Interview sur BX1+ : crise sanitaire, emploi, pouvoirs locaux

Extrait de presse
Bernard Clerfayt sur le plateau de l'émission +d'Actu ce 18 janvier 2022

Bernard Clerfayt était sur le plateau de BX1+ ce 18 janvier 2022 dans l’émission le cadre de l’émission « + d’Actu »

Vous pouvez visionner cette émission sur le site de BX1. Ci-dessous un bref compte-rendu.

Conséquences de la crise sanitaire

Dans une contexte qui reste incertain, « la dynamique de l’emploi reste très fragile ». Si les mesures prises par le gouvernement fédéral, telles le chômage temporaire, sont interrompues, on peut craindre des difficultés dans les entreprises. « Nous avons lancé la prime Phœnix qui sert à encourager la reprise de l’emploi ».

Par ailleurs, le plan qualification emploi vise à augmenter le niveau de compétence des chercheurs d’emploi car « les emplois à Bruxelles sont de plus en plus qualifiés et la formation, c’est la voie royale pour l’emploi ».

Le nombre de chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris n’a pas explosé avec la crise, comme on aurait pu le craindre. Le chômage était en baisse depuis plusieurs années en Région bruxelloise.

À propos du chômage des jeunes

Le problème c’est la formation, le niveau d’étude. « Des jeunes arrivent sur le marché de l’emploi sans avoir terminé leurs secondaires, ou sans avoir terminé des études qualifiantes, professionnelles. Or le marché de l’emploi bruxellois est le plus exigent en termes de compétences.»

Il faut donc encourager tous ceux qui n’ont pas terminé leur cycle de reprendre leurs études ou faire valider leurs compétences. « Il y a des études très pratiques, des formations en alternance relativement courtes, de quelques mois, et bon nombre de formules souples, adaptées aux besoins de chacun. »

Les pouvoirs locaux et la Région bruxelloise

« Il y a un accord au niveau du gouvernement pour réformer la gouvernance locale. On veut diminuer le nombre d’échevins et encadrer différemment le mode de rémunération du bourgmestre et des échevins. Nous mettons aussi fin au cumul entre un député régional et un mandat local. »

Pour le Ministre des pouvoirs locaux, les futurs États généraux permettront d’aborder largement les questions liés à la gouvernance en Région bruxelloise. « On peut aussi se poser la question du fonctionnement de la Région. N’y a-t-il pas trop de mandataires ? Il y a peut-être aussi trop de ministres en Région bruxelloise.

En ce qui concerne les communes, « j’ai le sentiment qu’il y a une légitimité des communes qui assurent un pouvoir proche des gens comme il y a une légitimité pour une Région qui assume une vision large pour gérer les transports en commun, l’emploi, etc.

Les États généraux de la Région

« Le gouvernement a mandaté un groupe d’experts et de scientifiques fin de l’année dernière, qui vient de me remettre un rapport sur la liste des questions, dont celles que nous venons d’aborder. Le gouvernement doit retenir une liste de questions et la méthodologie. On veut que le débat sur une réorganisation institutionnelle de Bruxelles ne soit pas capté par les seuls partis politiques ou experts. »

L’intention, rappelle Bernard Clerfayt, est d’avoir un débat qui soit le plus large possible, où les citoyens auront leur mot à dire.