10 tendances du premier baromètre sur la qualité de l’emploi bruxellois

Communiqué de presse

Il est désormais possible de mesurer la qualité de l’emploi à Bruxelles. View.brussels a réalisé, en concertation avec les partenaires sociaux, la première édition d’un baromètre sur la qualité de l’emploi bruxellois. A l’initiative du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, ce baromètre permet d’en savoir plus sur les types d’emploi présents en région bruxelloise.  Découvrez 10 tendances phares.

Les indicateurs sont au vert concernant l’emploi en Région bruxelloise : le taux d’emploi continue sa progression et le nombre de Bruxellois à l'emploi a augmenté de presque 30.000 personnes l'année dernière, soit une croissance de 6,2 %.

Ces données statistiques nous apportent des précisions quantitatives liées à l’emploi mais ne disent rien de la qualité de ces emplois.  C’est l’objectif du baromètre sur la qualité de l’emploi bruxellois.

« Le baromètre sur la qualité de l’emploi est un outil précieux. Il permet d’évaluer la qualité de l’emploi en région bruxelloise mais également de mesurer la part d’emplois précaires, l’emploi à temps partiel ou encore la part d’emploi temporaire », explique le Ministre bruxellois.

Pour mener à bien ce chantier, view.brussels a eu recours à une méthode déjà validée et approuvée par d’autres pays : le modèle WES. Celui-ci mesure la qualité de l’emploi à travers trois dimensions : le travail, l’emploi et les relations sociales. Type de contrat, revenus, flexibilité du lieu de travail, charge émotionnelle du travail, accès à la formation, primes…. Au total, une vingtaine d’indicateurs ont été ciblés.

10 tendances du baromètre propres à l’emploi en Région bruxelloise :

  1. Le taux de sortie vers l’emploi des chercheurs d’emploi bruxellois continue sa croissance et passe de 21,1 % en 2019 à 27,3 % en 2020. Mais ce taux varie en fonction du sexe, de l’âge ou du niveau d’étude. Ainsi ce sont les moins de 30 qui présentent un taux de sortie vers l’emploi le plus élevé. 
  2. Le salaire mensuel brut est plus élevé à Bruxelles : il s’élevait pour les travailleurs à temps plein à 4.596 € en 2020 contre 3.801 € en Flandre et 3.587 € en Wallonie.
  3. Les travailleurs à temps plein avec un CDI gagnent en moyenne plus que les travailleurs à temps plein avec un CDD. Cet écart est d’autant plus élevé à Bruxelles

( +63,4%) que dans les autres régions (+- 41 %).

  1. Il existe des disparités salariales en fonction du sexe et de la région. Si en Flandre et en Wallonie, les travailleuses à temps plein gagnent en moyenne plus que leurs homologues masculins, ce n’est pas le cas en Région bruxelloise où un écart salarial subsiste au détriment des femmes.
  2. L’emploi salarié temporaire est relativement peu répandu à Bruxelles puisqu’il représente 9,4% de l’emploi total en 2020 (contre 9,4% aussi en Flandre et 12,8% en Wallonie) Et sont particulièrement présents dans certains secteurs d’activités bruxellois tels que l’enseignement (23,5%).
  3. La part des contrats à temps partiels est moins importante à Bruxelles (18,9 %) qu’en Wallonie (25%) et en Flandre (26,8 %). Néanmoins, ces types de contrat continuent à concerner d’avantage les femmes (28,9 % en 2020).
  4. Les travailleurs bruxellois possédant un diplôme de l’enseignement supérieur sont plus nombreux à Bruxelles (60,5%) qu’en Flandre (48,4%) et qu’en Wallonie (49%).
  5. Les travailleurs bruxellois ont davantage participé à la formation continue (54,4%) comparativement aux travailleurs flamands (50,8%) et wallons (44,6%). Cependant, parmi les travailleurs bruxellois, seuls 44,8% des femmes ont suivi une formation continue contre 64,4% des hommes
  6. Le télétravail est plus répandu à Bruxelles (42,7%) qu’en Flandre (28,7%) et en Wallonie (25,1%).
  7. Un peu plus de la moitié des travailleurs bruxellois (51,2%) et flamands (51,3%) ne peuvent pas décider de leurs horaires de travail, contre 58,8% en Wallonie.

« Ce baromètre est une première en Région bruxelloise. Il nous fournit des indicateurs pertinents sur la qualité des emplois. Mais il doit surtout rendre compte de l’évolution de la qualité afin, le cas échéant, de pouvoir orienter certaines politiques. C’est pourquoi, chaque année, un travail similaire, augmenté de nouvelles données, sera réalisé », ajoute le Ministre amarante.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Un marché de l'emploi hétéroclite et des compétences à rassembler

Extrait de presse
Extrait de presse, Trends : "Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi - “Dans aucun pays, les compétences sur l’emploi ne sont aussi éclatées qu’à Bruxelles”.

Extraits de l'article publié par le Trends:

L’OCDE souligne dans un rapport combien le marché bruxellois de l’emploi est un des plus polarisés au monde, écartelé entre peu qualifiés et très qualifiés, entre Belges et étrangers, entre navetteurs et Bruxellois. Mais pour affronter ces problèmes, l’éclatement institutionnel du pays n’aide pas.

[…] Le profil de Bruxelles est très particulier. Il montre une population dynamique, jeune et d’origine très diverse. Entre 2001 et 2021, la population belge a augmenté de 12% mais la population bruxelloise de 27%. En 2022, plus de la moitié de la population locale âgée de 15 à 64 ans était née à l’étranger, alors qu’on est à moins de 30% à Hambourg, Berlin ou Stockholm, et moins de 20% à Amsterdam. Et 87% des Bruxellois avaient moins de 65 ans. “On est bien au-dessus de la moyenne des pays développés (81%)”, souligne l’OCDE.

[…] Bernard Clerfayt en convient: “Aucun pays au monde n’a éclaté ces compétences comme à Bruxelles. La situation de l’emploi est déjà assez compliquée et on ne se dote pas des meilleurs instruments pour la résoudre. Ce n’est que depuis mon prédécesseur, Didier Gosuin, que c’est le même ministre qui gère à la fois la compétence de l’emploi (dépendant de la Région) et celle de la formation professionnelle (dépendant de la Cocof)”.

[…] “S’il y a une grande réforme de l’Etat, on peut rêver de mettre le dossier sur la table et essayer de davantage intégrer institutionnellement la formation professionnelle et l’accompagnement des chercheurs d’emploi, répond Bernard Clerfayt. Les Wallons ont, par exemple, fusionné ces deux compétences au sein du Forem. Nous pourrions faire de même, entre francophones, en fusionnant la formation professionnelle (Cocof) avec Actiris (Région). Les Flamands seraient-ils prêts à transférer, eux aussi, leur formation professionnelle au sein d’Actiris? Il y aurait alors un conseil de gestion avec des membres francophones et néerlandophones. Et pour les matières purement francophones, seuls les francophones voteraient. […] ”

[…] Ce ne serait pas la première fusion de ce type. “WallonieBruxelles International s’occupe des relations internationales de la Wallonie et de la Communauté française et du soutien au commerce extérieur qui est une compétence régionale”, rappelle Bernard Clerfayt.

[…] “Pour 10 chercheurs d’emploi peu qualifiés, il n’existe qu’un seul emploi leur correspondant à Bruxelles. Ceux qui disent qu’il suffirait de secouer un peu les gens pour qu’ils cherchent un boulot plus activement ont tort: avec tous les efforts possibles, nous n’arriverions à mettre au travail qu’un seul de ces demandeurs d’emploi sur 10. Si nous voulons ‘activer’ cette population, il faut travailler sur les compétences et la mobilité”, observe le ministre.

[…] 53.000 Bruxellois font désormais la navette vers la Flandre, contre 35.000 il y a 10 ans, et ce nombre augmente chaque année de 2.000 unités. […] “Beaucoup pensent que si on ne parle pas bien néerlandais, on ne pourra pas postuler pour un emploi. Or aujourd’hui, les employeurs flamands nous disent: peu importe, nous prendrons des gens qui n’ont qu’une connaissance de base et nous les aiderons à apprendre le néerlandais sur leur lieu du travail .” La seconde barrière est la mobilité. “Les flux de déplacements sont plutôt organisés pour rabattre les travailleurs de la périphérie vers Bruxelles et pas nécessairement dans l’autre sens.”

[…]  “Il nous faut passer du modèle D (diplôme) vers le modèle ABC (aptitudes, bagage, connaissances)”, conclut le ministre bruxellois de l’Emploi.

 

La migration économique répond aux besoins des entreprises

Actualité
La migration économique répond aux besoins des entreprises

Ce lundi 6 novembre, la CSC protestait, devant le siège de DéFI, contre le projet d’ordonnance sur la migration économique de Bernard Clerfayt. Si le syndicat souhaite, avec ce texte, une régularisation des travailleurs sans-papier, c’est méconnaître ce qu’est la migration économique.

Une clarification nécessaire

Croire que la migration économique puisse favoriser la régularisation des sans-papiers, « c’est faire fi de la répartition des compétences ! rétorque le Ministre amarante. En aucun cas, la migration économique n’est un outil permettant de régler, par le travail, la situation du séjour d’étrangers présents sur le territoire belge  […] ».

La migration économique, de quoi s’agit-il ?

« La migration économique est un mécanisme qui permet aux employeurs de recruter des travailleurs étrangers aux compétences rares et qui ne sont pas disponibles sur le marché de l’emploi. En ce sens, la migration économique est donc un outil permettant d’améliorer l’attractivité économique de la Région et de répondre à la question des métiers en pénurie », précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En pratique, l’employeur envoie une demande de permis de travail à l’administration, Bruxelles Economie Emploi, qui s’assure que le travailleur respecte les conditions de séjour fixées par le fédéral et que son profil n’est pas disponible sur le marché de l’emploi.

Vérification de la disponibilité des compétences professionnelles

La législation actuelle a montré certaines failles, notamment liées à la complexité administrative, et pouvant mener à certains abus. Effectuer un contrôle et s’assurer de l’aspect « pénurie » du métier est donc essentiel.

Tenter ce qui est possible

Néanmoins, et parce que la migration économique est un outil de lutte contre les métiers en pénurie, la Région bruxelloise plaide auprès du fédéral pour une régularisation des sans-papier qui disposent des compétences utiles pour les métiers en pénurie.

« J’ai tenté de faire bouger les choses lors de la dernière conférence interministérielle consacrée à l’asile et la migration mais cette demande n’a pas abouti. Nous avons actionné tous les leviers possibles au niveau régional mais nous ne pouvons aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale », conclut le Ministre.

Migration économique : Faciliter le recrutement de travailleurs étrangers pour répondre aux besoins des entreprises

Communiqué de presse

Ce matin, la CSC protestait, devant le siège de DéFI, contre le projet d’ordonnance sur la migration économique de Bernard Clerfayt. Si le syndicat souhaite, avec ce texte, une régularisation des travailleurs sans-papier, c’est méconnaître ce qu’est la migration économique. Explications. 

« La migration économique est un mécanisme qui permet aux employeurs de recruter des travailleurs étrangers aux compétences rares et qui ne sont pas disponibles sur le marché de l’emploi. En ce sens, la migration économique est donc un outil permettant d’améliorer l’attractivité économique de la Région et de répondre à la question des métiers en pénurie », précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En pratique, l’employeur envoie une demande de permis de travail à l’administration Bruxelles Economie Emploi qui s’assure que le travailleur respecte les conditions de séjour fixées par le fédéral et que son profil n’est pas disponible sur le marché de l’emploi.

Or, la législation actuelle a montré certaines failles notamment liées à la complexité administrative et pouvant mener à certains abus. Certains employeurs tentent de faire entrer sur le territoire des travailleurs étrangers en mentant sur le type d’emploi à pourvoir. Effectuer un contrôle et s’assurer de l’aspect « pénurie » du métier est donc essentiel.

D’autres y voient encore un moyen de régulariser les travailleurs sans papier.

« C’est faire fi de la répartition des compétences ! rétorque le Ministre amarante. En aucun cas, la migration économique n’est un outil permettant de régler, par le travail, la situation du séjour d’étrangers présents sur le territoire belge.  Et si par mon ordonnance, je peux faciliter la migration économique, je ne peux pas agir sur le volet régularisation qui relève intégralement du fédéral. »

Néanmoins, et parce que la migration économique est un outil de lutte contre les métiers en pénurie, la Région bruxelloise plaide auprès du fédéral pour une régularisation des sans-papier qui disposent des compétences utiles pour les métiers en pénurie.

« J’ai tenté de faire bouger les choses lors de la dernière conférence interministérielle consacrée à l’asile et la migration mais cette demande n’a pas abouti. Nous avons actionné tous les leviers possibles au niveau régional mais nous ne pouvons aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale », conclut le Ministre.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Lutte contre la discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Extrait de presse, la DH : "750.000€ pour soutenir 15 projets de lutte contre les discriminations à l'embauche".

Extraits de l'article publié par la DH:

Le gouvernement a décidé de financer, à hauteur de 750.000 euros, 15 projets visant à lutter contre les discriminations à l'embauche, a annoncé jeudi le ministre de l'Emploi Bernard Clarfayt (DéFI).

[…] « Depuis le début de cette législature, nous avons fait de Bruxelles la Région la plus volontariste en matière de lutte contre la discrimination à l'embauche...Il faut que les opportunités d'emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », a conclu Bernard Clerfayt.

Lire l'article sur le site de la DH

750.000€ pour 15 projets contre les discriminations à l’embauche

Actualité
15 projets contre les discriminations à l’embauche

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement a décidé de financer, à hauteur 750.000 euros, 15 projets visant à lutter contre les discriminations à l’embauche.

« Depuis le début de cette législature, nous multiplions les actions pour lutter contre les discriminations à l’embauche et nous avons fait de Bruxelles la Région la plus volontariste en la matière. Parce que la diversité de l’emploi doit représenter la diversité des citoyens », insiste Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

25 projets déposés

Pour combattre les discriminations à l’embauche, la Région bruxelloise a lancé un nouvel appel à projet en mars dernier. Pour cette édition, la priorité a été donnée aux projets qui luttent contre les discriminations liées au handicap ou qui soutiennent les femmes victimes de violences.

Au total, 25 projets ont été déposés et 15 d’entre eux ont été sélectionnés par un jury d’experts indépendants.

Parmi ceux-ci, « Henrijob, les jobs autrement ». Le projet consiste à créer une plateforme en ligne regroupant les offres d’emploi adaptées aux personnes handicapées. Les offres indiqueront les adaptations possibles pour l’emploi.

« Refoodgees » dont l’objectif est de faciliter l’intégration sociale et professionnelle des réfugiés en les formant ou en complétant leur formation initiale dans le secteur de l’Horeca.

Pour un recrutement plus inclusif

Enfin, certains projets s’adressent plus particulièrement aux employeurs. « Empowering Abilities » formera et soutiendra 5 entreprises à profit social bruxelloises et 15 de leurs membres du personnel dans le développement et la mise en œuvre d'une politique de recrutement non-discriminant, en mettant l'accent sur le handicap.

« Nous ne pouvons pas nous priver d’une partie des talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social. Il faut que les opportunités d’emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », conclut Bernard Clerfayt.

750.000€ pour soutenir 15 projets de lutte contre les discriminations à l’embauche

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement a décidé de financer, à hauteur 750.000 euros, 15 projets visant à lutter contre les discriminations à l’embauche. Une initiative qui doit permettre à tous les talents bruxellois d’accéder au marché du travail.

Dans son dernier rapport intitulé « Promouvoir les talents à Bruxelles », l’OCDE révèle qu’à Bruxelles, les obstacles qui éloignent les personnes issues de l’immigration du marché de l’emploi sont encore nombreux. Et c’est un fait : les chances d’accéder à un emploi ne sont pas les mêmes pour tous les talents bruxellois.

« Depuis le début de cette législature, nous multiplions les actions pour lutter contre les discriminations à l’embauche et nous avons fait de Bruxelles la Région la plus volontariste en la matière. Parce que la diversité de l’emploi doit représenter la diversité des citoyens », insiste Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Pour combattre les discriminations à l’embauche, la Région bruxelloise a lancé un nouvel appel à projet en mars dernier. Pour cette édition, la priorité a été donnée aux projets qui luttent contre les discriminations liées au handicap ou qui soutiennent les femmes victimes de violences.

Au total, 25 projets ont été déposés et 15 d’entre eux ont été sélectionnés par un jury d’experts indépendants.

Parmi ceux-ci, « Henrijob, les jobs autrement ». Le projet consiste à créer une plateforme en ligne regroupant les offres d’emploi adaptées aux personnes handicapées. Les offres indiqueront les adaptations possibles pour l’emploi.

« Refoodgees » dont l’objectif est de faciliter l’intégration sociale et professionnelle des réfugiés en les formant ou en complétant leur formation initiale dans le secteur de l’horeca.

Enfin, certains projets s’adressent plus particulièrement aux employeurs. « Empowering Abilities » formera et soutiendra 5 entreprises à profit social bruxelloises et 15 de leurs membres du personnel dans le développement et la mise en œuvre d'une politique de recrutement non-discriminant, en mettant l'accent sur le handicap.

« Nous ne pouvons pas nous priver d’une partie des talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social. Il faut que les opportunités d’emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », conclut Bernard Clerfayt.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45