Bilan de compétences et formation, portes de sortie du chômage

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La formation professionnelle pour rapprocher de l'emploi

Ce mercredi 14 juin, Bernard Clerfayt présentait son projet d’ordonnance « bilan de compétences » devant la commission affaires économiques du parlement bruxellois. Cette mesure forte mise sur la formation et consiste à renforcer l’accompagnement prodigué par Actiris qui pourra faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi.

La priorité sera donnée aux chercheurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an, les jeunes et les femmes. « J’espère que les députés soutiendront à l’unanimité ce projet d’ordonnance. Car il s’agit d’une mesure réellement utile aux Bruxellois : les accompagner à retrouver le chemin de l’emploi » relève le Ministre

La formation augmente de 17% les possibilités de trouver un emploi

Chiffres à l’appui, cette solution fonctionne. La dernière étude menée par Bruxelles Formation pour quantifier l’impact de la formation sur la mise à l’emploi est sans appel : la formation augmente de 17% les possibilités de trouver un emploi. Deux ans après leur entrée en formation, 71% des chercheurs d’emploi ont quitté le chômage pour l’emploi, contre 54%, en l’absence de formation. 

« En Région bruxelloise, l’un des défis principaux liés à la mise à l’emploi est le manque de qualification. 7 chômeurs sur 10 n’ont pas les compétences requises pour accéder à l’emploi. La solution ? Un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques pour vérifier l’adéquation des compétences des chercheurs d’emploi et leur proposer le parcours de formation adéquat », ajoute Bernard Clerfayt.

Former est plus efficace que sanctionner

La limitation des allocations de chômage est sur toutes les lèvres. Selon certains, il s’agirait de la recette magique pour augmenter le taux d’emploi. Pourtant, la conclusion d’une étude récente de l’ONEM est sans équivoque : limiter dans le temps les allocations de chômage ne garantit pas un retour vers l’emploi.

« Sanctionner les chômeurs n’aura pas d’effet sur leur mise à l’emploi. Cette mesure ne fera que déplacer le problème, puisque priver d’allocations de chômage, ils se tourneront vers le CPAS. Et si pour sortir les gens du chômage, on arrêtait de les culpabiliser et on leur offrait la possibilité de retrouver le chemin de l’emploi grâce à une idée folle : la formation », avance Bernard Clerfayt.

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