Intelligence artificielle : la Région bruxelloise et FARI développent 4 projets-pilotes

Communiqué de presse

En 2021, la Région bruxelloise avait décidé de se servir des fonds européens pour la relance afin de lancer, avec l’ULB et la VUB, le premier institut pour l’intelligence artificielle, FARI. Un an plus tard, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, a confié à l’Institut, la réalisation de 4 projets concrets : l’amélioration du matching entre offre et demande d’emploi, l’automatisation du contrôle des annonces de vente d’animaux sur internet, le développement d’un test de simplification administrative et l’élaboration d’une stratégie régionale pour le développement de l’intelligence artificielle à Bruxelles.

Le terme d’intelligence artificielle est aujourd’hui entré dans le langage commun. Pourtant, peu de citoyens parviennent encore à saisir les nouvelles possibilités qu’offre l’intelligence artificielle et son impact sur leur quotidien.  « L’intelligence artificielle présente de nombreux avantages pour améliorer la relation entre citoyen et administration mais également la qualité des services publics. Il faut que la Région s’approprie l’intelligence artificielle si elle veut profiter de cette technologie au bénéfice de ses citoyens », déclare Bernard Clerfayt.

La première mission confiée à FARI par la Région bruxelloise vise justement une amélioration des services publics bruxellois. La technologie doit être au service des politiques publiques. C’est pourquoi les quatre premiers projets pilotes menés par FARI et son équipe multidisciplinaire concernent des thématiques traitées par le Ministre Clerfayt.

1. Amélioration du matching entre les chercheurs d’emploi et les offres d’emploi

Lancé en octobre dernier, le projet pilote initié par FARI en collaboration avec Actiris a pour but d’étudier la solution actuelle de matching, de l’améliorer et de faire des recommandations pour proposer un outil plus simple et plus efficace. Le matching est une étape indispensable pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi. Actuellement, faire correspondre  offre et demande d’emploi rencontre plusieurs écueils ce qui a pour conséquence de limiter la visibilité de certaines auprès des chercheurs d’emploi et, dans certains cas, de proposer de mauvaises correspondances.

2. Automatisation des contrôles des annonces de vente d’animaux en ligne.

Les annonces de vente d’animaux sont soumises à un réglementation très spécifique. Avec le développement des réseaux sociaux et des sites de vente en ligne, les annonces illégales sont de plus en plus nombreuses et il n’est pas rare de voir sur les réseaux sociaux des annonces pour des animaux à vendre. Derrière celles-ci peuvent parfois se cacher des réseaux illégaux de trafic d’animaux. Le projet pilote vise donc à identifier plus rapidement les annonces illégales sur Internet et assurer le suivi nécessaire.

3. Développement d’un test de simplification administrative

Prévu dans le plan bruxellois de simplification administrative, ce test permettra de soumettre tous les nouveaux textes législatifs à une analyse « Parcours Usager ». Une étape indispensable afin de s’assurer que l’impact sur l’usager soit le plus faible possible et diminuer la charge administrative du citoyen.

4. Élaboration de la Stratégie bruxelloise de développement de l’intelligence artificielle

De nombreux projets d’intelligence artificielle ont été lancés en Région bruxelloise, témoignant de l’intérêt grandissant du monde économique mais aussi des services publics pour cette nouvelle technologie. Afin d’offrir un cadre de développement, de garantir la cohérence des projets mais aussi de tabler sur une mutualisation des connaissances, FARI et le CIRB proposeront une feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise.

« Cette collaboration nouvelle entre les administrations publiques bruxelloises et les chercheurs du monde académique est assez intéressante et permet à ces deux mondes de s’enrichir l’un de l’autre. D’une part, les administrations publiques vont pouvoir s’appuyer sur les connaissances scientifiques et technologiques de nos chercheurs reconnus. D’autre part, ces derniers pourront déployer tout le potentiel de leurs recherches pour améliorer nos services publics », conclut le Ministre Bernard Clerfayt.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45