À Zaventem, seulement 13% des postes occupés par les Bruxellois !

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Visite du Ministre de l'Emploi Bernard Clerfayt à Zaventem

Le Ministre de l’Emploi bruxellois Bernard Clerfayt rencontrait ce jeudi 26 août, dans le cadre des Voka Zomerstages, l’un des acteurs importants de l’aéroport de Zaventem, AviaPartner. Il s’en est suivi une table ronde réunissant les Ministres de l’Emploi.

À quelques kilomètres de Bruxelles…

Dans une perspective de reprise, le site de l’aéroport pourrait offrir des opportunités d’emploi pour les Bruxellois. De plus, une des dernières études disponibles, réalisée par HIVA-KUL, indique que seulement 13% des postes situés sur la zone de l’aéroport sont occupés par des Bruxellois. Pourtant, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de l’aéroport.

57.000 Bruxellois travaillent en Flandre

Le nombre de Bruxellois travaillant en Flandre a pourtant augmenté de 20 % en cinq ans, pour atteindre 57.000 en 2019. Mais c’est encore trop peu.

Bon nombre de Bruxellois pensent que se rendre en Flandre, c’est loin ou compliqué. Les a priori concernant la connaissance de la langue font aussi obstacle. On sait pourtant que de nombreux postes disponibles, soit ne requièrent pas la connaissance du néerlandais, soit des connaissances de base.

« La première solution, c’est la formation »

Avec Actiris, la Région de Bruxelles-Capitale mène régulièrement des campagnes pour sensibiliser et encourager les chercheurs d’emploi à travailler en Flandre. Il faut donc permettre aux Bruxellois d’accéder à ces emplois vacants, comme chez AviaPartner Belgium, en éradiquant les préjugés : le bilinguisme n’est pas une condition sine qua non et la distance n’est pas un obstacle.

Comme l’a rappelé le Ministre, « pour devenir un candidat compétent, la première solution est la formation. » Un nouvel accord de coopération a d’ailleurs été conclu, renforçant la collaboration entre la Flandre et la Région bruxelloise. L’objectif est simple : augmenter le nombre de Bruxellois qui partent, chaque matin, travailler en Flandre.

Cet accord est un levier important pour diminuer, d’une part, la pénurie de main-d'œuvre en Flandre et, d’autre part, le taux de chômage encore trop élevé à Bruxelles.

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