La Région bruxelloise veut interdire les delphinariums

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, le gouvernement bruxellois a approuvé en dernière lecture un projet d’ordonnance visant à interdire la détention de cétacés et de pinnipèdes sur son territoire. Dauphins mais aussi orques, phoques ou encore otaries ne pourront donc pas servir d’attraction dans un éventuel parc aquatique. Le projet sera soumis au Parlement en janvier prochain.

On le constate chaque jour, les citoyens sont de plus en plus soucieux du bien-être des animaux. Et ils sont nombreux à manifester de vives inquiétudes sur le sort réservé aux dauphins, orques, marsouins mais aussi otaries ou phoques exploités dans les delphinariums et autres parcs. 

Parallèlement, le monde scientifique nous alerte également sur la captivité de ces animaux marins. Selon lui, ceux-ci sont intelligents et dotés de capacités cognitives développées. Leur détention dans un milieu clos pour le seul divertissement du public, alors qu’ils sont habitués à parcourir plusieurs centaines de kilomètres, peut dès lors s’apparenter à l’enfermement d’un humain dans une cellule de prison.

C’est pourquoi, sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, le gouvernement a adopté en dernière lecture un projet d’ordonnance visant à interdire la détention de cétacés et pinnipèdes (otarie et phoque).

« En interdisant la détention de cétacés et pinnipèdes, je veux rendre impossible l’établissement d’un parc aquatique sur le territoire bruxellois et j’entends adresser un message fort aux régions et pays qui l’autorisent encore. Les impacts négatifs de la captivité de ces animaux sur leur santé physique et mentale sont connus depuis longtemps. De nombreux pays ont déjà adopté une législation très protectrice des animaux marins en interdisant leur captivité dans des parcs à thème. Encore une fois, nous devons repenser notre relation aux animaux. Prenons-nous réellement du plaisir à voir ces animaux sauter dans l’eau contre quelques poissons ? Est-ce cette image d’animaux-esclaves que nous voulons véhiculer auprès de nos enfants ? », s’interroge le Ministre bruxellois

Le projet d’ordonnance sera soumis au vote du Parlement dès le mois de janvier.

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Les reptiles que l'on peut détenir en Région bruxelloise

Extrait de presse

Extraits de l'article de Sud Presse

[…] Il était donc temps de légiférer sur les espèces de reptiles autorisées en Région bruxelloise afin d’encadrer au mieux la détention de ces nouveaux compagnons. « Il existe plus de 11.000 espèces différentes de reptiles, c’est beaucoup ! », explique Bernard Clerfayt (DéFI), ministre du Bien-être animal.
[…] « Établir une liste des espèces animales qui peuvent être détenues est essentiel pour freiner les achats impulsifs. Et pour renforcer la protection animale, il faut définir des normes de détention. Pour la première fois, nous avons joint à la liste des reptiles, les conditions de détention minimales afin de garantir le bien-être de ces animaux qui nécessitent des aménagements spécifiques. Nous ne pouvions plus attendre pour améliorer les conditions de détention de ces nouveaux animaux de compagnie, de plus en plus prisés par le grand public.»

La liste des reptiles qui peuvent être détenus

Actualité
Liste des reptiles autorisés en Région bruxelloise

« Il existe plus de 11.000 espèces différentes de reptiles. C’est beaucoup ! Et de nombreux spécimens ne sont pas adaptés à la vie en captivité. Il faut assurer la protection de ces animaux. C’est pourquoi, j’ai décidé d'établir une liste des reptiles qui peuvent être détenus : 249 lézards, 107 serpents et 66 tortues », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

La liste des reptiles d’application dès le 01/06/2021

Sur proposition de Bernard Clerfayt, le gouvernement bruxellois a adopté en dernière lecture une liste de 422 reptiles pouvant être détenus en Région bruxelloise : 249 lézards, 107 serpents et 66 tortues. La mesure entrera en vigueur au 1er juin 2021.

«Établir une liste des espèces animales qui peuvent être détenues est essentiel pour freiner les achats impulsifs. Et pour renforcer la protection animale, il faut définir des normes de détention. Pour la première fois, nous avons joint à la liste des reptiles, les conditions de détention minimales afin de garantir le bien-être de ces animaux qui nécessitent des aménagements spécifiques. Nous ne pouvions plus attendre pour améliorer les conditions de détention de ces nouveaux animaux de compagnie, de plus en plus prisés par le grand public», précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

A partir du 1er juin, les Bruxellois qui souhaitent détenir une espèce ne figurant pas parmi les 422 spécimens devront introduire une demande d’agrément auprès de Bruxelles Environnement. Les Bruxellois propriétaires de reptiles ne figurant pas sur la liste pourront les garder à condition de prouver qu’ils les possédaient avant l’entrée en vigueur de la liste des reptiles.

Critères retenus pour établir la liste des reptiles autorisées

Pour déterminer quels reptiles peuvent être détenus par des particuliers, les experts de la Commission bruxelloise des parcs zoologiques ont retenu plusieurs critères :

  • La facilité de la détention
  • L’accès à la nourriture
  • La taille de l’animal qui doit être maniable
  • La vulnérabilité de l’espèce
  • La dangerosité pour l’être humain
  • La disponibilité d'informations détaillées sur la détention de l'espèce, notamment sur les besoins et les conditions de détention en captivité

Les reptiles, des animaux exotiques qui nécessitent des soins spécifiques

Ces nouveaux animaux de compagnie ont le vent en poupe. Parmi ceux-ci, les serpents, lézards ou encore tortues sont de plus en plus nombreux à être détenus par les Bruxellois. Mais détenir un animal exotique en captivité n’est pas chose aisée et requiert des connaissances, du temps, de l’espace et de l’argent. Il était donc temps de légiférer sur les espèces de reptiles autorisées en Région bruxelloise afin d’encadrer au mieux leur détention.

L’éclairage est un élément très important pour le bien-être de certains reptiles. Le terrarium doit donc être éclairé conformément au rythme de l’animal. Les reptiles ont le sang froid mais apprécient la chaleur. Le terrarium doit être équipé d’une source de chaleur adaptée à l’espèce et à ses besoins. La ventilation, l’alimentation et l’eau sont également des éléments d’attention qui font partie des normes de détention définies. Enfin, les hébergements doivent correspondre aux besoins de l'espèce concernée.

Nouveaux animaux de compagnie : la Région bruxelloise limite à 422 le nombre d’espèces de reptiles pouvant être détenues

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, le gouvernement bruxellois a adopté en dernière lecture une liste de 422 reptiles pouvant être détenus en Région bruxelloise : 249 lézards, 107 serpents et 66 tortues. La mesure entrera en vigueur au 1er juin 2021.

Les nouveaux animaux de compagnie ont le vent en poupe. Parmi ceux-ci, les serpents, lézards ou encore tortues sont de plus en plus nombreux à être détenus par les Bruxellois. Mais détenir un animal exotique en captivité n’est pas chose aisée et requiert des connaissances, du temps, de l’espace et de l’argent. Il était donc temps de légiférer sur les espèces de reptiles autorisées en Région bruxelloise afin d’encadrer au mieux la détention de ces nouveaux compagnons.

« Il existe plus de 11.000 espèces différentes de reptiles. C’est beaucoup ! Et de nombreux spécimens ne sont pas adaptés à la vie en captivité. Il faut assurer la protection de ces animaux. C’est pourquoi, j’ai décidé de limiter le nombre d’espèces à 422 : 249 lézards, 107 serpents et 66 tortues », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Pour déterminer quels reptiles peuvent être détenus par des particuliers, les experts de la Commission bruxelloise des parcs zoologiques ont retenu plusieurs critères :

  • La facilité de la détention
  • L’accès à la nourriture
  • La taille de l’animal qui doit être maniable
  • La vulnérabilité de l’espèce
  • La dangerosité pour l’être humain
  • La disponibilité d'informations détaillées sur la détention de l'espèce, notamment sur les besoins et les conditions de détention en captivité

« Etablir une liste des espèces animales qui peuvent être détenues est essentiel pour freiner les achats impulsifs. Et pour renforcer la protection animale, il faut définir des normes de détention. Pour la première fois, nous avons joint à la liste des reptiles, les conditions de détention minimales afin de garantir le bien-être de ces animaux qui nécessitent des aménagements spécifiques. Nous ne pouvions plus attendre pour améliorer les conditions de détention de ces nouveaux animaux de compagnie, de plus en plus prisés par le grand public », précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

L’éclairage est un élément très important pour le bien-être de certains reptiles. Le terrarium doit donc être éclairé conformément au rythme de l’animal. Les reptiles ont le sang froid mais apprécient la chaleur. Le terrarium doit être équipé d’une source de chaleur adaptée à l’espèce et à ses besoins. La ventilation, l’alimentation et l’eau sont également des éléments d’attention qui font partie des normes de détention définies. Enfin, les hébergements doivent correspondre aux besoins de l'espèce concernée.

Concrètement, la liste des 422 espèces de reptile entrera en vigueur le 1er juin 2021. A partir de cette date, les Bruxellois qui souhaitent détenir une espèce ne figurant pas parmi les 422 spécimens devront introduire une demande d’agrément auprès de Bruxelles Environnement. Les Bruxellois propriétaires de reptiles ne figurant pas sur la liste pourront les garder à condition de prouver qu’ils les possédaient avant l’entrée en vigueur de la liste des reptiles.


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Bien-être animal : budget en hausse de 33%

Actualité
Plus de moyens budgétaires pour le bien-être animal en Région bruxelloise

Le budget bien-être animal augmente de 33%. Cette hausse est inédite depuis la régionalisation de la compétence en 2014.

Cette évolution du budget atteste de la volonté du Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt d’améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise.

Au-delà des chiffres – on passe de 1,5 millions d’euros à 2 millions d’euros, ce mercredi 25 novembre, le Ministre a exposé ses projets devant le parlement, dans le cadre de la présentation de budget 2021.

Diminuer le nombre d’animaux concernés dans les expériences

Le budget alloué à la recherche de méthodes alternatives sera augmenté de 250.000 euros en 2021 pour atteindre 360.000 euros. En 2019 déjà, on recense une diminution de 20% du nombre d’animaux de laboratoire utilisés, passant de 80.000 en 2018 à 60.000 animaux en 2019. L’objectif du Gouvernement est de diminuer drastiquement le nombre d’animaux utilisés dans le cadre d’expériences scientifiques.

Soutenir les refuges

100.000 euros supplémentaires seront consacrés au soutien des refuges animaliers. Un triplement du budget pour cette mesure indispensable afin de garantir le bien-être des animaux dans ces structures d’accueil. « Actuellement, les refuges agréés fonctionnent essentiellement grâce à des dons de particuliers. Des moyens qui sont aléatoires d’année en année et qui permettent à peine à certains de sortir la tête de l’eau. Ils sont pourtant nos premiers partenaires dans la lutte pour la protection des animaux », explique Bernard Clerfayt.

Renforcer les contrôles pour garantir le bien-être des animaux

Le service d’inspection vétérinaire sera renforcé avec le recrutement d’un collaborateur supplémentaire. Ce recrutement, appelé des vœux de nombreux députés, permettra d’augmenter les contrôles.

Préparer le code bruxellois du bien-être animal

Enfin, le Ministre a également annoncé le lancement, en 2021, d’un site internet dédié à la réalisation du futur Code bruxellois du bien-être animal. L’objectif est d’impliquer les Bruxellois dans l’élaboration du Code en les questionnant sur leur rapport au vivant et sur ce qui devrait être mis en place, selon eux.

« Fiona, Poly… L’actualité récente nous a démontré à plusieurs reprises que la vulnérabilité des animaux par rapport à l’homme exige des réponses appropriées et ambitieuses, à la hauteur de la protection que l’on entend offrir aux animaux. Pour la première fois, le budget bien-être animal augmente de manière importante, +33%. Preuve, qu’en Région bruxelloise, la protection des animaux est une priorité », conclut le Ministre bruxellois.

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Bien-être animal : le budget bruxellois en hausse de 33%

Communiqué de presse

Ce mercredi, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal a présenté en Commission, le budget consacré en 2021 à la politique du bien-être animal. Un budget en hausse de 33%, du jamais vu depuis la régionalisation de cette compétence en 2014.

Au Parlement bruxellois, novembre rime avec présentation des budgets. Dernier budget à être présenté par Bernard Clerfayt, celui consacré aux politiques de bien-être animal. Mais au-delà du budget, ce sont les grands projets structurants pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise qui sont exposés.

Malgré la crise et une situation budgétaire compliquée, le budget consacré au bien-être animal a grimpé de 33% passant de 1,5 millions d’euros à 2 millions d’euros. Une hausse importante qui permettra de développer les politiques existantes et d’améliorer la protection des animaux.

Premièrement, le service d’inspection vétérinaire sera renforcé avec le recrutement d’un collaborateur supplémentaire. Ce recrutement, appelé des vœux de nombreux députés, permettra d’augmenter les contrôles, notamment dans les animaleries et les élevages.

En ce qui concerne l’expérimentation animale, pour favoriser le développement et la diffusion des méthodes alternatives et compte tenu de l’objectif que s’est donné le Gouvernement visant une diminution drastique du nombre d’animaux utilisés dans le cadre d’expériences scientifiques, le budget alloué à la recherche de méthodes alternatives sera augmenté de 250.000 euros en 2021 pour atteindre 360.000 euros. En 2019 déjà, on recense une diminution de 25% du nombre d’animaux de laboratoire utilisés, passant de 80.000 en 2018 à 60.000 animaux en 2019.

Enfin, 100.000 euros supplémentaires seront consacrés au soutien des refuges animaliers. Un triplement du budget pour cette mesure indispensable afin de garantir le bien-être des animaux dans ces structures d’accueil. « Actuellement, les refuges agréés fonctionnent essentiellement grâce à des dons de particuliers. Des moyens qui sont aléatoires d’année en année et qui permettent à peine à certains de sortir la tête de l’eau. Ils sont pourtant nos premiers partenaires dans la lutte pour la protection des animaux », explique Bernard Clerfayt.

Enfin, le Ministre a également annoncé le lancement en 2021 d’un site internet dédié à la réalisation du futur Code bruxellois du bien-être animal. L’objectif est d’impliquer les Bruxellois dans l’élaboration du Code en les questionnant sur leur rapport au vivant et sur ce qui devrait être mis en place, selon eux.

« Fiona, Poly… L’actualité récente nous a démontré à plusieurs reprises que la vulnérabilité des animaux par rapport à l’homme exige des réponses appropriées et ambitieuses, à la hauteur de la protection que l’on entend offrir aux animaux. Pour la première fois, le budget bien-être animal augmente de manière importante, +33%. Preuve, qu’en Région bruxelloise, la protection des animaux est une priorité », conclut le Ministre bruxellois .

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Pauline Lorbat - 0485 89 47 45

Réduire l'expérimentation animale

Extrait de presse

Extraits de l'article de la Capitale

[…] En Région bruxelloise, l'expérimentation animale est strictement réglementée : les animaux utilisés pour les expériences bénéficient d'une protection légale et tous les établissements, agréés au préalable, sont soumis à des contrôles.
Mais, et c'est un engagement fort de l'Accord de Majorité, il faut continuer à viser une diminution drastique du nombre d'animaux de laboratoire et soutenir le développement et la diffusion de méthodes alternatives.

[…] « Je veux autant que possible éviter la souffrance des animaux d'expérience. La protection des animaux et le développement de méthodes alternatives continueront à figurer parmi mes priorités », rappelle le ministre bruxellois. […]