La Police à cheval : de la tradition à la modernité

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La Police à cheval

L’utilisation des chevaux par la police lors des manifestations du Bois de la Cambre a suscité de nombreuses réactions parmi la population bruxelloise. Une pétition visant à interdire leur utilisation a circulé.

Face à l’émoi de certains, il convient de faire la transparence sur les conditions de détention et d’intervention de la Police à cheval. Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt a souhaité effectuer une visite de la caserne pour mieux comprendre le rôle de la Police à cheval.

Moins nombreux qu’autrefois, ils sont aujourd’hui une centaine

Les chevaux ont de tout temps été utilisés comme moyen de transport et naturellement, la police utilisait des chevaux pour la réalisation de ses missions. Il y a un siècle, la police comptait 3.000 chevaux. A l’heure actuelle, elle en compte une petite centaine. Ce nombre réduit est propice à la recherche pour améliorer et maintenir ses connaissances en matière de bien-être animal. Les matériaux de protection et les procédures impliquant des animaux (notamment) sont donc régulièrement réévaluées.

Pour améliorer constamment les conditions de vie des chevaux de la police à cheval

Tous les chevaux de la police passent 15 jours à 3 semaines en prairie chaque année. La police voudrait que les infrastructures offrent de meilleures conditions de vie aux chevaux et un projet d’amélioration des structures est en cours afin notamment de permettre à tous les chevaux d’avoir un accès vers l’extérieur de leur box, vers des paddock individuels.

Les chevaux ne patrouillent pas tous les jours. Il y a une alternance. Des périodes de repos et d’entrainement sont prévues. Ils sont vus par un vétérinaire tous les jours et un suivi individuel est assuré pour chaque animal.

En général, la Police à cheval a une mission dissuasive. Il est aujourd’hui exceptionnel qu’elle doive intervenir pour la dispersion d’émeutes. Précisons que les 24 chevaux ayant participé au maintien de l’ordre récemment se portent bien et qu’aucun n’a été grièvement blessé.