Avancées en matière de lutte contre le chômage

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "Débat des têtes de liste sur l’emploi : les pistes pour réduire le taux de chômage !"

Extraits de l'article publié par La Capitale :

Suite du débat des têtes de liste de six formations politiques à Bruxelles. Après la mobilité et la sécurité,  les candidats DéFI, PTB, MR, Les Engagés, PS et Ecolo abordent le thème de l’emploi et de la formation. 

Monsieur Clerfayt, en tant que ministre bruxellois de l’Emploi, quelles sont les avancées enregistrées en matière de lutte contre le chômage, qui reste élevé à Bruxelles, surtout parmi les jeunes dans certains quartiers ? Un mot également sur l’audit de la Cour des comptes relatif au fonctionnement d’Actiris… 
Bernard Clerfayt (DéFI) : Nous avons à Bruxelles un taux de chômage de 15 % en moyenne et de 24 % chez les jeunes. Mais quand on regarde la dynamique de l’évolution, on est dans la bonne direction. On vient d’un taux de 22 % et on a fortement diminué le chômage chez les jeunes. Nous avons instauré chez Actiris un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques pour tout nouveau chercheur d’emploi inscrit. Il sert à déterminer son parcours de recherche d’emploi ou d’amélioration de ses compétences par une formation en fonction de ses orientations. Sur les recommandations de la Cour des comptes dans le cadre de l’audit d’Actiris, une série d’entre elles sont déjà mises en œuvre (accélération de l’accueil et de l’activation des chercheurs d’emploi). J’ai déposé un nouveau texte au gouvernement sur l’accompagnement des chercheurs et un autre sur le contrôle de la disponibilité, non pas pour sanctionner mais pour aider plus rapidement la personne à renforcer ses compétences et s’orienter vers les mécanismes d’aide. Exemple : la reprise des études (avec maintien des indemnités de chômage) en vue d’un métier en pénurie : enseignant, infirmière, chauffeur, informaticien… On va améliorer la formation en alternance et on développe des formations en fonction des besoins des employeurs et des syndicats, des pôles formation-emploi.
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