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60 millions pour soutenir les communes bruxelloises face au boom démographique

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Boom démographique en Région bruxelloise, les enfants doivent pouvoir être accueillis dans les infrastructures

1,2 millions de Bruxellois, c'est 125.000 de plus qu'il y a 10 ans. Et, selon les projections démographiques, nous serons plus de 1,3 millions en 2060.

Cette augmentation de la population va de pair avec des besoins accrus en services et en équipements collectifs : crèches, écoles, mobilité, espaces verts, etc.

Sur proposition du Ministre Bernard Clerfayt, le Gouvernement bruxellois a approuvé un projet d’arrêté pour soutenir certains projets communaux en Région bruxelloise en lien avec l’essor démographique, sur la période 2020-2022. Un montant total de 60 millions d’euros maximum est ainsi alloué aux projets d’investissements des communes bruxelloises au service de leurs habitants.

« Bruxelles, comme toutes les grandes métropoles urbaines, connait un phénomène de retour à l’urbain.  Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir habiter en ville. Ce boom démographique entraine inévitablement de nouveaux besoins en matière de petite enfance, d’infrastructures sportives et récréatives ou encore de densification raisonnée du logement. Tout en veillant à garantir l’autonomie des communes bruxelloises, j’ai voulu les aider en débloquant un montant important pour faire face aux enjeux de l’évolution démographique et améliorer la qualité de vie des Bruxellois », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux.

Les projets envisagés peuvent toucher divers secteurs tels que le logement, la petite enfance, l’offre scolaire, l’offre en infrastructures sportives ou culturelles, l’accueil du citoyen, etc. Ainsi les nouveaux moyens pourront être utilisés pour financer une nouvelle plaine de jeux, une crèche ou école communale, un projet d’acquisition de terrain ou encore la rénovation de bâtiments communaux.

En pratique, les communes bruxelloises doivent répondre à un appel à projet avant le 30 septembre 2020. Un accord leur sera transmis au plus tard le 30 octobre 2020 sur l’éligibilité des projets déposés. Pour bénéficier du soutien financier de la Région bruxelloise, les travaux doivent être commandés en 2020, 2021 ou 2022.  

Afin de veiller à ce que les 19 communes bruxelloises puissent bénéficier d’un budget suffisant, les 60 millions d’euros seront attribués en fonction de la clé de répartition employée pour la Dotation Générale aux Communes, ce qui permettra une répartition objective des moyens entre les communes bruxelloises.

Nouvelle Loi communale : première étape vers une refonte du fonctionnement des communes

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Vue panoramique de Bruxelles

Le Gouvernement bruxellois modernise les textes en vigueur relatifs aux pouvoirs locaux. Un Code bruxellois des pouvoirs locaux est d’ailleurs prévu, pour clarifier l’ensemble des textes légaux qui concernent les Pouvoirs Locaux. Première étape actuelle : dépoussiérer et toiletter la Nouvelle Loi communale, des modifications appelées des vœux des communes elles-mêmes.

« Les modifications apportées à la Nouvelle Loi Communale vont permettre un lifting nécessaire avant de procéder à des opérations de chirurgie plus lourdes : le décumul intégral, la diminution du nombre d’échevins, la valorisation du statut des bourgmestres, échevins, présidents de CPAS, conseillers communaux et conseillers de CPAS. Une réalisation optimale de ces opérations prend du temps et nécessite de procéder par étapes », indique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux.

Des modifications de fond sont apportées afin de faciliter la gestion communale : le régime d’assistance d’un mandataire atteint d’un handicap a été amélioré, un article instaure la possibilité pour le collège des bourgmestre et échevins de se réunir par vidéoconférence, les communes pourront utiliser la signature électronique. 

La Nouvelle Loi Communale constitue le texte de base du droit communal. C’est elle qui détermine la majeure partie des règles applicables dans les 19 communes bruxelloises mais également leur fonctionnement avec la Région bruxelloise. C’est l’architecture institutionnelle des communes.

«Les cinq dernières années, le nombre total d’emplois en Économie sociale a augmenté de près de 9%»

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L'économie sociale joue un rôle important en Région de Bruxelles-Capitale

Le Ministre de l’emploi Bernard Clerfayt est intervenu au sein de l'intergroupe "économie sociale" du Parlement Européen. A cette occasion il a mis l’accent sur le rôle clé des entreprises d’économie sociale pour le marché de l’emploi. Elles représentent 12 % de l’emploi en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale en 2018.

Voici la retranscription intégrale de son intervention.

La crise que nous traversons actuellement vient chambouler les fondements de notre économie.

C’est un momentum important et nécessaire pour repenser, moderniser et améliorer certains paradigmes sur lesquels reposent notre économie et donc l’emploi.

En Région de Bruxelles-Capitale, les entreprises sociales et démocratiques ont historiquement joué un rôle important dans le tissu productif régional et dans les missions d’insertion qu’elles assument au quotidien pour les publics les plus fragilisés sur le marché de l’emploi.

A Bruxelles, un cadre réglementaire novateur reconnait aujourd’hui pleinement l’économie sociale et les missions intrinsèques dévolues à ces entreprises comme secteur économique à part entière. Cette reconnaissance se base sur les critères européens EMES de :

  • Mise en œuvre d’un projet économique
  • Poursuite d’une finalité sociale
  • Exercice d’une gouvernance démocratique
  • Et d’une tension salariale modérée.

Le Gouvernement bruxellois soutient pleinement la professionnalisation du secteur de l’économie sociale dans ses missions d’insertion socio-professionnelle des chercheurs d’emploi les plus éloignés du marché de l’emploi. Cela passe par l’octroi d’un mandat et d’un financement pour la réalisation d’un programme d’insertion comme Service d’Intérêt Economique Général (SIEG).

Les entreprises sociales et démocratiques incarnent des valeurs qui permettent de répondre au plus près des besoins d’une ville région comme Bruxelles.

La Région de Bruxelles-Capitale, comme de nombreuses autres villes européennes, est confrontée à d’importantes disparités socioéconomiques sur son territoire : chômage élevé, accroissement de la pauvreté, confinement de groupes sociaux défavorisés dans des zones de pauvreté… La croissance économique, même lorsqu’elle est créatrice d’emplois, peut se faire au détriment de la cohésion des zones urbaines. Et les impacts sociaux issus de la crise du Covid-19 risquent d’accentuer le paradoxe des grandes villes qui sont productrices à la fois de richesse et de pauvreté, d’intégration et d’exclusion.

Les activités d’économie sociale jouent un rôle clé sur le marché de l’emploi.

Le dernier cahier de l’Observatoire dédié à l’Etat des lieux de l’économie sociale pour 2017- 2018 met en exergue l’importance de l’économie sociale pour l’emploi.

Les entreprises d’économie sociale représentent 12 % de l’emploi en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale en 2018 mais plus de 20 % de la création nette d’emploi en Belgique.

Ces emplois sont occupés à plus 68% par des femmes. Et prés d’1 travailleur sur 5 a plus de 55 ans.

Les cinq dernières années, le nombre total d’emplois en Economie sociale a augmenté de près de de 9 %, là où l’économie classique a connu une hausse de 2 %.

Demain avec la crise sociale qui s’annonce, ces entreprises sociales doivent être soutenues et intégrées au tissu économique européen.

A Bruxelles, 95% des entreprises sociales bruxelloises sont des associations actives dans de nombreux secteurs d’activité, et plus particulièrement dans les secteurs de la « santé humaine et action sociale », des « autres activités de services » et de l’« éducation et formation ».

Les sociétés coopératives génèrent quant à elle l’essentiel des emplois du secteur du « commerce de gros et de détail ».

Le Gouvernement bruxellois a pris des mesures fortes dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises et entrepreneurs bruxellois impactés par la lutte contre la propagation du virus COVID-19, et a rendu accessibles les aides économiques et les mesures de soutien sectoriel aux entreprises sociales d’insertion actives dans le domaine d’activités concerné pour renforcer leur capacité de résilience.  

En soutenant l’économie sociale, nous créons de la valeur ajoutée ancrée localement. En créant de la valeur ajoutée locale, nous créerons des emplois locaux et non délocalisables.  

L’Europe doit reconnaitre l’économie sociale à sa juste valeur. Cela passe également par une reconnaissance des entreprises à profit social comme des entreprises à part entière.

Nous devons capitaliser sur les missions assumées par ces entreprises sociales en matière d’insertion durable de tous les travailleurs et notamment les catégories les plus discriminés. Nous devons stimuler l’emploi des jeunes au sein des entreprises sociales. Mais aussi et surtout capitaliser sur leur capacité à s’adapter et sur leur résilience face aux aléas que l’humanité peut traverser…

L’Europe peut et doit dès aujourd’hui poser un geste fort en s’engageant auprès des entreprises sociales dans leur volonté de se professionnaliser dans l’insertion durable pour tout un chacun vers toujours plus d’autonomie.

 

Simplifier les contacts entre les Bruxellois et leurs administrations

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Simplification administrative en Région bruxelloise

Composition de ménage, certificat de bonne vie et mœurs,… trop souvent les Bruxellois doivent encore fournir aux administrations des renseignements qu’elles possèdent déjà.

Grâce à l’ordonnance baptisée « Once Only » — à Bruxelles, on dira « une fois, seulement », la Région bruxelloise est en ordre de marche pour simplifier les contacts entre ses citoyens et ses administrations.

Une fois collectées, toujours réutilisées

Il s’agit de généraliser la collecte unique des données et la réutilisation de celles-ci dans des sources authentiques (Registre National,  Banque Carrefour des Entreprises).

« La digitalisation n’est pas une fin en soi, c’est un levier indispensable pour faire de Bruxelles une Smart City et améliorer significativement la vie des Bruxellois.» explique Bernard Clerfayt qui se réjouit du gain de temps pour les citoyens mais aussi pour les administrations.

Plusieurs études montrent en effet que la réutilisation de données disponibles peut avoir un impact positif sur le fonctionnement des services publics.

Données disponibles et formulaires intelligents

Concrètement, les services publics bruxellois devront utiliser le numéro de Registre national ou le numéro d’entreprise pour l’identification des personnes physiques ou morales.  Ils devront également réutiliser les données disponibles dans les sources authentiques avant de les demander aux citoyens.

Enfin, en leur conférant une valeur égale aux formulaires papier, l’utilisation des formulaires électroniques sera renforcée. Lors de l’élaboration de formulaires électroniques, il faudra également respecter le principe de la collecte unique des données. A l’instar de la déclaration fiscale en ligne, certains champs pourront donc être pré remplis.

« Un pas de plus pour la simplification administrative, grâce à la digitalisation renforcée des services publics » se réjouit le Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative Bernard Clerfayt.

Imaginez, proposez et votez… pour que «Brussels hacks the crisis»

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Vos idées pour que « Brussels hacks the crisis »

Le Ministre Bernard Clerfayt a proposé au Gouvernement bruxellois de lancer une campagne pour rassembler toutes les idées des Bruxellois pour améliorer la qualité de la vie.

« Depuis le début de la crise, le digital s’impose comme incontournable dans le quotidien des Bruxellois. Je suis convaincu que le digital sera tout aussi indispensable pour l’après et s’avèrera être un outil de choix pour la relance » estime le Ministre de la Transition numérique.

Pour se faciliter la vie de tous les jours, les applications sur Smartphone ou sur le web s'avèrent souvent très utiles. Cela tombe plutôt bien : le programme d’action « Brussels hacks the crisis » est mis en place pour transformer vos suggestions en applications smartphones ou web.

Vous trouverez toutes les informations sur participate.smartcity.brussels et sur www.smartcity.brussels. Faites entendre votre voix, communiquez vos idées, faites-les connaître aux autres Bruxellois et votez ... !

« Brussels hacks the crisis » en plusieurs étapes :

Les idées sont collectées autour de ces thèmes : nouvelles façons de travailler, de se former, d’acheter, de se cultiver et de vivre la solidarité.

Un jury d’experts sélectionne les cinq meilleures idées. Celles-ci seront ensuite soumises au vote des citoyens

Durant le mois de juillet, les deux idées qui auront récolté le plus de votes, seront développées en applications smartphone ou web. C’est l'Open Summer of Code : des équipes d'étudiants créent un prototype d'application concret autour de ces 2 idées.

Partenaires de « Brussels hacks the crisis »  :

Égalité contre discrimination, diversité contre racisme

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Manifestation à Bruxelles contre les violences racistes

Toujours, ces violences, ces pires meurtres inspirés par le mépris de l’autre parce que différent, nous heurtent et nous mobilisent. Comme ce dimanche devant le Palais de Justice.

Tout crime raciste, engage notre responsabilité. Celle qui consiste à mettre en place tout ce qui peut constituer le socle inébranlable de ce qui nous unit.

En Région bruxelloise, les trois quart de la population sont d’origine étrangère. 180 nationalités y coexistent. Des cultures différentes qui échangent et, au contact les unes des autres, s’enrichissent.

Pourtant, malgré tous les efforts faits par les autorités, les acteurs culturels et sociaux, les associations et les personnes d’origine étrangère pour s’intégrer, pour rechercher un emploi, la violence est toujours présente. Je veux parler ici de la violence au quotidien, plus insidieuse, moins médiatisée : la discrimination raciale, et des mécanismes d’exclusion qui s’en suivent.

Notre émotion est grande face à la haine, mais elle ne peut nous faire oublier de mener des actions pour changer les choses, et inciter tout un chacun à partager et à faire connaître les mesures prises.

C’est pourquoi j’ai estimé utile en cette période de vous rappeler quelques politiques de la Région bruxelloise pour lutter contre les discriminations. Faites-les connaître, activez ces outils pour qu’ils servent toutes les victimes potentielles de discriminations, qu’ils nous servent à tous.

Exemples d’actions contre la discrimination et pour promouvoir la diversité

  • Actiris met à disposition un guichet anti-discrimination qui informe et oriente les chercheurs d’emploi victimes de discriminations.
  • Sur base de faits de discrimination, l’Inspection Régionale de l’Emploi (IRE) peut tester un processus de recrutement suspecté discriminatoire et porter la plainte devant l’inspection SPF emploi, ou demander l’ouverture d’une enquête judiciaire.
  • La lutte contre la discrimination fait partie intégrante de tous les accords sectoriels conclus avec la Région.
  • A l’avenir, nous voulons améliorer le processus des tests de procédures discriminatoires, concrétiser réforme « plans de diversité », améliorer les aides à l’emploi en direction des publics les plus exposés aux discriminations à l’embauche.
  • En Région bruxelloise les aides aux entreprises sont majorées si celles-ci s’engagent à respecter la politique de la Région en matière de diversité. Pour toute entreprise de plus de 100 employés qui bénéficient de ces aides, l’adoption de la charte diversité est obligatoire.
  • La Région a mis en place les Labels diversité qui récompensent toujours plus de lauréats, pour promouvoir la diversité et lutter contre les discriminations au sein des entreprises.

Ces actions et ces outils pour soutenir les personnes victimes de discrimination, nous continuons à les adapter, et à en imaginer d’autres.

Au-delà des solutions politiques pour lutter contre les discriminations, les changements nous devons les réaliser au quotidien, dans une compréhension et une acceptation plus souple, plus ouverte des identités respectives.

Talents, diplômes, qualifications et savoir-faire ne peuvent être perdus, exclus. Tous comptent, car tous sont différents et égaux tout à la fois.

Bernard Clerfayt,
Ministre bruxellois de l’Emploi

Swissport Belgique : 30% des travailleurs concernés sont bruxellois

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30% des travailleurs concernés sont bruxellois par la faillite de Swissport

Le secteur aérien est frappé de plein fouet par la crise économique. Swissport annonce qu’il dépose le bilan et se déclare en faillite. 1500 emplois sont menacés, dont 30% sont occupés par des Bruxellois.

La formation et l’accompagnement des personnes qui auront perdu leur emploi seront au cœur des politiques d’emploi. « Nous nous engageons à accompagner toutes les personnes licenciées afin qu’elles puissent rebondir vers un nouvel emploi. En particulier, nous mettrons l’accent sur les métiers en pénurie et les métiers d’avenir.  Dans ce cadre, la formation sera un vecteur incontournable de la relance », déclare le Ministre bruxellois de l’emploi.

Pour le Ministre bruxellois de l’Emploi, il faut prendre en compte dès à présent, dans les plans de relance, l’ampleur des impacts de la crise sur l’emploi des bruxellois.

«Nous nous attendons à une diminution importante de l’activité économique dans plusieurs secteurs. Des situations prévisibles que nous devons anticiper dans nos plans de relance. Ceux-ci doivent s’inscrire dans le plan de relance européen pour une croissance verte, numérique et inclusive. Cette croissance est indispensable à la création d’emploi », ambitionne Bernard Clerfayt.