Interview sur BXFM, dans le cadre de l'émission Le Mag Politique

Bernard Clerfayt est l'invité de BXFM dans le cadre de l'émission Le Mag Politique

Bernard Clerfayt était l’invité de BXFM radio, en ce début mars 2022, dans le cadre de l’émission « Le Mag Politique ». Nous vous proposons ci-dessous un compte-rendu. Vous pouvez aussi accéder au podcast de l’émission disponible ici.

Quel est votre rêve pour Bruxelles 2030 ?

Bernard Clerfayt — Que Bruxelles continue à s’améliorer. Bon nombre de personnes reviennent habiter en ville, par choix. Il ont envie de la vie urbaine, de vivre dans un quartier agréable. Cela ne signifie pas que tout va bien, les enjeux sont complexes sur les questions de mobilité, sur la participation de tous à la vie économique. Le taux de chômage, même s’il diminue, reste important. La précarité est aussi un enjeu de taille pour certains quartiers de la ville.

Mais la Bruxelles se redynamise et je voudrais que cette nouvelle dynamique urbaine concerne aussi le domaine économique pour que tout le monde retrouve l’occasion d’avoir une activité économique, de vivre de son travail, d’assurer les charges de sa vie familiale et de dépendre moins des programmes d’aide sociale. Bref, que chacun retrouve la liberté de choix, l’autonomie de vie.

Quels sont les axes de votre politique en matière de transition numérique ?

B.C. — On connaît cette évolution qu’est la transition numérique depuis un certain temps. Cela transforme nos vies, notre manière de travailler, d’échanger. La crise Covid a accéléré cette tendance. On a utilisé plus les outils en ligne comme IRISbox pour commander les documents administratifs.

Mais chacun n’a pas les mêmes facilités, c’est ce qu’on appelle la fracture numérique. Ce n’est pas une raison pour mettre en cause les avantages des outils. Il faut que Bruxelles bénéficie de tous les avantages du numérique, comme la simplification des démarches administratives. Il faut encourager cette transition et en même temps être attentifs au fait que tout le monde n’a pas les mêmes compétences. On a identifié les publics qui ont plus de difficultés d’acquisition des compétences numériques et dans certains cas même, l’impossibilité d’accès. Le premier point de rupture, c’est de disposer d’une connexion et d’un ordinateur chez soi. Ensuite vient l’acquisition des compétences.

On a la volonté de promouvoir le numérique, qui simplifie les démarches administratives, et de développer un plan d’appropriation numérique en identifiant les public cibles et en identifiant toute une série d’actions dans les quartiers. La plus évidente est le soutien aux espaces publics numériques, des associations qui dans les quartiers soutiennent les personnes qui ont plus de difficultés.

Quelle est votre position sur l’e-commerce ?

B.C. — L’e-commerce fait partie du progrès. Il offre des choix de produits. Mais l’e-commerce ne peut tout remplacer car le commerce de quartier c’est aussi l’échange, quelqu’un qui vous connaît. Il faut un équilibre entre les services de proximité et le potentiel de découvertes qu’offre Internet.

Les outils numériques, c’est aussi la démocratie participative. Quel est votre point de vue ?

On peut faire des consultations populaires sur Internet, mais il faut être certain qu’on exclut pas une série de personnes. Pendant les périodes de confinement, certaines communes ont pu organiser des rencontres de quartier en visio-conférence, ou des conseils communaux, pour faire vivre la démocratie locale.

À propos du Bien-être animal, quelle est votre position sur les renards dans Bruxelles ?

B.C. — Les renards font partie de la biodiversité. Ils rentrent dans la ville à travers les zones boisées. Il y a des parcs dans la ville où il peut il y avoir des renards. Il jouent un rôle dans l’écosystème de la ville mais il faut pouvoir gérer cette population.

Quelle est la spécificité du bien-être animal en milieu urbain ?

B.C. — Moins de personnes ont des animaux en ville qu’à la campagne. Mais il faut qu’il y ait une place pour les animaux en ville. Il y a 100.000 chiens à Bruxelles. Y-a-t-il assez d’espaces de liberté pour que les chiens puissent aussi trouver leur place dans la ville ? Il y a des zones où ces espaces sont insuffisants. Les maîtres doivent donc tenir compte des besoins éthologiques de leur animal et disposer des espaces pour y répondre.

Qu’en est-il du code du bien-être animal ?

B.C. — On a une loi qui date de 1986, mais depuis lors la protection animale est un sujet devenu plus important. Nous sommes en train de moderniser le texte légal pour mieux protéger les animaux. D’après un sondage que nous avons effectué, beaucoup de personnes nous soutiennent dans cette démarche. Par exemple, nous définissons une liste des animaux autorisés pour la détention, avec l’expertise de vétérinaires. La réflexion en cours porte aussi sur le permis de détention. Pour certains animaux, qui ont des besoins spécifiques, il faudrait vérifier que la personne dispose de la compétence, des connaissances indispensables.

Quels sont les avantages de la formation en alternance ? (À la suite de la présentation d’une activité de restauration initiée par un jeune bruxellois formé en alternance)

B.C. — Je trouve important que l’on puisse changer d’orientation tout au long de sa carrière. Il existe de nombreuses formations accessibles. Si on veut faire du codage, on peut s’y former en quelques mois. D’autres formations exigent plus de temps mais selon son envie il y a des solutions pour tout le monde.

Votre utopie pour 2030 ?

B.C. — Que toutes les personnes qui souhaitent se former trouvent la formation qui les intéresse. Parfois ce peut-être apprendre une seconde, une troisième langue. Pour certains ce peut-être apprendre tout simplement une des langues nationales, car certains chercheurs d’emplois maîtrisent mal le français ou le néerlandais et ne peuvent trouver du travail. Pour d’autres il peut s’agir de réorientation ou de suivre une formation professionnelle qualifiante. Pour d’autres encore, ce peut-être retrouver du lien social à travers une activité bénévole. On se remotive ainsi à travers sa capacité à mener une activité sociale et donc professionnelle.

C’est ainsi que l’on peut rehausser le niveau d’engagement social et professionnel de tout le monde à Bruxelles, pour lutter contre la précarité et le chômage que nous avons actuellement.

Préparer l'accueil des réfugiés par les agences régionales de l'emploi

La Belgique va aider les réfugiés ukrainiens à se mettre au travail

Extraits de l'article paru dans La Libre

En région bruxelloise, le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (Défi), a demandé à Actiris d’établir un plan d’action – qui devrait être validé ce mardi – afin d’organiser une prise en charge rapide et efficace des dossiers. […]

[…] “L’idée, c’est vraiment qu’ils puissent en ressortir en ayant fait un pas en avant”, détaille Romain Adam, porte-parole d’Actiris. “On veut éviter qu’ils ne soient perdus dans les méandres de l’administration”, complète Pauline Lorbat, du cabinet Clerfayt.

[…] Dans leur travail d’anticipation, les acteurs de l’emploi sont confrontés à trois grandes inconnues. Il est pour l’instant assez difficile d’estimer le nombre de réfugiés effectivement désireux de travailler, ainsi que de définir leur profil (âge, sexe) et leurs qualifications (langues, compétences). […]

Labels «Communes Amies des Animaux»

Un appel à projets pour améliorer le bien-être des animaux

Extraits de l'article publié par La Capitale

[…] la Région bruxelloise lance la troisième édition de l’appel à projet « Commune Amie des Animaux », permettant de bénéficier d’un subside de 7.000 ou 9.000 euros […]

En vue d'obtenir ce Label, les communes devront répondre à au moins 8 des 13 critères établis, à savoir : l’attribution de missions à un agent communal chargé de la surveillance du respect de la législation en matière de bien-être animal ; un référent bien-être animal au sein de la zone de police ; la création ou l’aménagement d’une zone d’espace de liberté pour chiens ; une politique de gestion respectueuse des chats errants ; l’octroi d’une prime pour la stérilisation des chats domestiques.
Mais encore : la gestion 24/7 des animaux errants, perdus ou abandonnés ; l’information et la sensibilisation des citoyens ; l’information sur le site internet de la commune ; l’accès des animaux domestiques dans certains lieux. Et enfin : l’interdiction des feux d’artifice ; l’organisation d’événements en matière de bien-être animal ; la distribution de chèques vétérinaires ; le soutien à l’éducation canine. […]

«On peut vite perdre confiance en soi lorsque l’on cherche un travail»

Un centre pour aider les chômeurs à chercher un emploi ensemble

Extraits de l'article paru dans "La Capitale"

Le cosearching est une tendance qui se popularise dans le monde de l’emploi, liant collaboration et entraide entres chercheurs d’emploi. Près de la gare Centrale, Actiris a inauguré un centre pour les accueillir.

[…] Lors de cette ouverture, le ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Bernard Clerfayt (DéFI), a tenu à féliciter tous les organismes qui ont rendu possible cette initiative. « L’ouverture de ce centre de cosearching montre qu’Actiris innove afin de trouver des solutions aux chercheurs d’emploi. Je remercie toutes les parties impliquées dans ce projet ». Dans la région, cette expérience-pilote est menée depuis près de 4 ans et l’envie de faire avancer le monde de l’emploi à Bruxelles n’a fait que croitre pendant tout ce temps.

[…] Ce projet a pour but d’ouvrir des portes aux demandeurs d’emploi et de leur permettre de s’entraider. Bernard Clerfayt insiste sur le fait qu’il faut activer une dynamique entre les membres pour se sentir à l’aise et profiter de l’expérience. « On peut vite perdre confiance en soi lorsque l’on cherche un travail. C’est d’autant plus vrai quand cela s’inscrit dans la durée et que l’énergie déployée ne permet pas d’accéder à un emploi. Grâce au cosearching, tous les chercheurs d’emploi pourront bénéficier de l’effet du collectif pour lancer une nouvelle dynamique de groupe en s’appuyant sur les conseils, l’entraide et le réseautage. »

Acquisition de compétences linguistiques

L'importance des compétences linguistiques pour trouver un emploi

Extrait de l'article publié dans Métro

[…] « Le manque de compétences linguistiques chez les personnes en recherche d’emploi est un défi majeur pour mettre plus de Bruxelloises et Bruxellois au travail. D’autant plus que 14.000 d’entre eux n’ont qu’une connaissance élémentaire du français ou du néerlandais. Comment trouver un emploi si l’on ne maîtrise pas l’une des deux langues nationales ? », s’interroge Bernard Clerfayt. « L’acquisition de nouvelles compétences, notamment linguistiques, doit devenir un passage obligé pour les chercheurs et chercheuses d’emploi afin d’augmenter leur attractivité auprès des employeurs », ajoute le ministre. […]

Nouvelle stratégie de lutte contre la discrimination à l'embauche

Extrait de presse, L'Echo : "Des tests proactifs contre la discrimination à l'embauche à Bruxelles"

Extrait d'un article paru dans L'Echo

Un cadre juridique spécifique sera créé en Région bruxelloise afin de mener des campagnes proactives de tests de discrimination, a fait savoir à L’Echo le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI). La mesure s’inscrit dans une nouvelle stratégie plus large de lutte contre la discrimination à l’embauche visant notamment à renforcer les instruments existants et à mieux cerner ce phénomène très présent dans la capitale […]

[…] le testing pourra être mené dans toutes les entreprises d’un secteur pour lequel une étude scientifique a démontré qu’un phénomène de discrimination était à l’œuvre. «Nous pourrons ainsi déposer un dossier à l’auditorat du travail pour solliciter son autorisation de mener de tels tests proactifs sans que cela ne soit considéré comme de la provocation», affirme le ministre Clerfayt.

[…] Le transfert des signalements entre Actiris, Unia, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes et l’inspection régionale de l’emploi sera automatisé. «L’échange fonctionne déjà beaucoup mieux, mais on doit encore finaliser certains protocoles», précise le ministre régional.

Les modifications de l’ordonnance de 2017 instaurant les tests de situation veilleront également à mieux sécuriser juridiquement les inspecteurs régionaux qui les réalisent, et ce, afin d’écarter tout risque de poursuites du chef de faux en écriture. «Nous allons simplifier, élargir, sécuriser et donner plus de puissance à l’instrument», conclut Bernard Clerfayt au sujet du testing.

[…] «Nous souhaitons que le service des ressources humaines des entreprises de plus de 250 personnes soit également obligé de se former, mais cela relève du niveau fédéral. Tout comme le fait d’imposer des plans de diversité aux grosses boîtes. En revanche, la Région bruxelloise peut accorder des points en plus aux entreprises ayant un tel plan lors de l’octroi de marchés publics.

[…] Bernard Clerfayt songe à rehausser le quota de 2,5% d’emplois réservés aux personnes handicapées dans les administrations communales, et planche sur d’éventuelles sanctions à l’égard du tiers des 19 communes bruxelloises qui n’atteignent toujours pas ce seuil. «Depuis l’introduction de cette loi il y a six ans, de moins en moins de communes sont en infraction, mais il est temps que cela devienne plus contraignant», estime Bernard Clerfayt […]

Les chiffres issus de la plateforme Brulingua

Un chômeur sur six ne parle ni le français ni le néerlandais

Extraits de l'article publié par la Dernière Heure

Ce sont 21 650 Bruxellois et Bruxelloises qui se sont inscrits sur la plateforme en ligne d’apprentissage des langues Brulingua en 2021, portant à 97 334 le nombre d’utilisateurs, a indiqué hier lundi le cabinet du ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bernard Clerfayt (Défi), dans un communiqué.

[…] “Le manque de compétences linguistiques chez les personnes en recherche d’emploi est un défi majeur pour mettre plus de Bruxelloises et Bruxellois au travail. D’autant plus que 14 000 d’entre eux n’ont qu’une connaissance élémentaire du français ou du néerlandais. Comment trouver un emploi si l’on ne maîtrise pas l’une des deux langues nationales ?” , s’interroge Bernard Clerfayt.

“L’acquisition de nouvelles compétences, notamment linguistiques, doit devenir un passage obligé pour les chercheurs et chercheuses d’emploi afin d’augmenter leur attractivité auprès des employeurs”, ajoute le ministre bruxellois.

Bien-être animal : consultation citoyenne

Extrait de presse - hebdomadaire 7Dimanche - "Améliorer leur Bien-être"

Extraits de l'article paru dans "7Dimanche"

Transférée aux Régions lors de la 6 e réforme de l’État, la politique en matière de bien-être animal date d’une loi de 1986 ! C’est pourquoi, la Région bruxelloise a lancé, à l’été 2021, une grande campagne de consultation citoyenne permettant à tout le monde d’exprimer ses opinions et de faire part de ses attentes en matière de bien-être animal.

« Près de 100 répondants ont indiqué spontanément l’instauration d’un permis de détention, après une formation ou un examen. Il n’est donc pas question de mettre en place un permis à la wallonne qui serait délivré automatiquement à tout le monde. Par contre, pour que cela ait du sens, j’envisage de limiter ce permis à certaines espèces qui ont des besoins spécifiques tels que les nouveaux animaux de compagnie qui ont de plus en plus la côte auprès des Bruxellois », déclare Bernard Clerfayt (DéFI), ministre du Bien-être animal.

Transport des animaux

Plus de transport d'animaux sous 5°C

Extraits de l'article publié par la Dernière Heure

Le gouvernement bruxellois a approuvé un arrêté définissant les conditions de transport non commercial d’animaux agricoles.

Parmi les nouvelles conditions appelées à entrer en vigueur d’ici la fin du mois, le transporteur devra notamment être porteur du document de circulation bien-être animal complété. Le transport sera interdit en dessous de 5 °C et au-dessus de 30 °C. Enfin, le moyen de transport devra assurer la sécurité des animaux ; disposer d’une litière ; résister aux chocs ; être ventilé ; permettre l’entrée de lumière naturelle. […]

[…] “Aucune règle précise n’était définie pour le transport non commercial d’animaux agricoles… Cet arrêté établit des règles claires, ce qui permettra de décourager les transports totalement inadaptés et facilitera les contrôles réalisés par les agents.” […]

A propos de l'enquête ouverte sur le bien-être animal

71% des Bruxellois disent non à l'abattage rituel

Extraits de l'article paru dans le Soir Magazine

[…] Faut-il interdire, comme en Wallonie et en Flandre, l’abattage rituel des animaux, une pratique qui consiste à égorger moutons ou vaches sans les étourdir au préalable ? […]

[…] De son côté, le ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt, verse aujourd’hui une nouvelle pièce au dossier : un sondage qui révèle que 71 % des Bruxellois demandent la fin de l’abattage rituel. Ce chiffre est extrait de la consultation populaire organisée par la Région bruxelloise, entre juin et septembre derniers, dont le ministre révèle la teneur au « Soir mag ». La consultation populaire visait à demander aux Bruxellois quelles évolutions ils souhaitaient au moment où le gouvernement doit rédiger un nouveau code du bien-être animal (la loi actuelle date de 1986). « Nous voulons moderniser la loi, parce que la sensibilité de la société envers le bien-être animal a fortement évolué ces dernières décennies , nous explique Bernard Clerfayt. Avec l’appui des communes, nous avons demandé aux Bruxellois, dans une consultation populaire, de réagir à plusieurs propositions, de nous donner aussi des pistes d’amélioration, pour nous permettre de dégager des tendances. Au total, 2.135 personnes ont répondu, ce qui nous donne une bonne base. »

[…] « Le débat est délicat , commente le ministre. Le Parlement se prononcera dans les mois qui viennent. Mais la question de cette exception est légitimement posée. Elle n’existe plus en Wallonie et en Flandre. Je rappelle aussi que la Cour constitutionnelle belge et la Cour européenne de justice estiment qu’en droit, on ne peut pas considérer que cette interdiction serait une atteinte à la liberté religieuse. » Très concrètement, le ministre aimerait inscrire cette interdiction.

[…] « Pas moins de 85 % des répondants souhaitent que l’on légifère aussi sur la mise à mort de certains invertébrés, comme les homards, les crabes, les écrevisses… » , explique le ministre, qui veut réfléchir à la question.

[…] Parmi les idées proposées par les Bruxellois, et que le ministre songe à retenir, on trouve l’instauration d’un permis de détention d’animaux. « Cette idée est déjà dans l’accord de majorité et devrait donc être inscrite dans le nouveau code. Mais elle pose des questions pratiques , détaille Bernard Clerfayt.

[…] Et pour les personnes qui seraient coupables de mauvais traitements, le ministre envisage la possibilité de « travaux d’intérêt animalier » , comme on impose déjà à certains délinquants des travaux d’intérêt général. « On pourrait, par exemple, demander à ces gens de travailler quelques heures dans un refuge. Cela servirait de période d’éducation, avant qu’ils ne puissent récupérer le droit de détenir un animal » , explique Bernard Clerfayt.

[…] L’idée est de créer des espaces où les chiens pourraient se promener en liberté, sans risquer d’ennuyer les autres usagers des espaces verts. « Il y a 88.000 chiens enregistrés à Bruxelles, dans un environnement urbain très dense. Cela me paraît utile que le futur code intègre cette notion d’espace de liberté » , appuie le ministre.