Journée mondiale des animaux : le Ministre du Bien-être animal fait le point
Extraits de l’article de la DH du ce Weekend
Ce dimanche 4 octobre est la Journée mondiale des animaux. L’occasion pour le ministre bruxellois du Bien-être animal de faire le point sur cette matière. “Bruxelles est une ville très dense, la question qui se pose donc chez nous est comment avoir des animaux, de compagnie et semi-sauvages, de façon équilibrée en ville ?” , explique Bernard Clerfayt (Défi).
[…] “Les animaux ne sont pas des jouets, c’est pourquoi nous voulons mieux gérer ceux qui sont vendus dans le commerce, trouver des alternatives à l’expérimentation sur les animaux, et les pièges à colle seront aussi interdits : même s’ils causent des nuisances, il y a d’autres façons d’attraper les rats et les souris.”
(À propos de la prolifération des rats) […] “Je pense que pour gérer au mieux ces populations, il faut comprendre les causes de leur développement plutôt que d’en éradiquer un grand nombre de temps en temps. Cet enjeu est lié à d’autres questions comme la gestion de la nourriture et des déchets : si les citoyens nourrissent les pigeons ou laissent des morceaux de poulet toute la nuit dans leurs poubelles dehors, forcément ces animaux restent et se reproduisent. Il y a un problème général de gestion de l’espace public, pointe le ministre. Je pense par ailleurs qu’il n’est pas impossible de vivre avec les renards en ville. Mais il ne faut plus les nourrir. Pour cela, les bourgmestres peuvent imposer des poubelles en dur dans certains quartiers.”
[…] “Les activités communales sont le meilleur moyen de développer sur le terrain ce qu’on veut faire.” Cette année, ce sont 92 700 euros qui sont alloués à quinze Communes. “Hormis Etterbeek, Forest, Molenbeek et Woluwe-Saint-Pierre, toutes ont répondu à l’appel avec des projets comme une prime pour stériliser son chat, la création d’espaces de liberté pour chien ou l’information du public.”
[…] “Une plateforme internet sera lancée dans le courant de l’année prochaine pour que les citoyens qui sont sensibles à cette question puissent faire des propositions qui nous permettent d’élaborer ensemble un nouveau cadre juridique du bien-être animal.”