Les Futurs de Bruxelles

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Repenser l’organisation et le fonctionnement des institutions bruxelloises en donnant la parole au citoyen, voilà l’objectif des Futurs de Bruxelles.

Repenser l’organisation et le fonctionnement des institutions bruxelloises en donnant la parole au citoyen, voilà l’objectif des Futurs de Bruxelles.  Elections, gestion des services publics, propreté, citoyenneté, confiance envers les mandataires… Aucun sujet n’a été oublié dans le rapport et les recommandations portées par les experts.

Pendant plusieurs mois, la Région a mené une vaste enquête sur l’avenir de Bruxelles et des 19 communes. Bruxellois, administrations, experts, juristes… tous ont été sollicités pour connaître leur avis et pouvoir mettre en place des réformes qui réussissent Bruxelles. A quelques jours de la fête de l’Iris, fête de la Région bruxelloise, penchons-nous sur les résultats.

Ce que souhaitent les Bruxellois

Ce qui ressort principalement de cette vaste enquête, c’est que les Bruxellois veulent des mesures efficaces qui ont des résultats. « Peu importe que le chat soit noir ou gris, l’important est qu’il attrape les souris », résume Bernard Clerfayt.

Ainsi, 57% des répondants souhaitent maintenir le vote obligatoire pour les élections communales et régionales, 52% trouvent que le bourgmestre doit être élu directement, 52% ne sont pas satisfaits des politiques de propreté, 64% sont fiers de leur Région. On constate aussi que les Bruxellois sont demandeurs de plus d’harmonisation entre les niveaux de pouvoir et de plus de mutualisation des moyens (aide sociale, enseignement, prévention, etc.).

Les sujets qui divisent

Enfin, si avec les Futurs de Bruxelles, il avait été rêvé que le « recours au peuple » permette d’imaginer une autre Bruxelles, cela n’est pas si clair. On constate que les Bruxellois sont très divisés sur certains sujets comme la fusion des communes ou des zones de police.

Un processus d’une envergure inédite

« Les recommandations du rapport émanent d’un processus démocratique jamais atteint à Bruxelles en termes de méthodologie, de représentativité et de diversité. Il serait à mon sens regrettable qu’elles ne servent pas de base à un engagement de toutes les forces politiques de cette Région et à la formation du futur gouvernement », conclut le Ministre amarante.