Les femmes et les Startups | Debrief avec Bernard Clerfayt

(Quelques points abordés lors de la rencontre avec Julie Foulon - Startup Vie)

Les métiers technologiques restent trop peu féminins. Environ 20% des métiers du digital sont investis par des femmes. Pourtant les femmes en sont les utilisatrices.

Il est intéressant de constater que 60% des personnes qui suivent des formations à distance via les plateformes numériques sont des femmes. Il y a donc un problème de disponibilité, pour être présentes.

Pour les personnes en transition professionnelle, dans le secteur du numérique on peut suivre des formations courtes, de quelques mois, qui très vite vous apprennent les techniques et vous permettent d’accéder à un métier du numérique.

Connaître les outils et les exploiter vraiment, c’est différent

Pour avancer et ouvrir ces métiers aux femmes il faut plus d’options partout et proches des gens, pour aider à passer les barrières psychologiques. Il faut aussi recourir aux services existants, aux conseillers Actiris qui peuvent orienter vers une formation, on a une offre très riche en Région bruxelloise.

Il y a une différence entre connaître les réseaux sociaux, le web et pouvoir réellement s’en servir pour rechercher un emploi. Le problème c’est de pouvoir réellement exploiter les outils qui existent. C’est là que les formations courtes prennent tout leur sens.

Quelques aspects du plan de relance

À propos du plan de relance, on relève que 17 millions sont consacrés pour créer 4 maisons d’enfants supplémentaires pour les personnes inscrites comme chercheuses d’emploi. Il y a un axe formation important dans le plan de relance. Le pôle Formation-Emploi Digital City offre toutes les compétences de base et plus pointues dont on a besoin en entreprise. Il s’adresse aux chercheurs d’emploi autant qu’aux personnes en emploi. Le test de compétences numériques pour les chercheurs d’emplois est important, de même que pour les connaissances linguistiques, chacun aura ainsi une mesure objective de ses connaissances.

L’objectif de la Région bruxelloise, avec les moyens financiers qui vont être investis, est de mettre fin aux exclusions, notamment en travaillant pour un meilleur équilibre des genres dans tous les métiers. Pour cela il faut former les équipes à la diversité en général, au sein des entreprises. Car on sait que la diversité est un vecteur de créativité et d’innovation.