Bien-être animal : Les NAC, au centre de l’attention de la Région bruxelloise

Communiqué de presse

Plusieurs députés de l’opposition ont déposé une proposition de résolution demandant au gouvernement bruxellois d’avancer sur la commercialisation, l’identification et la détention des NAC qui a été débattue ce matin en commission. Une demande qui entre pleinement dans les intentions du gouvernement bruxellois.

La proposition de résolution s’inscrit pleinement dans la dynamique entreprise par le gouvernement bruxellois de porter une attention particulière à la détention et à la commercialisation des nouveaux animaux de compagnie.

Celle-ci encourage notamment le gouvernement bruxellois à octroyer davantage de moyens au bien-être animal. Une demande qui a déjà été rencontrée puisque le budget consacré au bien-être animal a augmenté de 33% en 2021. Ces moyens supplémentaires permettront de renforcer notamment le service d’inspection et les contrôles.

Ensuite, l’opposition demande d’avancer sur les listes positives permettant de définir les espèces qui peuvent être détenues par des particuliers. Là encore, le gouvernement n’a pas attendu cette proposition de résolution pour prendre des décisions. Une liste positive des reptiles a été définie et est d’application depuis ce 1er juin. Parallèlement, la Région bruxelloise travaille sur une liste positive des oiseaux, des amphibiens et des poissons. Mais le nombre d’espèces concernées est à ce point important que le travail est long et demande du temps.

Enfin, la proposition encourage le gouvernement à identifier ces nouveaux animaux de compagnie, notamment selon leur dangerosité. Cette demande est déjà rencontrée puisque les listes positives tiennent entre autres compte de la dangerosité des espèces, du risque d’abandon ou encore de sa facilité à les manipuler.

« Si les intentions des députés de l’opposition sont louables, il faut savoir que toutes leurs recommandations sont soit déjà d’application, soit en cours d’élaboration ou de réflexion. Les NAC sont très tendance mais cela reste relativement nouveau. Il nous faut donc adapter la législation les concernant. Cela demande de la méthode, l’appui d’experts et du temps »,conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45