41% des Bruxellois formés sont chercheurs d’emploi de longue durée

Communiqué de presse

De nombreuses études le prouvent : la formation a un impact direct sur la mise à l’emploi. Très logiquement, le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, mise donc sur la formation pour permettre aux Bruxellois de décrocher un emploi. Un objectif qui se transcrit dans les chiffres, puisque le nombre de chercheurs d’emploi formés n’a cessé d’augmenter et passe de 11.818 en 2018 à 14.023 en 2022, dont 41% de chercheurs d’emploi de longue durée.

Pour permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, le plus grand défi est de faire monter en gamme le niveau de compétences des chercheurs d’emploi. Pour y arriver, la formation reste le principal levier à activer.

« Je veux que l’accompagnement d’Actiris mise plus et plus vite sur la formation. C’est l’objectif du bilan de compétences : objectiver le niveau des chercheurs d’emploi pour ensuite qu’ils s’inscrivent dans un parcours. C’est déjà d’application pour les jeunes et ce le sera aussi pour les chercheurs d’emploi de longue durée. Après plusieurs mois consécutifs sans emploi, il faut remettre à niveau ses compétences pour réintégrer le marché de l’emploi », explique Bernard Clerfayt.

Parmi les 14.023 Bruxellois qui ont suivi une formation en 2022, 5.802 sont inscrits chez Actiris depuis plus d’un an.

Autre constat : les femmes sont de plus en plus nombreuses à se former. On dénombre 7.382 femmes formés en 2022, soit plus de la moitié des chercheurs d’emploi.

« C’est un signal positif, car on remarque que le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes et cet écart est d’autant plus important à Bruxelles. Mon objectif est d’aller au-delà des nombreux obstacles qui éloignent les femmes de l’emploi en renforçant leur accès à la formation », conclu le Ministre amarante.

Indemnités de formation

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "Solution : augmenter et défiscaliser l’indemnité de formation".

Extraits de l'article publié par Le Soir

« Nous avons un très bon taux de sortie de formation : 75,9 % des stagiaires », souligne Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation (BF). « Cela montre que ce que nous avons mis en place fonctionne. » Car face à la précarité des stagiaires qui apparaissait déjà dans les chiffres 2015 du nombre de BIM (45,7 %), l’office régional n’est pas resté bras croisés.

[…] Mais face à la précarité, le nerf de la guerre reste l’argent. « Trois Bruxellois en formation sur cinq vivent dans la précarité », constate Bernard Clerfayt. « Il était donc urgent de doubler le montant de l’indemnité de formation pour atteindre deux euros par heure, sans pénaliser fiscalement les stagiaires. » Le ministre a d’ailleurs interpellé le ministre des Finances à ce sujet. « Parce que se former, c’est accéder plus rapidement à l’emploi et ainsi sortir de la pauvreté. » P.Lt

Recommandations de L'OCDE pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi

Actualité
Recommandations de L'OCDE pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi

L’OCDE consacre sa dernière publication pour la création locale d’emplois et de développement économique à la Région bruxelloise. Intitulée « Promouvoir les talents à Bruxelles », l’étude fait des recommandations pour permettre d’augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi. Un objectif qui rencontre celui de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Le taux d’emploi en Région bruxelloise ne cesse de progresser. Et atteint son niveau le plus élevé depuis la création de la Région bruxelloise : 65,2 %. Comparé aux données qui précèdent la crise sanitaire, il s'agit d'une augmentation de 3,5%.

Et les perspectives économiques sont plutôt bonnes. Selon l’Ibsa, le taux d’emploi augmenterait plus rapidement à Bruxelles qu’en Flandre ou en Wallonie pour atteindre 68,9% en 2028.

L’OCDE est une référence en matière d’études économiques. « En commandant cette étude, je voulais qu’un œil extérieur puisse porter un regard critique sur les forces et faiblesses des politiques d’emploi et formation et nous fasse part de recommandations permettant d’améliorer plus encore le taux d’emploi bruxellois », explique Bernard Clerfayt.

Focus sur 4 recommandations de l'OCDE

1. Simplifier la gouvernance des politiques d’emploi et de formation professionnelle

Nous avons un modèle unique parmi les pays de l’OCDE où Emploi et Formation sont entre les mains d’administrations différentes et de niveau de pouvoirs différents. Cette séparation entraîne de la complexité pour les chercheurs d’emploi qui n’ont pas d’interlocuteur unique. Ce qui « complique la recherche d’emploi et entrave l’accès aux services publics » indique l’OCDE. 

2. Prévenir le chômage de longue durée

60% des chercheurs d’emploi sont inscrits chez Actiris depuis plus d’un an. Pour éviter aux chercheurs d’emploi de s’engluer dans le chômage de longue durée, l’OCDE nous recommande de mieux activer les chercheurs d’emploi et d’accélérer les contrôles de disponibilité sur le marché de l’emploi. « La Région peut accroître les attentes qu’elle place sur les chercheurs d’emploi dans un marché du travail en tension », écrit l’OCDE. 

Mieux activer les chercheurs d’emploi, c’est l’objectif du bilan de compétences et du parcours de formation obligatoire. « Forcer un chercheur d’emploi à occuper un métier en pénurie, c’est du gaspillage. En revanche, lui dire que s’il veut décrocher un emploi, il doit se former, cela a du sens ! Pour faire monter en gamme ses compétences. Pour le rapprocher de l’emploi. Il faut une obligation de formation plutôt qu’une obligation de trouver un emploi ! », martèle Bernard Clerfayt.

Autre piste avancée par l’OCDE, réformer nos aides à l’emploi. C’est un chantier prévu encore sous cette législature afin que l’argent public bénéficie aux chercheurs d’emploi bruxellois qui éprouvent le plus de difficultés et ait un réel impact sur leur mise à l’emploi durable.

3. Soutenir l’intégration des populations migrantes

Mettre à l’emploi les populations d’origine étrangère reste un défi. Bruxelles est une ville multiculturelle et est riche de sa diversité ! Bruxelles est d’ailleurs la Région la plus volontariste en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche.

Premier constat, le processus de reconnaissance des diplômes est trop long et peu efficace. Or, 43% des chercheurs d’emploi n’ont pas d’équivalence de diplôme. L’OCDE veut que l’on encourage les employeurs à reconnaître les qualifications plutôt que le diplôme. Et donc abandonner le modèle D (Diplôme) pour évoluer vers le modèle ABC (Aptitude, Bagage, Connaissance).

La connaissance des langues est aussi un frein important à l’emploi des personnes migrantes. L’OCDE propose de développer des formations linguistiques jumelées aux formations métiers.

4. Doubler le nombre de chercheurs d’emploi en formation

« Une première démarche pour renforcer l’impact des formations impliquerait que la Région organise une enquête annuelle sur les profils auprès des employeurs », indique le rapport de l’OCDE. Et de manière générale, le rapport encourage la Région à travailler en étroite collaboration avec les employeurs pour connaître leurs besoins en termes de compétences et donc de formation.

Certains projets sont déjà à l’œuvre et les services publics mettent déjà en place des parcours formation-emploi en collaboration avec certaines entreprises. « Mais c’est clairement le type de formules à développer », enchérit Bernard Clerfayt.

« Pour permettre à plus de Bruxellois d’entrer et d’achever leur formation, nous devons revoir nos modules. Sécuriser les parcours de formation, c’est aussi proposer des formations courtes qui permettent d’acquérir des compétences minimales », conclut le Ministre.

L’OCDE formule ses recommandations pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi

Communiqué de presse

L’OCDE consacre sa dernière publication pour la création locale d’emplois et de développement économique à la Région bruxelloise. Intitulée « Promouvoir les talents à Bruxelles », l’étude fait des recommandations pour permettre d’augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi. Un objectif qui rencontre celui de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Le taux d’emploi en Région bruxelloise ne cesse de progresser. Et atteint son niveau le plus élevé depuis la création de la Région bruxelloise : 65,2 %. Comparé aux données qui précèdent la crise sanitaire, il s'agit d'une augmentation de 3,5%.

Et les perspectives économiques sont plutôt bonnes. Selon l’Ibsa, le taux d’emploi augmenterait plus rapidement à Bruxelles qu’en Flandre ou en Wallonie pour atteindre 68,9% en 2028.

L’OCDE est une référence en matière d’études économiques. « En commandant cette étude, je voulais qu’un œil extérieur puisse porter un regard critique sur les forces et faiblesses des politiques d’emploi et formation et nous fasse part de recommandations permettant d’améliorer plus encore le taux d’emploi bruxellois », explique Bernard Clerfayt.

Focus sur 4 recommandations.

1. Simplifier la gouvernance des politiques d’emploi et de formation professionnelle

Nous avons un modèle unique parmi les pays de l’OCDE où Emploi et Formation sont entre les mains d’administrations différentes et de niveau de pouvoirs différents. Cette séparation entraîne de la complexité pour les chercheurs d’emploi qui n’ont pas d’interlocuteur unique. Ce qui « complique la recherche d’emploi et entrave l’accès aux services publics » indique l’OCDE. 

2. Prévenir le chômage de longue durée

60% des chercheurs d’emploi sont inscrits chez Actiris depuis plus d’un an. Pour éviter aux chercheurs d’emploi de s’engluer dans le chômage de longue durée, l’OCDE nous recommande de mieux activer les chercheurs d’emploi et d’accélérer les contrôles de disponibilité sur le marché de l’emploi. « La Région peut accroître les attentes qu’elle place sur les chercheurs d’emploi dans un marché du travail en tension », écrit l’OCDE. 

Mieux activer les chercheurs d’emploi, c’est l’objectif du bilan de compétences et du parcours de formation obligatoire. « Forcer un chercheur d’emploi à occuper un métier en pénurie, c’est du gaspillage. En revanche, lui dire que s’il veut décrocher un emploi, il doit se former, cela a du sens ! Pour faire monter en gamme ses compétences. Pour le rapprocher de l’emploi. Il faut une obligation de formation plutôt qu’une obligation de trouver un emploi ! », martèle Bernard Clerfayt.

Autre piste avancée par l’OCDE, réformer nos aides à l’emploi. C’est un chantier prévu encore sous cette législature afin que l’argent public bénéficie aux chercheurs d’emploi bruxellois qui éprouvent le plus de difficultés et ait un réel impact sur leur mise à l’emploi durable.

3. Soutenir l’intégration des populations migrantes

Mettre à l’emploi les populations d’origine étrangère reste un défi. Bruxelles est une ville multiculturelle et est riche de sa diversité ! Bruxelles est d’ailleurs la Région la plus volontariste en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche.

Premier constat, le processus de reconnaissance des diplômes est trop long et peu efficace. Or, 43% des chercheurs d’emploi n’ont pas d’équivalence de diplôme. L’OCDE veut que l’on encourage les employeurs à reconnaître les qualifications plutôt que le diplôme. Et donc abandonner le modèle D (Diplôme) pour évoluer vers le modèle ABC (Aptitude, Bagage, Connaissance).

La connaissance des langues est aussi un frein important à l’emploi des personnes migrantes. L’OCDE propose de développer des formations linguistiques jumelées aux formations métiers.

4. Doubler le nombre de chercheurs d’emploi en formation

« Une première démarche pour renforcer l’impact des formations impliquerait que la Région organise une enquête annuelle sur les profils auprès des employeurs », indique le rapport de l’OCDE. Et de manière générale, le rapport encourage la Région à travailler en étroite collaboration avec les employeurs pour connaître leurs besoins en termes de compétences et donc de formation.

Certains projets sont déjà à l’œuvre et les services publics mettent déjà en place des parcours formation-emploi en collaboration avec certaines entreprises. « Mais c’est clairement le type de formules à développer », enchérit Bernard Clerfayt.

« Pour permettre à plus de Bruxellois d’entrer et d’achever leur formation, nous devons revoir nos modules. Sécuriser les parcours de formation, c’est aussi proposer des formations courtes qui permettent d’acquérir des compétences minimales », conclut le Ministre.

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Bilan de compétences pour les chercheurs d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, BX1 : "Le bilan de compétences désormais obligatoire pour les jeunes chercheurs d'emploi à Bruxelles"

Extraits de l'article publié par BX1:

Depuis le 1er septembre, les demandeurs d’emploi bruxellois de moins de trente ans seront systématiquement évalués sur leurs compétences professionnelles, linguistiques et numériques.

[…] "À Bruxelles, on compte 61% de chercheurs d’emploi de longue durée. 71,4% ont au maximum leur diplôme du secondaire, dans un marché exigeant où le niveau de qualification recherché est élevé. Il est urgent de faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi. Et pour y arriver, le passage par la formation ou les stages en entreprise est indispensable“, avait justifié en juin dernier le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bernard Clerfayt (DéFI)."

Article sur le site de BX1

Fusionner les organismes de formatio

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echho : "Vers un grand pôle de la formation en Wallonie?"

Extraits de l'article publié par L'Echo:

La volonté existe au niveau wallon de rassembler l’ensemble des opérateurs de formation dans un seul ensemble. Efficacité, lisibilité: les arguments semblent imparables. Est-ce le cas? L’exemple bruxellois peut en faire douter.

[…] À Bruxelles justement, le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) a pris lors de cette législature des mesures pour rapprocher le travail d’Actiris, qui dépend de la Région, et de Bruxelles Formation, qui dépend de la communauté. Si ça ne tenait qu’à lui (lire ci-contre), il fusionnerait les deux entités. Question d’efficacité... Bernard Clerfayt (DéFI): «C’est une très mauvaise idée» «C’est une très mauvaise idée ce que veut faire la Wallonie. Elle a plutôt intérêt à tout réunir .» Bernard Clerfayt (DéFI) parle en connaissance de cause. À Bruxelles, la mise à l’emploi et la formation sont du ressort de deux organismes différents. Actiris, d’une part, et Bruxelles Formation (BF), de l’autre. Et le ministre amarante le dit sans détour: c’est une mauvaise formule. «Ce modèle n’existe dans aucun autre pays européen!» La Flandre, souvent prise en exemple en matière d’emploi au niveau belge, a quant à elle tout rassemblé au sein du VDAB. « L’objectif de la formation, c’est... la mise à l’emploi. C’est un travail commun. Il faut un seul dossier par demandeur d’emploi, sans quoi on doit déployer des efforts pour communiquer les informations. C’est ce qui se passe avec le modèle actuel à Bruxelles : on a des conseils d’administration différents, des budgets différents, des systèmes informatiques différents...» Et possiblement, des ministres de tutelles différents, de partis différents. À Bruxelles, il a fallu attendre 2014 et Didier Gosuin (DéFI aussi) pour qu’un seul ministre gère conjointement les compétences emploi et formation. Lui-même en charge des deux dossiers depuis 2019, Bernard Clerfayt a tenté de faire converger un maximum les politiques d’Actiris et de BF : contrats de gestion calés dans le même calendrier, comportant un chapitre commun sur leur collaboration...

Le statut bicommunautaire de Bruxelles rend toutefois une telle fusion plus compliquée . Mais Bernard Clerfayt veut croire que c’est possible. Il le souhaite en tout cas. «Cette situation nous a été imposée par les réformes institutionnelles. Mais ce n’est pas un bon modèle. Pour moi, il faut tout intégrer au maximum , voire fusionner Bruxelles Formation et Actiris.» Quitte à assumer une asymétrie institutionnelle entre bruxellois flamands et francophones? Bernard Clerfayt prend l’exemple de Wallonie Bruxelles International (WBI) , qui gère des compétences régionales et communautaires, pour attester de la possibilité d’un tel scénario. On n’en est pas encore là. .

Plus de Bruxellois trouvent un emploi en Flandre

Actualité
Plus de Bruxellois trouvent un emploi Flandre

En cinq ans, le nombre de navetteurs bruxellois se rendant en Flandre a augmenté de 20%. Et les derniers chiffres montrent que cette tendance positive se poursuit puisque fin 2021, 56.067 Bruxellois travaillaient en Flandre. Aujourd’hui, Actiris et le VDAB veulent convaincre davantage de chercheurs d'emploi bruxellois de trouver un emploi en Flandre.

Succès pour la collaboration VDAB-Actiris

« Ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard. Bruxelles est précurseur de ce type d’accord et nous travaillons avec la Flandre depuis de nombreuses années afin d’améliorer la mise à l’emploi des Bruxellois en périphérie» relève le ministre de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt.

Autour de Bruxelles, la demande de nouveaux collaborateurs est élevée. Au cours des 12 derniers mois, les employeurs de cette région ont publié plus de 40 000 offres d'emploi auprès du VDAB.

Un potentiel important

Les secteurs qui emploient le plus de Bruxellois sont le commerce de détail, le transport et l'entreposage ainsi que les services administratifs et de soutien. Au nord-est de Bruxelles, ce sont surtout les professions scientifiques et les TIC qui emploient les Bruxellois. Au sud/sud-ouest, ce sont l'industrie et la construction.

Fin juillet, Bruxelles comptait 89.231 chercheurs d'emploi. Actiris et le VDAB veulent faire correspondre leur profil aux fortes demandes en main d’œuvre de la Flandre. Pour ce faire, il faut renforcer le niveau de compétences des Bruxellois, y compris linguistiques.

Les contraintes de l’offre de transport

« […] si l’on veut être encore plus ambitieux, il faut aussi que l’offre de transports publics permette aux Bruxellois de travailler en Flandre. Par exemple, le bassin d’emploi de l’aéroport restera inaccessible pour une quantité de Bruxellois si l’on ne peut pas y accéder en transports en commun la nuit » pointe le ministre Bernard Clerfayt.

Actiris et le VDAB, en collaboration avec Idea Consult et HIVA, ont d’ailleurs étudié le temps de trajet nécessaire pour rejoindre les communes de la périphérie en transport en commun. Si la distance physique entre Bruxelles et la périphérie est minime, force est de constater qu’il n’est pas toujours facile de se rendre en Flandre.

Pour que 2000 Bruxellois en plus trouvent un emploi en Flandre

La mobilité interrégionale entre Bruxelles et la Flandre est donc un objectif important des gouvernements bruxellois et flamand. Chaque année, ils souhaitent que 2.000 Bruxellois supplémentaires trouvent un emploi en Flandre. Un objectif augmenté de 10% chaque année.

« La mobilité interrégionale fait partie des priorités d’Actiris. Notre coopération avec le VDAB existe depuis longtemps et se renforce d’année en année, ce qui est une très bonne chose. La Flandre recherche activement de la main d’œuvre, il est donc important de sensibiliser et d’accompagner les chercheurs d’emploi bruxellois vers la périphérie bruxelloise et la Flandre de manière générale », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.