La prime de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois accessible dès ce 25 juin

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Création de bijoux, une activité artistique de renon en Région de Bruxelles-Capitale

L’allocation de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois sera accessible dès ce 25 juin sur le site www.primecovid.brussels. Cette prime avait été décidée au mois de juin pour aider un pan entier de l’économie bruxelloise aux abois depuis le début de la crise sanitaire.

En Région bruxelloise, la culture et l'activité créative contribuent à la renommée internationale de Bruxelles. Elles participent pleinement à la vie sociale et économique de la Région.

« Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être les oubliés des mesures de soutien. La Région se mobilise, aux cotés du fédéral et des Communautés, pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En Région bruxelloise, on estime que 952 organisations culturelles et créatives auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

Comment les institutions culturelles peuvent-elles obtenir cette prime ?

Pour demander la prime, les structures du secteur culturel et créatif doivent se rendre sur www.primecovid.brussels. Elles devront se munir d’une attestation bancaire relative au compte de l’entreprise, d’une photo de la carte bancaire liée au compte à vue de l’entreprise, d’une photo recto-verso de la carte d'identité du signataire de la demande et d’une déclaration sur l’honneur attestant respecter les conditions d’octroi.

Covid-19 : Le secteur culturel et créatif pourra demander la prime régionale de 2.000€ dès ce 24 juin

Communiqué de presse

Bruxelles, le 24 juin 2020 – Décidée au mois de juin par le gouvernement bruxellois, l’allocation de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois est accessible dès ce 24 juin sur le site www.primecovid.brussels. Cette prime avait été décidée pour aider un pan entier de l’économie bruxelloise aux abois depuis le début de la crise sanitaire.

La culture est importante pour le dynamisme d’une ville. En Région bruxelloise, elle y est d’ailleurs abondante. Et y apporte de nombreux avantages, aussi sur le plan social et économique. Elle contribue également à la renommée internationale de Bruxelles et à améliorer notre qualité de vie. Actuellement, le secteur culturel et créatif reste l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire du Covid-19.

Afin de soutenir ce secteur d’activité, le gouvernement bruxellois a validé l’octroi d’une prime de 2 .000€ et ses conditions d’accès.

Ainsi, la prime sera accessible aux structures du secteur culturel et créatif bruxellois organisées sous la forme d’une entreprise à but non lucratif. Elles devront disposer d’au moins un siège d’exploitation sur le territoire bruxellois, employer au maximum 5 équivalents temps plein et avoir subi des pertes de recette.

Par ailleurs, les organisations ne pourront pas avoir débuté une procédure de mise en faillite ou liquidation avant mars 2020. Et la prime ne pourra pas être cumulée avec une autre aide instaurée par tout autre niveau de pouvoir.

En Région bruxelloise, on estime que 952 organisations auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

Pour demander la prime, les structures du secteur culturel et créatif doivent se rendre sur www.primecovid.brussels. Elles devront se munir d’une attestation bancaire relative au compte de l’entreprise, d’une photo de la carte bancaire liée au compte à vue de l’entreprise, d’une photo recto-verso de la carte d'identité du signataire de la demande et d’une déclaration sur l’honneur attestant respecter les conditions d’octroi.

« Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être oubliés des mesures de soutien. La Région se mobilise, aux coté du fédéral et des Communautés, pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

«Le Gouvernement bruxellois s'est engagé à soutenir les structures du secteur culturel et créatif, nous le faisons. Ce secteur participe indéniablement au bien-être humain des Bruxellois, et plus que jamais, nous avons besoin de culture pour surmonter cette crise. Si nous voulons être la capitale européenne de la culture à un horizon de 10 ans et continuer à exister sur la scène nationale et internationale, on se doit de soutenir le terreau culturel et créatif bruxellois. Permettre aux organisations de s'en sortir financièrement est un garant de la diversité et du dynamisme culturel de notre Région. Opposons à la distanciation physique nécessaire durant cette période, une toile de rapprochement social, humain et créatif », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

« Les règles liées au coronavirus étant aujourd’hui à nouveau assouplies, nous aidons, par la biais de cette prime culturelle, à donner un nouveau départ à l’un de nos secteurs les plus touchés à Bruxelles. La vie culturelle fait partie intégrante de la vie de nos citoyens, avec des effets positifs sur d’autres secteurs tels que le tourisme ou l’horeca », explique Sven Gatz, Ministre bruxellois de l’Image de Bruxelles.

« Cette aide vient s’ajouter aux primes déjà versées par la Région bruxelloise et qui visaient notamment les entreprises actives dans le secteur culturel et récréatif. Elle est importante car elle cible cette fois spécifiquement les organisations non-marchandes du monde culturel qui en ont bien besoin », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

« Le secteur culturel donne à notre ville une image qui leur fait envie à l'étranger. Nous devons continuer à honorer cela. Cette crise frappe le secteur de manière impitoyable. Cette prime aux organisations ne constitue donc qu'une partie de l'ensemble des mesures de soutien que nous fournissons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s'épanouir comme jamais auparavant, » explique Pascal Smet, Secrétaire d’Etat en charge du Patrimoine.

 

Plus d’infos ?

Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

Nancy Ngoma – Cabinet Vervoort – 0477 75 65 82

Eva Vanhengel – Cabinet Gatz – 0476 51 21 07

Nicolas Roelens – Cabinet Trachte – 0485 89 83 95

Marc Debont – Cabinet Smet – 0473 98 08 75

«Les cinq dernières années, le nombre total d’emplois en Économie sociale a augmenté de près de 9%»

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L'économie sociale joue un rôle important en Région de Bruxelles-Capitale

Le Ministre de l’emploi Bernard Clerfayt est intervenu au sein de l'intergroupe "économie sociale" du Parlement Européen. A cette occasion il a mis l’accent sur le rôle clé des entreprises d’économie sociale pour le marché de l’emploi. Elles représentent 12 % de l’emploi en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale en 2018.

Voici la retranscription intégrale de son intervention.

La crise que nous traversons actuellement vient chambouler les fondements de notre économie.

C’est un momentum important et nécessaire pour repenser, moderniser et améliorer certains paradigmes sur lesquels reposent notre économie et donc l’emploi.

En Région de Bruxelles-Capitale, les entreprises sociales et démocratiques ont historiquement joué un rôle important dans le tissu productif régional et dans les missions d’insertion qu’elles assument au quotidien pour les publics les plus fragilisés sur le marché de l’emploi.

A Bruxelles, un cadre réglementaire novateur reconnait aujourd’hui pleinement l’économie sociale et les missions intrinsèques dévolues à ces entreprises comme secteur économique à part entière. Cette reconnaissance se base sur les critères européens EMES de :

  • Mise en œuvre d’un projet économique
  • Poursuite d’une finalité sociale
  • Exercice d’une gouvernance démocratique
  • Et d’une tension salariale modérée.

Le Gouvernement bruxellois soutient pleinement la professionnalisation du secteur de l’économie sociale dans ses missions d’insertion socio-professionnelle des chercheurs d’emploi les plus éloignés du marché de l’emploi. Cela passe par l’octroi d’un mandat et d’un financement pour la réalisation d’un programme d’insertion comme Service d’Intérêt Economique Général (SIEG).

Les entreprises sociales et démocratiques incarnent des valeurs qui permettent de répondre au plus près des besoins d’une ville région comme Bruxelles.

La Région de Bruxelles-Capitale, comme de nombreuses autres villes européennes, est confrontée à d’importantes disparités socioéconomiques sur son territoire : chômage élevé, accroissement de la pauvreté, confinement de groupes sociaux défavorisés dans des zones de pauvreté… La croissance économique, même lorsqu’elle est créatrice d’emplois, peut se faire au détriment de la cohésion des zones urbaines. Et les impacts sociaux issus de la crise du Covid-19 risquent d’accentuer le paradoxe des grandes villes qui sont productrices à la fois de richesse et de pauvreté, d’intégration et d’exclusion.

Les activités d’économie sociale jouent un rôle clé sur le marché de l’emploi.

Le dernier cahier de l’Observatoire dédié à l’Etat des lieux de l’économie sociale pour 2017- 2018 met en exergue l’importance de l’économie sociale pour l’emploi.

Les entreprises d’économie sociale représentent 12 % de l’emploi en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale en 2018 mais plus de 20 % de la création nette d’emploi en Belgique.

Ces emplois sont occupés à plus 68% par des femmes. Et prés d’1 travailleur sur 5 a plus de 55 ans.

Les cinq dernières années, le nombre total d’emplois en Economie sociale a augmenté de près de de 9 %, là où l’économie classique a connu une hausse de 2 %.

Demain avec la crise sociale qui s’annonce, ces entreprises sociales doivent être soutenues et intégrées au tissu économique européen.

A Bruxelles, 95% des entreprises sociales bruxelloises sont des associations actives dans de nombreux secteurs d’activité, et plus particulièrement dans les secteurs de la « santé humaine et action sociale », des « autres activités de services » et de l’« éducation et formation ».

Les sociétés coopératives génèrent quant à elle l’essentiel des emplois du secteur du « commerce de gros et de détail ».

Le Gouvernement bruxellois a pris des mesures fortes dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises et entrepreneurs bruxellois impactés par la lutte contre la propagation du virus COVID-19, et a rendu accessibles les aides économiques et les mesures de soutien sectoriel aux entreprises sociales d’insertion actives dans le domaine d’activités concerné pour renforcer leur capacité de résilience.  

En soutenant l’économie sociale, nous créons de la valeur ajoutée ancrée localement. En créant de la valeur ajoutée locale, nous créerons des emplois locaux et non délocalisables.  

L’Europe doit reconnaitre l’économie sociale à sa juste valeur. Cela passe également par une reconnaissance des entreprises à profit social comme des entreprises à part entière.

Nous devons capitaliser sur les missions assumées par ces entreprises sociales en matière d’insertion durable de tous les travailleurs et notamment les catégories les plus discriminés. Nous devons stimuler l’emploi des jeunes au sein des entreprises sociales. Mais aussi et surtout capitaliser sur leur capacité à s’adapter et sur leur résilience face aux aléas que l’humanité peut traverser…

L’Europe peut et doit dès aujourd’hui poser un geste fort en s’engageant auprès des entreprises sociales dans leur volonté de se professionnaliser dans l’insertion durable pour tout un chacun vers toujours plus d’autonomie.

 

Swissport Belgique : 30% des travailleurs concernés sont bruxellois

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30% des travailleurs concernés sont bruxellois par la faillite de Swissport

Le secteur aérien est frappé de plein fouet par la crise économique. Swissport annonce qu’il dépose le bilan et se déclare en faillite. 1500 emplois sont menacés, dont 30% sont occupés par des Bruxellois.

La formation et l’accompagnement des personnes qui auront perdu leur emploi seront au cœur des politiques d’emploi. « Nous nous engageons à accompagner toutes les personnes licenciées afin qu’elles puissent rebondir vers un nouvel emploi. En particulier, nous mettrons l’accent sur les métiers en pénurie et les métiers d’avenir.  Dans ce cadre, la formation sera un vecteur incontournable de la relance », déclare le Ministre bruxellois de l’emploi.

Pour le Ministre bruxellois de l’Emploi, il faut prendre en compte dès à présent, dans les plans de relance, l’ampleur des impacts de la crise sur l’emploi des bruxellois.

«Nous nous attendons à une diminution importante de l’activité économique dans plusieurs secteurs. Des situations prévisibles que nous devons anticiper dans nos plans de relance. Ceux-ci doivent s’inscrire dans le plan de relance européen pour une croissance verte, numérique et inclusive. Cette croissance est indispensable à la création d’emploi », ambitionne Bernard Clerfayt.

Swissport Belgique : 30% de travailleurs bruxellois menacés par la faillite

Communiqué de presse

Le secteur aérien est frappé de plein fouet par la crise économique qui touche la Belgique. Swissport annonce qu’il dépose le bilan et se déclare en faillite. 1500 emplois sont menacés, dont 30% sont occupés par des Bruxellois. Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, cette situation doit être anticipée dans les plans de relance au bénéfice des travailleurs.

Après la crise sanitaire, la Belgique va être touchée par une crise économique et sociale hors du commun. Certains secteurs, dont l’aérien, vont subir des dégâts d’ampleur inédite : les entreprises vont licencier et le nombre de faillite va augmenter.

« Nous nous attendons à une diminution importante de l’activité économique dans plusieurs secteurs. Des situations prévisibles que nous devons anticiper dans nos plans de relance. Ceux-ci doivent s’inscrire dans le plan de relance européen pour une croissance verte, numérique et inclusive. Cette croissance est indispensable à la création d’emploi », ambitionne Bernard Clerfayt.

La formation et l’accompagnement des personnes qui auront perdu leur emploi seront au cœur des politiques d’emploi. « Nous nous engageons à accompagner toutes les personnes licenciées afin qu’elles puissent rebondir vers un nouvel emploi. En particulier, nous mettrons l’accent sur les métiers en pénurie et les métiers d’avenir.  Dans ce cadre, la formation sera un vecteur incontournable de la relance », conclut le Ministre bruxellois de l’emploi.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

Covid-19 : Les mesures de soutien au secteur des titres-services prolongées

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Le Gouvernement prolonge les mesures de soutien aux aide-ménagères et au secteur des titres-servicess

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a approuvé la prolongation de deux mesures de soutien au secteur des titres-services : l’aide complémentaire au chômage temporaire pour les aide-ménagères et la majoration de l’intervention régionale pour les heures de travail effectivement prestées. Parallèlement, le gouvernement bruxellois a décidé de mettre en place une formation spécifique en vue d’assurer une reprise du travail en toute sécurité.

Reprise très lente dans le secteur des titres services

Le secteur des titres-services bruxellois continue à souffrir fortement de la crise du Coronavirus. La reprise de l’activité reste très lente et les aide-ménagères sont nombreuses à ne pas avoir retrouvé un nombre d’heures de prestations équivalentes à celles d’avant la crise.

« Actuellement, à peine 30% de l’activité du secteur des titres-services a repris. Beaucoup d’utilisateurs renoncent aux prestations, soit pour des raisons de revenus, soit pour des raisons de convenance en raison du télétravail, soit en raison de la crainte de la contamination. Autant d’éléments qui justifient une prolongation des mesures de soutien », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Deux aides au secteur des titres-services seront ainsi prolongées jusqu’au 30 juin 2020. La première concerne la majoration de l’intervention régionale, passant de 14,60€ à 16,60€ pour les heures de travail prestées. La seconde vise à assurer un complément de 2,50€ brut par heure de chômage temporaire aux aide-ménagères, leur permettant d’atteindre un salaire proche de celui qu’elles perçoivent initialement.

15.264 aide-ménagères ont pu bénéficier de l’aide complémentaire

Jusqu’à présent, 15.264 aide-ménagères ont pu bénéficier de l’aide complémentaire au chômage temporaire, soit 85% des travailleurs ciblés. La Région bruxelloise a également versé une majoration de 2€ pour 65.779 heures de travail prestées.

« Protéger les plus faibles, c’est le leitmotiv qui guide les mesures de gestion de crise. Et c’est particulièrement vrai pour le secteur des titres-services où le salaire brut de base est très faible et ne dépasse guère les 1.200€.  Au total, nous débloquons près de 10.000.000€ pour continuer à soutenir le secteur et surtout ses travailleurs », explique Bernard Clerfayt.

Enfin, le gouvernement bruxellois s’est également accordé sur le financement d’une formation spécifique en vue d’assurer une reprise des activités en toute sécurité tant pour les travailleurs que pour les clients. Le coût de la formation sera entièrement pris en charge par la Région.

Covid-19 : Les mesures de soutien au secteur des titres-services prolongées

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a approuvé la prolongation de deux mesures de soutien au secteur des titres-services : l’aide complémentaire au chômage temporaire pour les aide-ménagères et la majoration de l’intervention régionale pour les heures de travail effectivement prestées. Parallèlement, le gouvernement bruxellois a décidé de mettre en place une formation spécifique en vue d’assurer une reprise du travail en toute sécurité.

Le secteur des titres-services bruxellois continue à souffrir fortement de la crise du Coronavirus. La reprise de l’activité reste très lente et les aide-ménagères sont nombreuses à ne pas avoir retrouvé un nombre d’heures de prestations équivalentes à celles d’avant la crise.

« Actuellement, à peine 30% de l’activité du secteur des titres-services a repris. Beaucoup d’utilisateurs renoncent aux prestations, soit pour des raisons de revenus, soit pour des raisons de convenance en raison du télétravail, soit en raison de la crainte de la contamination. Autant d’éléments qui justifient une prolongation des mesures de soutien », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Deux aides au secteur des titres-services seront ainsi prolongées jusqu’au 30 juin 2020. La première concerne la majoration de l’intervention régionale, passant de 14,60€ à 16,60€ pour les heures de travail prestées. La seconde vise à assurer un complément de 2,50€ brut par heure de chômage temporaire aux aide-ménagères, leur permettant d’atteindre un salaire proche de celui qu’elles perçoivent initialement.

Jusqu’à présent, 15.264 aide-ménagères ont pu bénéficier de l’aide complémentaire au chômage temporaire, soit 85% des travailleurs ciblés. La Région bruxelloise a également versé une majoration de 2€ pour 65.779 heures de travail prestées.

« Protéger les plus faibles, c’est le leitmotiv qui guide les mesures de gestion de crise. Et c’est particulièrement vrai pour le secteur des titres-services où le salaire brut de base est très faible et ne dépasse guère les 1.200€.  Au total, nous débloquons près de 10.000.000€ pour continuer à soutenir le secteur et surtout ses travailleurs », explique Bernard Clerfayt.

Enfin, le gouvernement bruxellois s’est également accordé sur le financement d’une formation spécifique en vue d’assurer une reprise des activités en toute sécurité tant pour les travailleurs que pour les clients. Le coût de la formation sera entièrement pris en charge par la Région.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45