La migration économique répond aux besoins des entreprises

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La migration économique répond aux besoins des entreprises

Ce lundi 6 novembre, la CSC protestait, devant le siège de DéFI, contre le projet d’ordonnance sur la migration économique de Bernard Clerfayt. Si le syndicat souhaite, avec ce texte, une régularisation des travailleurs sans-papier, c’est méconnaître ce qu’est la migration économique.

Une clarification nécessaire

Croire que la migration économique puisse favoriser la régularisation des sans-papiers, « c’est faire fi de la répartition des compétences ! rétorque le Ministre amarante. En aucun cas, la migration économique n’est un outil permettant de régler, par le travail, la situation du séjour d’étrangers présents sur le territoire belge  […] ».

La migration économique, de quoi s’agit-il ?

« La migration économique est un mécanisme qui permet aux employeurs de recruter des travailleurs étrangers aux compétences rares et qui ne sont pas disponibles sur le marché de l’emploi. En ce sens, la migration économique est donc un outil permettant d’améliorer l’attractivité économique de la Région et de répondre à la question des métiers en pénurie », précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En pratique, l’employeur envoie une demande de permis de travail à l’administration, Bruxelles Economie Emploi, qui s’assure que le travailleur respecte les conditions de séjour fixées par le fédéral et que son profil n’est pas disponible sur le marché de l’emploi.

Vérification de la disponibilité des compétences professionnelles

La législation actuelle a montré certaines failles, notamment liées à la complexité administrative, et pouvant mener à certains abus. Effectuer un contrôle et s’assurer de l’aspect « pénurie » du métier est donc essentiel.

Tenter ce qui est possible

Néanmoins, et parce que la migration économique est un outil de lutte contre les métiers en pénurie, la Région bruxelloise plaide auprès du fédéral pour une régularisation des sans-papier qui disposent des compétences utiles pour les métiers en pénurie.

« J’ai tenté de faire bouger les choses lors de la dernière conférence interministérielle consacrée à l’asile et la migration mais cette demande n’a pas abouti. Nous avons actionné tous les leviers possibles au niveau régional mais nous ne pouvons aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale », conclut le Ministre.