Former les Bruxellois au numérique, une question de solidarité

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Former les Bruxellois au numérique

9 projets portés par des entreprises d’économie sociale ont été retenus par Bruxelles Économie Emploi (BEE)* pour former les Bruxellois au numérique. Ceux-ci incluent l’apprentissage des compétences de base et les formations professionnelles aux métiers du numérique. Un montant de 600.000 euros est alloué pour l’ensemble de ces actions.

Le ministre de la Transition numérique et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt avait proposé au gouvernement bruxellois le lancement d’un appel à projets pour mettre en œuvre une politique de lutte contre la fracture numérique. Au total, 26 projets ont été soumis à l’administration dont 19 étaient éligibles et furent analysés par un jury indépendant.

La vulnérabilité numérique peut entraver l’accès aux services

« Cet appel à projets doit rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Le numérique est une aubaine pour ceux qui en maîtrisent les usages, une difficulté pour les autres. Pour ceux-ci qui sont peu ou pas familiarisés avec ces outils, l’accélération de la numérisation a multiplié les obstacles et parfois entravé l’accès aux services. 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

A l’heure du « tout numérique », l’urgence de former les citoyens, notamment les travailleurs, aux usages du numérique est donc réelle. Le risque étant de voir la situation s’aggraver et toute une partie de la population exclue des échanges sociétaux.

Voici les 9 projets sélectionnés pour former les bruxellois au numérique

  • Primo Connect de Convivialités. Ce projet cible la formation numérique d’un public de primo-arrivants. 
  • HackYourSelf de BeCode. Modules de formation et d’accompagnement aux nouvelles technologies pour un public-cible sous-représenté dans l’écosystème technologique. 
  • Digital School for Women de Womenpreneur. Ce projet consiste à insérer durablement les femmes sur le marché de l’emploi via une formation en réparation et reconditionnement de smartphones et tablettes. 
  • L’aidant numérique d’Action et recherche culturelles. Ce projet consiste en un service pour accompagner la numérisation des services publics et essentiels. 
  • De l’emploi d’insertion à l’emploi par les TIC ! de Fobagra. Mise en place d’un dispositif d’accompagnement aux TIC pour les travailleurs en fin de contrat d’insertion. 
  • Hack Your Future Lab de Open Knowledge. Test d’une nouvelle méthode pédagogique pour l’ASBL qui délivre des cours de programmation informatique pour les personnes réfugiées et migrantes. 
  • Formation en informatique pour les aide-ménagères d’Espace Cultures & Développement. Mise en place de modules de formation en informatique dans le cadre d’une espace public numérique mobile. 
  • Accompagnement pour l’insertion dans le secteur tech de Molengeek. Développement d’un accompagnement professionnel des chercheurs d’emploi éloignés du marché du travail afin de créer un lien entre formation digitale et insertion professionnelle. 
  • Digiboost in de sociale economie de MAKS. Ce projet consiste à donner des cours d’informatique aux encadrants des entreprises sociales et à leurs travailleurs. 

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* BEE s’adresse tant aux entreprises qu’aux travailleurs, cette administration du Service public régional de Bruxelles pour objectif de développer l'économie et l'emploi. Accéder au site de Bruxelles Économie Emploi.

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600.000 € pour développer les compétences numériques des Bruxellois

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Formation professionnelle, de l’Emploi et de la Transition numérique, le gouvernement bruxellois a marqué son accord sur l’octroi d’un subside de 600.000€ pour financer 9 projets permettant d’améliorer les compétences numériques des Bruxellois. 

Le numérique est partout. Une aubaine pour ceux qui en maîtrisent les usages, une difficulté pour les autres. D’autant que la crise a accéléré la numérisation de tous les pans de notre société, où 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

A l’heure du « tout au numérique », l’urgence de former les citoyens, notamment les travailleurs, aux usages du numérique est donc réel. Au risque de voir la situation s’aggraver et toute une partie de la population exclue des échanges sociétaux. 

C’est pourquoi, Bernard Clerfayt, a lancé un appel à projet d’un montant de 600.000€ à destination des entreprises d’économie sociale, afin de soutenir financièrement des projets formant les citoyens au numérique. 

Trois types de projets étaient visés :

  • La formation aux nouvelles technologies : de l’apprentissage de base de notions d’informatique à la formation professionnelle aux métiers IT en passant par l’utilisation des services en ligne. 
  • La Lutte contre la fracture numérique.
  • L’inclusion numérique via l’accès à des outils informatiques. 

Au total, 26 projets ont été soumis à l’administration dont 19 étaient éligibles. Après une analyse stricte, 9 projets ont été retenus par un jury indépendant et se partagent les 600.000€

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre ceux qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent ceux qui ne possèdent pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Les 9 projets lauréats

  • Primo Connect de Convivialités. Ce projet cible la formation numérique d’un public de primo-arrivants. 
  • HackYourSelf de BeCode. Modules de formation et d’accompagnement aux nouvelles technologies pour un public-cible sous-représenté dans l’écosystème technologique. 
  • Digital School for Women de Womenpreneur. Ce projet consiste à insérer durablement les femmes sur le marché de l’emploi via une formation en réparation et reconditionnement de smartphones et tablettes. 
  • L’aidant numérique d’Action et recherche culturelles. Ce projet consiste en un service pour accompagner la numérisation des services publics et essentiels. 
  • De l’emploi d’insertion à l’emploi par les TIC ! de Fobagra. Mise en place d’un dispositif d’accompagnement aux TIC pour les travailleurs en fin de contrat d’insertion. 
  • Hack Your Future Lab de Open Knowledge. Test d’une nouvelle méthode pédagogique pour l’ASBL qui délivre des cours de programmation informatique pour les personnes réfugiées et migrantes. 
  • Formation en informatique pour les aide-ménagères d’Espace Cultures & Développement. Mise en place de modules de formation en informatique dans le cadre d’une espace public numérique mobile. 
  • Accompagnement pour l’insertion dans le secteur tech de Molengeek. Développement d’un accompagnement professionnel des chercheurs d’emploi éloignés du marché du travail afin de créer un lien entre formation digitale et insertion professionnelle. 
  • Digiboost in de sociale economie de MAKS. Ce projet consiste à donner des cours d’informatique aux encadrants des entreprises sociales et à leurs travailleurs. 

Plus d’infos ? 
Pauline Lorbat - 0485 89 47 45

Dans cette crise, le numérique est la constante. Et vous, comment ça va avec les applications en ligne ?

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Sondage à propos de l'utilisation du Covid Safe Ticket

En trois clics, dites-nous où vous en êtes. Cela nous aidera à orienter les actions pour aider les Bruxellois à prendre ces outils plus facilement en main. Voici notre sondage Covid Safe Ticket.

>>> Participez à notre sondage Covid Safe Ticket ICI.

Si les mesures sanitaires fluctuent selon les rebonds de cette pandémie, la pertinence des outils en ligne pour mener une vie quotidienne dans les meilleures conditions possibles est, quant à elle, acquise et durable.

Alors, nous trouvons important de savoir où en sont les Bruxellois avec ces outils. Avez-vous pu facilement installer votre Covid Safe Ticket ? Et pour afficher vos vaccinations ou tests, pas de soucis ?

Aider les Bruxellois au plus vite sans perdre de vue le long terme

Que ce soit pour la vaccination ou pour obtenir son Covid Save Ticket, l’accès aux plateformes en ligne est la voie la plus directe. Depuis le début de cette crise, le Ministre de la Transition numérique a multiplié les initiatives pour aider les Bruxellois moins familiarisés aux interfaces numériques à acquérir les compétences nécessaires.

En mai et juin derniers, des actions ont été menées dans les communes où le taux de vaccination est le plus faible. Des animateurs multimédia ont assuré ce service dans plusieurs communes. Pédagogues, ils ont accompagné les Bruxellois les plus éloignés du numérique en leur apportant une aide immédiate. Les participants seront aussi informés sur les possibilités offertes par les Espaces Publics Numériques (EPN) à Bruxelles.

De plus, le Ministre a lancé le Plan d’Appropriation numérique. Pour ce faire, il mise sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. La fracture numérique est en effet la résultante de deux composantes, d’une part, l’accès au matériel numérique et, d’autre part, le manque de compétences numériques.

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Première édition des Rencontres du numérique

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Madame Anna Piperal et Monsieur Gilles Babinet, orateurs invités de la première édition des Rencontres du numérique

Ce 7 octobre, à la Bibliothèque Solvay, Le Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt présentait la première édition des « Rencontres du numérique – Quelles solutions numériques dans un monde à réinventer ? ».

Pour lutter contre les effets de la pandémie de Covid-19, et aujourd’hui pour mettre en place les solutions indispensables en réponse à la crise, les technologies du numérique sont essentielles. Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt veut instiller une dynamique de dialogues et d’échanges à l’occasion des Rencontres du numérique. Identifier les défis et les solutions apportées par le numérique en même temps que de faire place à une nouvelle gouvernance informatique en Région bruxelloise, plus cohérente, plus intégrée et plus transparente, voilà l’ambition des Rencontres du numérique.

Les Rencontres du numérique produiront une matière première qui alimentera le travail de construction de la nouvelle gouvernance des technologies numériques et de l’informatique qui se met en place en Région bruxelloise.

« La révolution numérique doit être un objet de dialogue. »

Le Ministre a accueilli les Directeurs Généraux de dix institutions régionales disposant des budgets IT les plus importants. Il s’est aussi félicité de l’implication d’autres directions d’administrations et de la présence d’invités « externes », issus du monde académique et du secteur privé.

L’ouverture, est une caractéristique de la démarche initiée par le Ministre, pour dépasser les limites organisationnelles et favoriser les rencontres. Car « le premier point de vigilance est d’éviter l’élitisme ». Ces technologies s’appliquent en effet dans toutes nos nouvelles pratiques comme le télétravail, le coworking, les projets collaboratifs. Elles transforment nos relations de travail, et nos relations humaines aussi. Dans ces évolutions en cours, il est important d’identifier les ruptures et d’y remédier. C’est pourquoi « La révolution numérique doit être un objet de dialogue. » a précisé Bernard Clerfayt. Le partage d’information, l’effacement des frontières dans les échanges horizontaux de savoir-faire ouvrent en effet de nouvelles perspectives pour l’organisation de la gouvernance.

Les orateurs invités à la première Rencontre du numérique

Bernard Clerfayt a accueilli et présenté l’oratrice et l’orateur de cette première soirée. Madame Anna Piperal exposa la politique de transformation numérique de son pays, l’Estonie. Directrice de l'e-Estonia Briefing Centre, le Centre exécutif et d'innovation situé à Tallinn. L’Estonie est championne de l’egouvernement. Pour Anna Piperal, digitalisation rime avec transparence, efficacité et économies. Fervente ambassadrice du "tout numérique", elle a, entre autres, soutenu l'introduction de la blockchain estonienne dans l'UE et dirigé le projet de construction de VR-Estonia, une plateforme de réalité virtuelle permettant à quiconque de plonger dans la réalité numérique estonienne

Monsieur Gilles Babinet fut le deuxième orateur invité. Il est le fondateur de nombreuses sociétés dans des domaines aussi divers que le conseil, le bâtiment, la musique mobile, la co-création (eYeka), les outils décisionnels. Il est aussi  membre de l’Institut Montaigne, enseignant à Sciences Po Paris. Il est actuellement co-Président du Conseil national du numérique, une commission consultative créée par décret du président de la République française et, depuis 10 ans, Digital Champion auprès de la Commission Européenne, il y représente la France, et ce afin de promouvoir les avantages d'une société numérique ouverte à tous.

Les dix institutions régionales disposant des budgets IT les plus importants, présentes aux Rencontres du numérique :

Actiris, Bruxelles Environnement, Bruxelles Fiscalité, Bruxelles Formation, Bruxelles Propreté, CIRB, parking.brussels, le Service Public Régional de Bruxelles (SPRB), la Commission Communautaire française (COCOF), et la STIB.

NOUVEAU : votre casier judiciaire sur IRISbox !

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Votre casier judicaire sur IRISbox

Faciliter la vie des Bruxellois, un objectif qui chaque jour devient un peu plus réalité. Il est désormais possible d’obtenir un extrait de votre casier judiciaire sur IRISbox.

Cette fonction est déjà disponible pour les habitants des communes d’Evere, de Ganshoren, de Saint-Gilles, de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek. D'autres communes suivront prochainement.

Comment accéder à votre casier judiciaire sur IRISbox ?

  1. Accédez au site IRISbox - https://irisbox.irisnet.be/irisbox/

    Accueil IRISbox
  2. Sous la rubrique « téléchargement rapide », cliquez sur le lien « Extrait de casier judiciaire.
  3. Vous êtes dirigé vers la page d’identification CSAM. Vous pouvez alors vous connecter avec un lecteur de carte d’identité, ou plus facile, avec votre smartphone après avoir téléchargé l’application « itsme » sur le store. Vous pouvez configurer cette application avec votre carte bancaire et votre digipass. D’autres moyens de connection plus ponctuels sont disponibles

    CSAM
     
  4. L’utilisation du lecteur de carte d’identité suppose que vous connaissiez le code PIN de cette carte et que vous ayez installé eID Viewer. Avec « itsme » vous introduisez votre N° de GSM, ouvrez ensuite votre application sur votre smarphone et confirmez votre connexion au site.
  5. Un peu de patience… vous arrivez sur votre page personnalisée : « Mes extraits du casier judiciaire ».

    IRISBOX - page votre casier judiciaire
  6. Cliquez sur le bouton « demande de casier judiciaire », choisissez le modèle.
  7. Votre document apparaît dans une fenêtre interne. En haut à droite du document cliquez sur le lien de téléchargement pour obtenir un fichier pdf que vous pouvez enregistrer sur votre PC et imprimer.

En plus de votre casier judiciaire sur IRISbox, bon nombre de documents sont disponibles en téléchargement rapide sur IRISbox : composition de ménage, acte de naissance, certificat de résidence, etc.

Les documents en ligne, la simplicité cachée

On pourrait se dire, quand on décortique les étapes comme nous le faisons ici, que ce n’est pas si simple. Mais le faire une fois, c’est l’adopter pour toujours ! C’est pour aider à passer cette barrière que le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a lancé le plan d’appropriation numérique avec 66 actions concrètes.

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Des agents communaux formés pour faciliter l’accès aux outils en ligne

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Une formation pour favoriser l'inclusion numérique

Côté avantages, le numérique coche toutes les cases : simple, rapide et direct. Mais ces bénéfices ne sont pas encore à la portée de tous les Bruxellois, c’est là que le bât blesse. La Région bruxelloise veut que chacun puisse se simplifier la vie grâce au digital. L’inclusion numérique est un enjeu démocratique et social.

66 actions pour mettre les bouchées doubles

Pour accompagner un maximum de citoyens et leur permettre d’accéder à ces facilités, le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a mis en place un plan d’appropriation numérique d’envergure, décliné en 66 actions concrètes.

Comprendre et détecter la précarité numérique

L’une de ces actions pour l'inclusion numérique consiste à mobiliser les agents communaux de première ligne en les formant. Ils deviennent ainsi les vecteurs de transmission pour un accès simplifié aux services en ligne. easy.brussels, l’agence bruxelloise de simplification administrative et la Coordination Inclusion Numérique de la Région Bruxelloise (CIRB), en collaboration avec Brulocalis, proposent aux agents des administrations communales des sessions de formation  « Comprendre et détecter la précarité numérique ».

Déjà près d’une centaine d’acteurs de première ligne

En juin, les 4 premières dates comptaient 44 inscrits, et à ce jour, 30 agents sont inscrits pour les premières dates de septembre alors que la capacité est de 48 participants. Ensuite, 7 workshops seront planifiés à destination des CPAS.

Les participants ayant complété l’enquête de satisfaction sont unanimes quant à la réponse apportée à leurs attentes, sur la qualité de la formation proposée. Tous recommanderont les workshops à leurs collègues. Les personnes formées sont encouragées à devenir les relais des savoir-faire auprès de leurs collègues.

Lors des formations du mois de juin, on a pu remarquer que les participants disposaient de bagages très différents et occupaient des postes de tous niveaux au sein des administrations locales.

On y parle de quoi ?

Les formations sont assurées par WeTechCare, une startup sociale qui a vocation de favoriser l’inclusion numérique en sensibilisant et en formant les acteurs de terrain. Une présentation des enjeux de l’inclusion numérique permet aux participants de prendre conscience de l’ampleur de la problématique, sans catastrophisme. Des nuances et échelles dans la précarité numérique permettent de moduler l’aide : de l’assistance au coup de pouce.

Connaître et prendre en considération les résistances est aussi la clé pour mettre en place les étapes de l’accompagnement des personnes.

Lors de la formation, les agents peuvent mieux comprendre quelle posture adopter selon le niveau de connaissance de la personne. Quelles sont les bonnes questions à poser ? Vers quelles solutions orienter la personne ? Comment lever les résistances ? Comment ouvrir le champs des possibles quant aux applications numériques en présentant tous les potentiels dans les différents aspects de la vie quotidienne ?

Enfin, les outils d’évaluation et d’orientation comme 123 digit sont présentés, de même que les structures d’accompagnement comme les Espaces publics numériques (EPN). D’ailleurs, en parallèle de ces formations à destination des agents communaux, des formations sont aussi organisées à destination des EPN par CABAN, le Collectif des Acteurs bruxellois de l’Accessibilité numérique.

Une première étape et des outils d’appropriation réutilisables

Ces premiers workshops ont aussi permis de collecter les besoins en termes d’outils à mettre à disposition pour les futures formations disponibles en ligne, de par les expériences rapportées. On pourra ainsi compléter les modules mis à disposition par l’ERAP, L’École régionale d’Administration publique de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le module « Comprendre et détecter la précarité numérique » est une première phase « générique », pour que les fondamentaux soient acquis.

Par exemple, une formation centrée sur IRISbox sera programmé : comment se connecter ? Que peut-on obtenir ? Un module complet qui pourra être décliné pour l’ERAP, pour les citoyens, pour les Espaces publics numériques (EPN) et sous forme de fiches techniques.

L’objectif est de produire des outils d’appropriation réutilisables et déclinables pour faire monter les administrations en compétence numérique au-delà de la maîtrise de leurs savoir-faire « maison ».

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Réseau régional de fibre optique

Extrait de presse
Bruxelles prête à commercialiser ses 1.000 km de fibre optique

Extraits de l'article publié par l'Echo

Trois entités vont être créées pour commercialiser le réseau de fibre optique bruxellois. Les acteurs se sont
entendus sur une mutualisation profitable.

[…] En charge des dossiers numériques à la Région, Bernard Clerfayt (DéFI) a lancé l’idée d’une mutualisation de ce réseau qui, disait-on à l’époque, était complètement sous-exploité. Six mois plus tard, un cadastre a été réalisé – le dernier datait de 2014 – et il confirme que le réseau s’est encore étendu.

[…] Altman Solon, mandaté pour l’occasion par le gouvernement bruxellois, estime qu’il faudrait 1.575 km de réseau au total pour un investissement de 189 millions d’euros. «Mais la Région ne dépensera pas un euro», prévient Bernard Clerfayt. L’extension du réseau se fera, notamment, aux frais des opérateurs télécoms intéressés de pouvoir utiliser une infrastructure existante qui assure un déploiement rapide.

[…] Elle [la Région bruxelloise] compte bien aller au bout de son idée: exploiter son propre réseau de fibre optique. Il faut dire qu’il y a de la marge dans le sous-sol bruxellois. 75% de la capacité du réseau n’est pas exploitée pour le moment et ne demande qu’à être commercialisée. Le réseau existant pourrait rapporter 1,8 million d’euros par an, s’il était commercialisé en l’état. Un montant à partager entre les différents membres du réseau. «Les recettes ne seront pas gigantesques. Le but n’est pas de faire de l’argent. L’intérêt est de créer réseau un réseau public qui stimule la concurrence», précise Bernard Clerfayt.

[…] «On pourrait assister à une baisse des prix des connexions à la fibre par la mise en place d’une concurrence
saine entre les opérateurs.»