Bruxelles, «futur bassin d’emploi du pays»

Extrait de presse

Extraits de l'article publié dans Le Soir

Le taux de remplacement de la population active de la Région sera le seul du pays à être positif. Mais pour capter les nouveaux emplois créés dans et en dehors de Bruxelles-Capitale, il faudra se former, insiste Bernard Clerfayt.

[…] « Malgré le boom démographique et l’augmentation de la population active, la baisse du chômage continue », souligne Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

[…] « Bruxelles va devenir le bassin d’emploi des deux autres Régions », se félicite le ministre. L’inversion de la tendance se fait déjà sentir : désormais, les Bruxellois occupent plus de la moitié (51,6 %) des emplois régionaux. Et entre 2008 et 2018, le nombre de postes de travail a progressé de 8 % à Bruxelles, cette croissance profitant surtout aux Bruxellois (+16 %) plutôt qu’aux navetteurs (+0,8 %), explique-t-il. « Il faut donc faire en sorte que nos concitoyens soient davantage capables de capter les emplois qui se créent », poursuit Bernard Clerfayt en signalant que quelque 75.000 Bruxellois travaillent en Wallonie (24.000) et en Flandre (51.000).

[…] Face à cette flexibilité accrue du marché du travail, le ministre insiste : une solution consiste à mieux former les demandeurs d’emploi, l’emploi qualifié étant plus stable.

[…] Parmi les compétences à développer, le ministre cite prioritairement la maîtrise du néerlandais et de l’anglais.

[…] « Beaucoup d’employeurs se plaignent des pénuries de main-d’œuvre qualifiée et Actiris de ne pas recevoir assez d’offres d’emploi. De cette double insatisfaction peut naître une amélioration », espère Bernard Clerfayt en plaidant pour la mise en place de formations « sur mesure » organisées par l’Office bruxellois de l’emploi au sein des entreprises.