Bien-être animal : les Bruxellois réclament plus d’espaces de liberté pour chiens

Communiqué de presse

Avant l’été, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal lançait une campagne de consultation populaire en Région bruxelloise afin de récolter les attentes des citoyens en matière de bien-être animal. Objectif : dépoussiérer la loi sur le bien-être animal, vieille de 35 ans.  Quinze jours avant la fin de l’opération, de grandes tendances se dessinent déjà.

Transférée dans le cadre de la 6ème réforme de l’état, la politique du bien-être animal est régie par une loi fédérale datant de… 1986. Depuis, notre rapport aux animaux et les connaissances scientifiques ont considérablement évolué. « Le bien-être animal est un sujet sensible qui fait souvent réagir les citoyens. Il était donc indispensable de les associer dans la refonte de la loi fédérale sur le bien-être animal »,constate Bernard Clerfayt.  C’est l’objectif poursuivi par la campagne Donnez-nous votre voix, lancée à la fin du mois de juin et qui se termine le 30 septembre prochain.

Cette phase de consultation populaire mais aussi des secteurs en lien avec le bien-être animal doit permettre de faire naître un Code bruxellois du bien-être animal équilibré. D’autant que ce Code constituera la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal.

15 jours avant la fin de la phase de consultation, près de 1.900 avis ont déjà été récoltés. « Je dévoilerai les résultats de la consultation citoyenne dans le courant du mois de novembre mais déjà, je constate que de grandes tendances se dessinent. Les citoyens, en grande majorité, ont répondu que l’animal était un être vivant doué de sensibilité et que celui-ci était donc digne d’une protection particulière. Ils plébiscitent ainsi l’adoption de listes positives reprenant toutes les espèces animales autorisées à la détention chez les particuliers. Autre tendance, les espaces de liberté pour chiens. Ils sont nombreux à demander plus d’aires de jeux pour leur animal », détaille Bernard Clerfayt.

Les citoyens peuvent donc faire part de leurs idées jusqu’au 30 septembre prochain.  Ensuite, les questionnaires seront dépouillés et analysés. L’objectif est d’adopter ce nouveau code en première lecture au deuxième semestre 2022.


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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45