Accord sur le budget 2023

Extrait de presse
Le gouvernement bruxellois a lui aussi un accord sur le budget

Extrait de l'article paru dans La Libre

Quelques heures après le fédéral, le gouvernement bruxellois a, lui aussi, conclu mardi son conclave budgétaire, en parvenant à un accord sur le budget 2023. Les négociations avaient été interrompues vendredi après-midi, après le claquage de porte de Bernard Clerfayt (Défi), ministre de l’Emploi, qui avait jugé le budget titres-services insuffisant et craignait de voir 1 500 emplois passer à la trappe.

“La ligne de force, ce que ce budget tente de faire, c’est de protéger le mieux possible les gens, dans la mesure des moyens budgétaires disponibles à moyen terme ”, nous indique une source bruxelloise. L’accord vise également à limiter le surendettement public. Plusieurs points sont à souligner. Le gouvernement bruxellois s’est accordé pour réduire le salaire des ministres, en s’alignant sur le fédéral, qui s’est engagé à réduire de 8 % le traitement des membres de l’exécutif.

[…] Quinze millions supplémentaires sont aussi prévus pour les communes via la dotation régionale. […] une enveloppe de 10 millions d’euros pour soutenir l’emploi.

 

 

Rejoignez les testeurs officiels de Smart Move

Actualité
Le plan de mobilité Smart Move de la Région de Bruxelles-Capitale

Des déplacements plus respectueux de l’environnement, plus économiques et moins stressants, c’est l’objectif du gouvernement bruxellois avec le plan Smart Move.

La Région de Bruxelles-Capitale est à la recherche de plusieurs centaines de personnes disposées à tester son application mobile Smart Move.

Les testeurs recherchés sont tout autant des Bruxellois que des navetteurs de Flandre et de Wallonie. Ils recevront un budget virtuel qui sera consommé au fur et à mesure des trajets et des moyens de transport utilisés. Une évaluation aura lieu fin septembre. Un test à plus grande échelle suivra en 2023.

La tarification intelligente au kilomètre est l’un des projets du plan Smart Move. Le gouvernement bruxellois veut passer d'une taxation sur la possession d'un véhicule à une tarification selon l’usage qui vise à réguler le trafic des véhicules personnels.

Mettre à disposition et diffuser des alternatives multimodales de mobilité ira de pair avec ce nouveau mode calcul de la taxe de circulation.

Limiter l'indexation des loyers : "une mesure populiste qui fait du bien à court terme, du mal à long terme"

Extrait de presse
Extrait de l'article publié par La Libre : "La limitation de l'indexation des loyers à Bruxelles, voulue par le PS, est enterrée"

Extraits de l'article publié par La Libre

[…] La proposition a été déposée ce jeudi sur la table du gouvernement. Au cours de cette réunion qui a duré plus de six heures, le PS s’est à nouveau heurté à Bernard Clerfayt (Défi), ministre de l’Emploi, et à Sven Gatz (Open VLD), ministre bruxellois du Budget.

[…] Bernard Clerfayt abonde. “Il n’y a pas de raison de prendre des mesures générales. C’est une mesure populiste qui fait du bien à court terme, du tort à long terme. Toutes les mesures de blocage ou de réduction de l’indexation découragent la construction et la rénovation. Or, il faut conserver à Bruxelles les investisseurs pour le plan Renolution.”

[…] Bernard Clerfayt a tenté une contre-proposition censée cibler les ménages les plus précaires, en liste d’attente pour un logement social. Le Schaerbeekois estime en effet que bloquer le loyer d’un “fonctionnaire européen” ne se justifie pas.

[…] Avec ce refus, le blocage de l’indexation des loyers semble bel et bien enterré. “C’est mort”, glisse une source socialiste. “ Il faut se concentrer sur les mesures plus ciblées, telles que l’allocation loyer ”, souligne Bernard Clerfayt.

[…] Le Schaerbeekois a rappelé que “ nous avons dans ce pays une augmentation automatique des revenus et des allocations sociales ”.

Limitation de l'indexation des loyers : «nous voulons une politique à long terme pour résoudre les problèmes»

Extrait de presse
Le Ministre Bernard Clerfayt intervient sur le plateau de l'émission c'est pas tous les jours dimanche au sujet de l'indexation des loyers

Le Ministre Bernard Clerfayt s’est opposé à l’intention de la Secrétaire d’État au logement de proposer une limitation de l’indexation des loyers en Région bruxelloise. Sur le plateau d’RTL-INFO, dans le cadre du magazine « C’est pas tous les jours dimanche », il explique pourquoi cette limitation à 2% serait une mauvaise bonne idée, et quels en seraient les effets néfastes pour les locataires. Voici l’essentiel de son propos :

« En Belgique, la protection contre l’inflation, c’est l’indexation automatique. On est un des rares pays qui avons ce joyaux qui protège le citoyen : l’indexation automatique des revenus, des salaires, des allocation sociales, des pensions etc.

[…]  Il y a une difficulté pour une partie des allocataires, les locataires les plus pauvres, les plus précaires. […] Mais il n’y pas de raison de limiter l’indexation des locataires aisés :  pour un eurocrate ou un chef d’entreprise à Bruxelles qui aura un salaire indexé, limiter l’indexation de son loyer, cela n’a pas beaucoup de sens. Par contre, il faut aider les locataires les plus précaires. Il faut des mécanismes qui les aident spécifiquement. Nous proposons l’extension de l’allocation loyer pour une partie importante des locataires en Région bruxelloise. Il y a d’autres formules que nous pouvons mettre en œuvre.

Le blocage des loyers a un effet inégal sur l’ensemble des locataires. Celui qui a un grand loyer va avoir un grand bénéfice du blocage et celui qui a un petit loyer un petit bénéfice. On aide donc plus les plus riches que les plus pauvres ! L’indexation n’est donc pas une mesure adaptée aux réalités que nous connaissons.

Toutes les études montrent que chaque fois que l’on limite la croissance des loyers ou que l’on bloque les loyers, cela a peut-être un effet à court terme pour les locataires qui en seraient heureux, cela paraît très populaire, mais à moyen terme, cela détruit la création de logements supplémentaires. Et ce sont les locataires les plus précaires qui en seront les victimes du fait qu’il y aura une raréfaction des logements. C’est parce que les logements sont trop rares à Bruxelles qu’ils sont trop chers. Depuis trop longtemps déjà, on ne construit pas assez de logement à Bruxelles, les chiffres sont en baisse. La limitation de l’indexation des loyers aurait un impact sympathique à court terme et désastreux à long terme. […] Nous voulons une politique à long terme pour résoudre les problèmes. »

Intégrer la formation dans le parcours du chercheur d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Les chercheurs d'emploi bruxellois bientôt obligés de se former".

Extraits de l'article paru dans L'Echo du 29 avril :

À la suite d’une série de séminaires visant à déterminer les priorités pour les deux années à venir, le gouvernement de Rudi Vervoort (PS) a présenté ce jeudi à la presse sa nouvelle feuille de route.

[…] En matière d’emploi, une nouveauté sémantique a toutefois fait son apparition puisqu’il est question de mettre en place, d’ici à la fin de la législature, l’obligation d’un bilan de compétences et d’un parcours de formation choisi et adapté pour les chercheurs d’emploi bruxellois. Interrogé en marge de la conférence de presse, Bernard Clerfayt (DéFI) explique qu’il reviendra, en effet, à Actiris de dresser, pour tous les demandeurs d’emploi un bilan des compétences linguistiques, numériques et professionnelles. Pour rappel, une partie de l’enveloppe obtenue dans le cadre du plan de relance européen servira à développer des modules de test pour objectiver le niveau des demandeurs d’emploi sur base d’un référentiel commun en langues et en numérique.

«Et puis les chercheurs d’emploi qui n’ont pas trouvé de travail après un an seront obligés de choisir une trajectoire d’acquisition de compétences supplémentaires. L’objectif est donc de monter en compétences via une obligation de formation, mais chacun sera totalement libre de choisir dans quel domaine. Par exemple, il n’est pas question de forcer quelqu’un à devenir chauffeur poids lourd sous prétexte qu’il y a une pénurie. Mais on ne pourra pas non plus se contenter d’attendre que le travail arrive tout seul», résume le ministre régional de l’Emploi et de la Formation.

Et Bernard Clerfayt d’insister sur le fait qu’il ne s’agit donc pas de sanctionner les chômeurs qui refusent un métier en pénurie, comme l’avait proposé de façon «provocatrice» le président du MR Georges-Louis Bouchez. «Si je caricature le débat politique: certains, à gauche, pensent que les chômeurs sont des victimes et d’autres, à droite, que ce sont des feignasses qui n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot. Or, même s’il peut y avoir un peu des deux, ce n’est jamais aussi caricatural. Bien sûr qu’il y a des gens compétents qui ne trouvent pas d’emploi parce qu’il n’y en a pas assez. Mais dans un marché de l’emploi concurrentiel comme à Bruxelles, il faut aussi parfois faire un effort et se former pour gagner la guerre des talents.»

À ce stade, aucun régime de sanction n’est toutefois défini pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient de se former. «Cela pourra toujours être intégré dans le processus de sanction de disponibilité à l’emploi. Mais je ne veux pas insister sur le fait que l’on va sanctionner les chômeurs, je veux expliquer que c’est dans leur intérêt de se former, que ce soit l’apprentissage d’une langue, du numérique ou de la réorientation dans une nouvelle filière. La possibilité de reprendre des études pour un métier en pénurie en conservant l’allocation chômage reste un mécanisme trop peu utilisé», déplore le ministre amarante.
Pour inciter les Bruxellois à s’accrocher dans un parcours de formation de longue durée, le revenu de formation sera porté à 3€/heure pour les métiers en pénurie. «Un accord avec le Fédéral pour défiscaliser cette indemnité de formation permettra de garantir aux chercheurs d’emploi son plein usage.»

[…]

Helpukraine.brussels: services et informations pour les réfugiés ukrainiens en Région de Bruxelles-Capitale

Actualité
Capture d'écran de la plateforme d'information helpukraine.brussels, en langue ukrainienne.

Pour les réfugiés ukrainiens, pour les Bruxellois à la recherche d’infos, et pour tous les services concernés par l’accueil des familles ukrainiennes, la Région de Bruxelles-Capitale ouvre la plateforme d’information helpukraine.brussels

En 5 langues dont l’ukrainien et le russe, tous les services utiles pour l’accueil et l’intégration des réfugiés qui fuient la guerre en Ukraine sont accessibles depuis helpukraine.brussels. Comment trouver hébergement temporaire ? Une crèche pour les enfants ? Où suivre des cours de langue ? Comment rechercher un emploi ? Etc.

Tout en un

Les réfugiés ukrainiens qui cherchent des solutions en Région de Bruxelles-Capitale trouvent ainsi sur un seul site toutes les informations émanant des administrations et des services publics régionaux et locaux. C’est Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) qui a été chargé par la Task Force régionale Ukraine de coordonner la mise en place de cette plateforme, avec la contribution des tous les services compétents.

Helpukraine.brussels, un outil pour agir ensemble

La crise humanitaire qui résulte de la guerre en Ukraine a entraîné un afflux sans précédent de réfugiés. Cette situation nécessite que l’ensemble des forces vives de la Région bruxelloise agissent ensemble pour répondre au mieux au drame des familles ukrainiennes fuyant la guerre.

La majorité des réfugiés ukrainiens peut bénéficier dans l’Union européenne d’un statut immédiat de protection. Ce statut donne accès à tous les droits d’un étranger en séjour légal : admission sur le marché du travail, accès aux services sociaux, etc.

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Source : communiqué de presse de bps.brussels

Renolution : des emplois, de la simplification

Actualité
Photo : Fresque, création de Suarez Murals. Retrouvez cette fresque au 14, Rue Nicolas Doyen à 1080 Molenbeek-Saint-Jean (gare de l’Ouest) jusqu’au 6 avril 2022.

350 millions d’euros seront investis dans la Stratégie Rénovation « Renolution » d’ici 2024 par la Région de Bruxelles-Capitale. Les nouvelles aides régionales mises à la disposition des Bruxellois, plus accessibles et mieux adaptées, amélioreront l’habitat et réduiront la facture énergétique.

Renolution : une nouvelle étape est franchie

Depuis 2008, pour tous les travaux de structure, constructions ou rénovations lourdes, la Région bruxelloise a édicté des normes strictes. Et en 2015, elle a rendu obligatoire le standard passif pour toutes les constructions neuves. Dans ce contexte, le secteur de la construction a développé un savoir-faire reconnu à l’international. Avec Renolution, nous franchissons une nouvelle étape pour réduire notre consommation d’énergie et assurer un environnement sain pour plus de Bruxellois.

La perspective de 8000 nouveaux emplois

Les 350 millions investis par la Région devraient favoriser la création de 8.000 nouveaux emplois locaux. Ce sont autant de nouvelles opportunités d’emploi pour les Bruxellois.

Renolution exigera des professionnels plus nombreux et mieux formés. Et pour ce faire, « nous avons les outils, les structures, les formations, les incitants pour former tous ceux qui souhaitent s’engager vers les métiers d’avenir de la construction et des techniques du bâtiment durable », rappelle le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt.

Le Pôle Formation Emploi Construcity

Dédié aux métiers de la Construction, Construcity est le trait d’union entre les services publics d’emploi, de formation et le secteur de la construction. Sa mission est de former les chercheurs d’emploi, les jeunes en alternance et les professionnels, aux techniques de construction durable notamment.

Mobiliser le secteur et les chercheurs d’emploi

Dans le cadre d’un plan de lutte contre les métiers en pénurie, le ministre Bernard Clerfayt va organiser une table ronde avec le secteur de la construction. Son objectif est de dégager des pistes concrètes pour sortir les métiers tels que maçon, menuisier, chauffagiste, électricien et tous les autres métiers de la construction de la liste des métiers en pénurie.

Pour les chercheurs d’emploi qui se forment dans un métier en pénurie dont font partie pour ainsi dire tous les métiers de la construction, une indemnité complémentaire de formation est portée à 3€ de l’heure.

Renolution n’oublie pas la simplification administrative

C’en est fini des primes distinctes « énergie » et « Rénovation » : une seule prime, la prime Renolution. Une seule plateforme Renolution permet le traitement en ligne avec l’affichage clair des solutions accessibles, selon les types de travaux. Les primes disponibles s’affichent selon le statut du demandeur (propriétaire, locataire, pouvoir public, commerce, …). De plus les conditions d’accès pour les bénéficiaires sont clarifiées et simplifiées. La procédure unique d’obtention de toutes les primes éligibles est aussi un gain de temps considérable.

Les primes Renolution peuvent être demandées après les travaux, sur présentation de la facture. Les règles relatives aux permis d’urbanisme restent d’application et il est indispensable de respecter toutes les conditions techniques. Parlez-en avec votre entrepreneur avant de débuter votre chantier pour vous assurer qu’elles soient bien respectées. Vous pouvez consulter ici les grandes étapes d’une rénovation pour débuter vos travaux.

Liens et autres actualités :

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Photo : Fresque, une création de Suarez Murals. Retrouvez cette fresque au 14, Rue Nicolas Doyen à 1080 Molenbeek-Saint-Jean (gare de l’Ouest) jusqu’au 6 avril 2022.