d’enfants. Dans ce cadre, les allocations familiales, qui sont un droit inconditionnel, constituent le meilleur outil de lutte contre la pauvreté infantile. Garantir l’octroi de ces allocations pour les enfants réfugiés, c’est leur permettre de reprendre une vie un peu plus digne en Région bruxelloise », rappelle Bernard Clerfayt. […]

Garantir le droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens

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Photo d'une maman réfugiée ukrainienne avec enfants

Le gouvernement bruxellois a débloqué 27,5 millions pour garantir le droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens. Il s’agit d’une proposition de Bernard Clerfayt et Sven Gatz, ministres bruxellois en charge des allocations familiales.

Les conditions d’accès au droit aux allocations familiales pour les réfugiés ukrainiens

En Région bruxelloise, l’accès aux allocations familiales sera possible pour chaque parent ukrainien. Afin d’ouvrir ce droit, l’enfant devra être inscrit au Registre National et être domicilié en région bruxelloise.

Afin d’informer les réfugiés ukrainiens, une lettre sera envoyée à tous les CPAS et communes bruxellois reprenant les informations utiles et notamment les démarches à entreprendre, à savoir une preuve de domiciliation et une preuve d’inscription de l’enfant au Registre National.

Bon nombre d’enfants et de jeunes ukrainiens concernés

On estime que 20.000 réfugiés ukrainiens s’installeront en Région bruxelloise. Parmi ceux-ci, 41% de mineurs, soit environ 8.200 enfants, qui devront avoir accès aux allocations familiales. A côté de cela, près de 1.500 étudiants majeurs pourraient également avoir droit aux allocations familiales. Un budget de 27,5 millions sera donc débloqué pour permettre le versement de ces allocations familiales.

Reprendre une vie un peu plus digne

« La majorité des familles ukrainiennes bénéficiant de la protection provisoire est composée de femmes et d’enfants. Dans ce cadre, les allocations familiales, qui sont un droit inconditionnel, constituent le meilleur outil de lutte contre la pauvreté infantile. Garantir l’octroi de ces allocations pour les enfants réfugiés, c’est leur permettre de reprendre une vie un peu plus digne en Région bruxelloise », rappelle Bernard Clerfayt.

« Il est tout à fait naturel que nous accordions également des allocations familiales aux familles ukrainiennes si elles remplissent les conditions », ajoute le ministre Sven Gatz. « Nous considérons qu'il est de notre devoir moral d'accueillir ces réfugiés de guerre dans notre pays du mieux que nous pouvons, et aussi de donner aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes les possibilités et les chances qu’ont nos jeunes. »

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Les réfugiés ukrainiens percevront des allocations familiales

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt et Sven Gatz, Ministres bruxellois des allocations familiales, le gouvernement bruxellois a débloqué 27,5 millions pour permettre aux enfants réfugiés d’Ukraine de percevoir des allocations familiales.

En Région bruxelloise, l’accès aux allocations familiales sera possible pour chaque parent ukrainien. Afin d’ouvrir ce droit, l’enfant devra être inscrit au Registre National et être domicilié en région bruxelloise.

On estime que 20.000 réfugiés ukrainiens s’installeront en Région bruxelloise. Parmi ceux-ci, 41% de mineurs, soit environ 8.200 enfants, qui devront avoir accès aux allocations familiales. A côté de cela, près de 1.500 étudiants majeurs pourraient également avoir droit aux allocations familiales. Un budget de 27,5 millions sera donc débloqué pour permettre le versement de ces allocations familiales.

Afin d’informer les réfugiés ukrainiens, une lettre sera envoyée à tous les CPAS et communes bruxellois reprenant les informations utiles et notamment les démarches à entreprendre, à savoir une preuve de domiciliation et une preuve d’inscription de l’enfant au Registre National.

« La majorité des familles ukrainiennes bénéficiant de la protection provisoire est composée de femmes et d’enfants. Dans ce cadre, les allocations familiales, qui sont un droit inconditionnel, constituent le meilleur outil de lutte contre la pauvreté infantile. Garantir l’octroi de ces allocations pour les enfants réfugiés, c’est leur permettre de reprendre une vie un peu plus digne en Région bruxelloise », rappelle Bernard Clerfayt.

« Il est tout à fait naturel que nous accordions également des allocations familiales aux familles ukrainiennes si elles remplissent les conditions », ajoute le ministre Sven Gatz. « Nous considérons qu'il est de notre devoir moral d'accueillir ces réfugiés de guerre dans notre pays du mieux que nous pouvons, et aussi de donner aux enfants, aux jeunes et aux jeunes adultes les possibilités et les chances qu'ont nos jeunes. »

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45
Eva Vanhengel – cabinet Gatz – 0476 51 21 07

Bilan à mi-mandat pour le domaine de compétence Allocations familiales

Cette compétence est gérée avec le ministre Sven Gatz au sein du Collège de la Commission communautaire commune (Cocom).

Mise en œuvre de la réforme des allocations familiales

Le précédent gouvernement avait adopté les principes de la réforme des allocations familiales afin de mettre en place un système bruxellois équilibré, tenant compte de la situation socio-économique de chaque famille. Ainsi 70% des familles bruxelloises sont gagnantes avec cette réforme, les 30% restant n’y perdant évidemment rien.

Encore fallait-il mettre en œuvre cette réforme sans accro afin que les familles ne soient pas impactées négativement par le changement. C’est chose faite depuis janvier 2020.

Allocation pour les enfants porteurs d’un handicap placés en institution et jeunes chercheurs d’emploi

Deux modifications majeures ont été apportées au système des allocations familiales afin de réparer deux injustices flagrantes. Les enfants porteurs de handicap et placés en institution bénéficient dorénavant des allocations familiales majorées. Les jeunes qui s’inscrivent chez Actiris et qui n’ont pas droit aux allocations d’insertion peuvent dorénavant, sous certaines conditions bénéficier des allocations familiales.

Prime de rentrée de 100€ pour les familles les plus précarisées (Mesure de crise Covid)

La crise du Covid a eu pour effet de réduire considérablement le pouvoir d’achat des Bruxellois. Afin d’aider les plus précarisés à faire face aux frais de la rentrée scolaire 2020, 105.000 familles bruxelloises ont reçu une prime de 100€ par enfant.

Les allocations familiales, un droit automatique

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Une maman et son jeune enfant

À la suite d’une question orale posée au Parlement bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois en charge des prestations familiales, rappelle que l’un des points forts du nouveau système d’allocations familiales bruxellois est l’automaticité des droits. En 2021, 1.500 enfants ont pu en bénéficier.

« Notre objectif est de s'assurer que les familles bruxelloises reçoivent les allocations familiales auxquelles elles ont droit. Le droit automatique constitue un important filet de sécurité et une véritable avancée dans la lutte contre la précarité des enfants bruxellois », indique Bernard Clerfayt.

Lors de la création du nouveau système d'allocations familiales bruxellois, la Région bruxelloise a tenu à consacrer le droit aux allocations familiales. Comment ? En instaurant le principe de l’automaticité. Autrement dit, grâce à la consultation des Registres, si un enfant ne perçoit pas d’allocations familiales alors qu’il y a droit, automatiquement, le droit aux allocations lui est ouvert. C’est Famiris qui est chargé de son dossier.

Un quart des familles concernées sont à faibles revenus ou monoparentales

En 2021, 1.426 enfants pour un total de 1.188 familles, et un budget de 3,2 millions d’euros, ont ainsi pu bénéficier des allocations familiales grâce à l’automaticité du droit. Ils ont un âge moyen de 8 ans et grandissent dans des familles plutôt petites (1,2 enfant par famille). Un peu moins de 15% des enfants concernés ont la nationalité belge.

Les chiffres montrent également que 23% d’entre eux grandissent dans une famille à faible revenu et 2,5% dans une famille à revenu moyen. En outre, 23% de ces enfants grandissent dans des familles monoparentales.