Bernard Clerfayt a présenté son ordonnance pour encadrer l’évolution de la numérisation des services publics et abordé avec les invités les enjeux importants qui y sont liés.
« Le numérique ne doit pas remplacer les autres modes d’interaction. » Le Ministre de la Transition numérique a rappelé le principe du droit au choix du mode d’interaction qu’instaure l’ordonnance Bruxelles Numérique. Pour que ce choix soit une réalité pour chacun, l’ordonnance « impose trois choses aux administrations : maintenir les trois interactions classiques, proposer un accompagnement à l’usage des interfaces et garantir l’accessibilité des interfaces aux personnes porteuses d’un handicap ».
[…]
Le numérique offre un confort et une simplification des démarches indéniables pour ceux qui font le choix de ce mode d’interaction avec les services publics. Pour les publics spécifiques aussi il existe des avantages « pour une série de personnes handicapées, ne pas devoir se déplacer à la commune est un gain ».
[…]
Répondant aux interventions de Stéphane Vanden Eede de l’asbl « Lire et Écrire », Bernard Clerfayt a rappelé que « le principe de la règle est qu’il ne faut pas, comme on l’a fait dans le secteur privé […] supprimer les autres interactions ». Et de faire référence aux expériences compliquées lors des fermetures durant le Covid qui ont accru pour certains la défiance vis-à-vis du numérique.
[…]
Le numérique, des économies possibles pour les services publics ? Ce n’est pas la question car le service public n’a pas de profits à réaliser, mais peut réattribuer les moyens. « Si plus de citoyens utilisent Internet pour faire des demandes, on a plus de temps au guichet pour s’occuper de ceux qui viennent encore au guichet ». Par ailleurs, le coût des interfaces qui devront dorénavant répondre à des contraintes précises, a aussi un impact. […]
[…]