13 projets pour encourager le vote aux élections communales

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Encourager le vote aux élections communales

Au total, une enveloppe de 145.465€ a été débloquée par la Région bruxelloise pour soutenir le développement de 13 projets pour encourager le vote aux élections communales :

  • « Speed dating » politique proposé par « Le foyer des jeunes des Marolles » pour réunir les candidats de Bruxelles-Ville et les jeunes du quartier.
  • L’association « Filef N.E. » et sa campagne de sensibilisation auprès de la communauté italienne.
  • « Maks vzw » va concevoir des capsules vidéo avec des personnes porteuses d’un handicap mental qui exposeront leurs attentes des prochaines élections.
  • « Civix » diffusera sur les réseaux sociaux des vidéos sur les enjeux des élections locales.

Sensibiliser les publics concernés pour les inclure dans le processus électoral

En septembre dernier, le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt avait lancé un appel à projets à destination des associations pour encourager les Bruxellois et plus particulièrement les non-Belges, les jeunes et les personnes porteuses d’un handicap, à voter lors des élections communales.

L’indispensable information sur le droit de vote aux élections communales

Le 13 octobre 2024, les Bruxellois devront désigner leurs élus locaux. Seront-ils tous au rendez-vous ? En 2018, plus de 100.000 Bruxellois ne se sont pas rendus dans les urnes. Le taux d’absentéisme en Région bruxelloise s’élevait ainsi à 16,47%.

« Le vote est un des principes fondateurs de notre démocratie ! Bien qu’on observe une baisse du taux d’absentéisme à chaque scrutin, il reste trop élevé ! C’est un réel enjeu démocratique d’inclure tous les Bruxellois dans le processus électoral. Car ils sont les premiers à être impactés par les politiques locales », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux.

« Il y a encore une grande partie de la population qui ne perçoit pas l’intérêt du vote, car ils ne sont pas assez renseignés sur le système électoral ou ne sont tout simplement pas au courant qu’ils ont le droit de voter. Ces initiatives de terrain devront permettre à tous les Bruxellois d’exercer leur rôle de citoyen », conclut le Ministre Défi.

La Région bruxelloise soutient 13 projets pour encourager les Bruxellois à voter aux élections communales

Communiqué de presse

À l’approche du scrutin communal, le Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt, a lancé, en septembre dernier, un appel à projets à destination des associations pour encourager les Bruxellois et plus particulièrement les non-Belges, les jeunes et les personnes porteuses d’un handicap, à voter lors des élections communales. Au total, 13 projets ont été sélectionnés et soutenus à hauteur de 145.465€.

Le 13 octobre 2024, les Bruxellois devront désigner leurs élus locaux. Seront-ils tous au rendez-vous ? En 2018, plus de 100.000 Bruxellois ne se sont pas rendus dans les urnes. Le taux d’absentéisme en Région bruxelloise s’élevait ainsi à 16,47%.

« Le vote est un des principes fondateurs de notre démocratie ! Bien qu’on observe une baisse du taux d’absentéisme à chaque scrutin, il reste trop élevé ! C’est un réel enjeu démocratique d’inclure tous les Bruxellois dans le processus électoral. Car ils sont les premiers à être impactés par les politiques locales », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux.

Parmi les Bruxellois se rendant le moins aux urnes, plusieurs groupes se démarquent : les jeunes, les non-Belges et les personnes porteuses d’un handicap. Face à ce constat, le Ministre a lancé un appel à projets à destination des associations pour encourager les acteurs de proximité à développer des actions de sensibilisation

Au total, une enveloppe de 145.465€ a été débloquée par la Région bruxelloise pour soutenir le développement de 13 projets.

  • « Speed dating » politique proposé par « Le foyer des jeunes des Marolles » pour réunir les candidats de Bruxelles-Ville et les jeunes du quartier.
  • L’association « Filef N.E. » et sa campagne de sensibilisation auprès de la communauté italienne.
  • « Maks vzw » va concevoir des capsules vidéo avec des personnes porteuses d’un handicap mental qui exposeront leurs attentes des prochaines élections.
  • « Civix » diffusera sur les réseaux sociaux des vidéos sur les enjeux des élections locales.

« Il y a encore une grande partie de la population qui ne perçoit pas l’intérêt du vote, car ils ne sont pas assez renseignés sur le système électoral ou ne sont tout simplement pas au courant qu’ils ont le droit de voter. Ces initiatives de terrain devront permettre à tous les Bruxellois d’exercer leur rôle de citoyen », conclut le Ministre Défi.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Fusion des polices : « Le problème, c’est le sous-financement fédéral des zones urbaines »

Communiqué de presse

Fusionner les zones de police ! C’est la solution proposée par Ecolo-Groen pour répondre aux enjeux de sécurité à Bruxelles. Une fausse bonne idée, selon le Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt. Chiffres à l’appui, il dénonce un sous-investissement significatif du fédéral envers les zones de police urbaines. 

La police locale est composée de 181 zones de police réparties sur l’ensemble du territoire (6 à Bruxelles, 106 en Flandre et 71 en Wallonie). Elle effectue une série de missions locales comme le maintien de l’ordre public, l’intervention, la circulation ou encore le travail de quartier. Ces zones fonctionnent grâce au soutien des communes et aux dotations fédérales.  

Criminalité, trafic de drogue, règlements de comptes, etc. Ces derniers mois, les problèmes d’insécurité se sont multipliés en Région bruxelloise. La solution pour Ecolo-Groen : fusionner les zones de police. 

« Cette piste ne donnera aucun résultat ni au niveau de l’économie d’échelle ni au niveau de l’efficacité de la police. Le problème majeur de la police en Région bruxelloise, c’est surtout le sous-financement de la part du fédéral dans les grandes villes », explique Bernard Clerfayt. 

Si on regarde au niveau des dotations fédérales 2023, on constate que la dotation par policier est inférieure dans les zones bruxelloises qu’ailleurs sur le territoire. Ainsi, le financement moyen par policier s’élève à 34.199€ à Bruxelles contre 46.630€ en Flandre et 53.890€ en Wallonie. La moyenne belge s’élève, quant à elle, à 48.999€. 

« Ce constat est d’autant plus inquiétant que la criminalité est plus élevée dans les grandes villes. Si les polices bruxelloises recevaient un financement fédéral identique à la moyenne belge, cela apporterait un montant complémentaire de 73 millions à nos zones de police. », ajoute le Ministre. 

Et d’ajouter que la proposition d’Ecolo-Groen ne prend pas en compte l’aspect multidimensionnel lié à la sécurité. 

« Les policiers ne sont pas les seuls à faire partie de la chaîne de sécurité. La politique de lutte contre la criminalité est conduite par le Parquet. Une police fusionnée ne changera donc rien à ce niveau-là. Et n’oublions pas que ce qui fait la force de la police locale, c’est sa proximité avec les habitants, sa connaissance du terrain et sa collaboration avec les acteurs de la prévention. C’est cela que nous devons renforcer », conclut Bernard Clerfayt. 

Contact ? Marine Deschouwer – 0498 14 84 48

«Le problème, c’est le sous-financement fédéral des zones urbaines.»

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Photo d'une enseigne de la police en façade d'un commissariat.

Fusionner les zones de police ! C’est la solution proposée par Ecolo-Groen pour répondre aux enjeux de sécurité à Bruxelles. Une fausse bonne idée, selon le Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, Bernard Clerfayt. Chiffres à l’appui, il dénonce un sous-investissement significatif du fédéral envers les zones de police urbaines. 

La police locale est composée de 181 zones de police réparties sur l’ensemble du territoire (6 à Bruxelles, 106 en Flandre et 71 en Wallonie). Elle effectue une série de missions locales comme le maintien de l’ordre public, l’intervention, la circulation ou encore le travail de quartier. Ces zones fonctionnent grâce au soutien des communes et aux dotations fédérales.

Le financement moyen par policier est le plus bas à Bruxelles

Criminalité, trafic de drogue, règlements de comptes, etc. Ces derniers mois, les problèmes d’insécurité se sont multipliés en Région bruxelloise. La solution pour Ecolo-Groen : fusionner les zones de police. 

« Cette piste ne donnera aucun résultat ni au niveau de l’économie d’échelle ni au niveau de l’efficacité de la police. Le problème majeur de la police en Région bruxelloise, c’est surtout le sous-financement de la part du fédéral dans les grandes villes », explique Bernard Clerfayt. 

Si on regarde au niveau des dotations fédérales 2023, on constate que la dotation par policier est inférieure dans les zones bruxelloises qu’ailleurs sur le territoire. Ainsi, le financement moyen par policier s’élève à 34.199€ à Bruxelles contre 46.630€ en Flandre et 53.890€ en Wallonie. La moyenne belge s’élève, quant à elle, à 48.999€.

Bruxelles doublement pénalisée

« Ce constat est d’autant plus inquiétant que la criminalité est plus élevée dans les grandes villes. Si les polices bruxelloises recevaient un financement fédéral identique à la moyenne belge, cela apporterait un montant complémentaire de 73 millions à nos zones de police. », ajoute le Ministre. 

Et d’ajouter que la proposition d’Ecolo-Groen ne prend pas en compte l’aspect multidimensionnel lié à la sécurité. 

« Les policiers ne sont pas les seuls à faire partie de la chaîne de sécurité. La politique de lutte contre la criminalité est conduite par le Parquet. Une police fusionnée ne changera donc rien à ce niveau-là. Et n’oublions pas que ce qui fait la force de la police locale, c’est sa proximité avec les habitants, sa connaissance du terrain et sa collaboration avec les acteurs de la prévention. C’est cela que nous devons renforcer », conclut Bernard Clerfayt. 

Pour plus de diversité dans les administrations communales

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La Région de Bruxelles-Capitale modifie sa législation pour promouvoir la diversité dans les administrations communales. L'article est illustré par une photo de trois personnes en conversation dans un bureau.

Ce 21 mars, c’est la journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale. L’occasion de rappeler que la Région bruxelloise est l’une des plus volontaires pour lutter contre toutes les discriminations. Elle vient, sous l’impulsion de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, de modifier sa législation pour renforcer la diversité dans les administrations communales.

Qu’en est-il de la réglementation actuelle ?

Refuser d’engager un candidat à cause de sa couleur de peau, se moquer d’un collègue au sujet de son orientation sexuelle présumée, ne pas pouvoir allaiter dans un espace serein au bureau… En 2019, le Parlement bruxellois a adopté une ordonnance visant à assurer une politique de diversité dans les administrations communales et de lutte contre la discrimination dans la fonction publique locale bruxelloise. Le principe ? Octroyer un subside aux administrations sous plans diversité et qui engagent minimum 10% des candidats issus de quartiers défavorisés.

Il n’y a pas que le recrutement

Les analyses des « rapports diversité » d’Actiris et de l’enquête menée par Bruxelles Pouvoirs Locaux auprès des services ressources humaines des communes sont claires : les conditions actuelles de l’octroi du subside ne permettent pas de promouvoir efficacement la diversité dans les administrations locales. Seulement huit communes disposent d’un plan de diversité, alors qu’il s’agit pourtant d’une obligation légale permettant l’accès au subside.

« Le subside tel que prévu résume uniquement la politique de diversité à l’aspect recrutement. Or, elle doit s’étendre à la gestion du personnel, la formation, la sensibilisation ou encore la communication en interne. De plus, force est de constater que l’adresse d’un chercheur d’emploi ne reflète pas toujours sa situation sociale. Quid du genre, du handicap, de l’âge ou du diplôme ?», commente le Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt.

Plan diversité et évaluation

Face à ce constat, le Ministre amarante établit enfin un lien direct entre le subside et la mise en place d’une politique de diversité. Dorénavant, le subside sera octroyé à condition que l’administration locale s’engage à élaborer un plan diversité. Ce soutien permettra de financer les missions d’un agent de la commune, un « manager diversité », chargé du développement et la mise en œuvre du plan.

Un comité d’évaluation sera mis en place, afin de s’assurer de l’effectivité du plan diversité. En cas d’évaluation négative, la commune sera inéligible au subside pendant un an.

De plus, la durée du plan est prolongée de deux à trois ans, afin d’accorder plus de temps aux administrations pour mettre en œuvre concrètement les actions du plan. 

Ces nouvelles dispositions sont intégrées au Code bruxellois de l’égalité, de la non-discrimination et de la promotion de la diversité.

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La Région bruxelloise renforce sa législation pour plus de diversité dans ses administrations communales

Communiqué de presse

Ce 21 mars, c’est la journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale. L’occasion de rappeler que la Région bruxelloise est l’une des plus volontaires pour lutter contre toutes les discriminations. Elle vient, sous l’impulsion de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, de modifier sa législation pour renforcer la diversité au sein des administrations communales. 

Refuser d’engager un candidat à cause de sa couleur de peau, se moquer d’un collègue au sujet de son orientation sexuelle présumée, ne pas pouvoir allaiter dans un espace serein au bureau… En 2019, le Parlement bruxellois a adopté une ordonnance visant à assurer une politique de diversité et de lutte contre la discrimination dans la fonction publique locale bruxelloise. Le principe ? Octroyer un subside aux administrations sous plans diversité et qui engagent minimum 10% des candidats issus de quartiers défavorisés.

Les analyses des « rapports diversité » d’Actiris et de l’enquête menée par Bruxelles Pouvoirs Locaux auprès des services ressources humaines des communes sont claires : les conditions actuelles de l’octroi du subside ne permettent pas de promouvoir efficacement la diversité dans les administrations locales. Seulement huit communes disposent d’un plan de diversité, alors qu’il s’agit pourtant d’une obligation légale permettant l’accès au subside.

« Le subside tel que prévu résume uniquement la politique de diversité à l’aspect recrutement. Or, elle doit s’étendre à la gestion du personnel, la formation, la sensibilisation ou encore la communication en interne. De plus, force est de constater que l’adresse d’un chercheur d’emploi ne reflète pas toujours sa situation sociale. Quid du genre, du handicap, de l’âge ou du diplôme ?», commente le Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt. 

Face à ce constat, le Ministre amarante établit enfin un lien direct entre le subside et la mise en place d’une politique de diversité. Dorénavant, le subside sera octroyé à condition que l’administration locale s’engage à élaborer un plan diversité. Ce soutien permettra de financer les missions d’un agent de la commune, un « manager diversité », chargé du développement et la mise en œuvre du plan.

Un comité d’évaluation sera mis en place, afin de s’assurer de l’effectivité du plan diversité. En cas d’évaluation négative, la commune sera inéligible au subside pendant un an.

De plus, la durée du plan est prolongée de deux à trois ans, afin d’accorder plus de temps aux administrations pour mettre en œuvre concrètement les actions du plan. 

Ces nouvelles dispositions sont intégrées au Code bruxellois de l’égalité, de la non-discrimination et de la promotion de la diversité. 

Plus d’infos ? 
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Frais de représentation des bourgmestres et échevins : la Région met des limites

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, le gouvernement bruxellois fixe le montant maximum des frais de représentation des bourgmestres et échevins. Explications. 

On se souvient tous de cette élue qui avait procédé à l’achat, entre autres, de cigarettes, pyjama et même de sous-vêtements aux frais du contribuable. Depuis la commune a défini une liste et limité les dépenses aux frais d’horeca, de représentation et achat de cadeaux protocolaires.  

De son côté, la Région bruxelloise, dans le cadre de sa tutelle sur les pouvoirs locaux, et comme l’y autorise la Nouvelle Loi Communale, a décidé de définir les montants maximums des frais de représentation et avantages de toute nature des bourgmestres et échevins selon la taille de la commune. 

Taille de la communeMontant maximum annuel bourgmestreMontant maximum annuel échevin
Jusqu’à 29.999 habitants1.000 € 500 €
De 30.000 à 49.999 habitants1.500 €750 €
De 50.000 à 99.999 habitants2.000 €1.000 €
De 100.000 à 199.999 habitants 3.000 €1.500 €
200.000 habitants et plus4.500 €2.000 €

Les frais de représentation sont des frais professionnels strictement inhérents au besoin de la fonction (frais exposés pour inviter un interlocuteur au restaurant, cadeau lors d’une visite officielle, fleurs lors d’un événement ou d’une cérémonie…). Les avantages de toute nature consistent essentiellement en la mise à disposition d’outils de travail ou de déplacement.

« Il s’agit de montants maximums. Bien évidemment le Conseil communal peut fixer des montants plus faibles mais en aucun cas, ils ne pourront dépasser ceux fixés par la Région. Les élus ont un devoir d’exemplarité. En plafonnant le montant des frais de représentation, je veux qu’ils comprennent que l’argent du contribuable, ce n’est pas de l’argent de poche », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux. 

Plus d'infos ? Pauline Lorbat – 0485 89 47 45