Les chiens et les chats en Région bruxelloise

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Les chiens et les chats en Région bruxelloise

En 2020, on dénombrait 27.606 chats et 88.180 chiens enregistrés en Région bruxelloise dans les bases de données CatID et DogID. Les chiens et les chats en Région bruxelloise restent sans conteste les animaux de compagnie préférés.

Parmi les races de chiens les plus populaires, on trouve surtout des chiens de petite taille. Exit le Bouledogue français et le Yorkshire qui figurait dans le Top 5 l’année précédente. En 2020, c’est le Chihuahua qui tient à nouveau le haut du classement, suivi de l’American Staffordshire, du chien « croisé », du Spitz allemand et du Berger malinois.

Les communes et les noms

C’est à Anderlecht, Uccle et Schaerbeek où l’on dénombre le plus de chiens avec respectivement, 10.046, 9.808 et 6.290 chiens enregistrés.

En ce qui concerne les noms, les références aux personnes de films ou de dessins animés sont à l’honneur. On retrouve, pour les mâles, Max, Rocky, Tyson, Simba ou encore Rio. Et pour les femelles, Luna, Lola, Bella, Naya et Maya. 

Côté chat, la race la plus commune reste le chat européen, aussi appelé chat de gouttière. Ce sont également les mêmes communes qui comptent le plus grand nombre de chats enregistrés. 2.902 chats à Anderlecht, 2.719 à Uccle et 2.608 à Schaerbeek. L’identification des chats n’a été rendue obligatoire qu’en novembre 2017 pour les chats adoptés ou achetés après cette date.

Pour les noms donnés aux chats, on retrouve également des références aux dessins animés. Ainsi les chats mâles sont plus nombreux à s’appeler Simba, Tigrou, Roméo, Leo et Oscar. Tandis que les chats femelles portent surtout les noms de Luna, Nala, Mia, Bella et Mimi.

Accueillir un animal, un engagement à long terme

« Avoir un animal est source de joie et de bonheur, pour soi et aussi pour sa famille. Mais ce sont aussi des responsabilités. C’est pourquoi, il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance, etc. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandon augmenter en flèche », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

 

Adopter un animal, un engagement à long terme

Extrait de presse
Max et Simba, les plus populaires

Extrait de l'article publié par la Dernière Heure

[…] “Avoir un animal est source de joie et de bonheur pour soi et pour sa famille. Mais c’est aussi des responsabilités. C’est pourquoi il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandons augmenter en flèche” , souligne Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois du Bien-être animal. […]

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

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Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur le territoire régional.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal.

Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députés ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermé les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Communiqué de presse

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur l’ensemble du territoire bruxellois.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal. Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députes ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermés les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Abattage rituel : entre bien-être animal et liberté de culte

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L'arrêt de la Cour de Justice européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

« J’ai invité les représentants des cultes concernés afin de discuter au mois de mars, de cette question de l’abattage avec étourdissement préalable. Je rencontrerai également fin février des représentants de la protection animale afin d’entendre toutes les parties dans ce dossier. Cette question de l'abattage rituel mérite des débats sereins. Il ne s’agit pas d’opposer les cultes religieux d’une part, et les associations de protection animale d’autre part, si on veut pouvoir aboutir à un équilibre entre le bien-être animal et la liberté de culte », annonce Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

La décision de la Cour de justice de l’Union européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adopté des textes décrétant l’étourdissement réversible dans le cadre de l’abattage prescrit par un rite religieux.

La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par la Cour constitutionnelle belge après que plusieurs associations juives et musulmanes aient introduit, en novembre 2017, un recours en annulation à l’encontre de ces deux décrets. 

La décision rendue en décembre dernier confirme la possibilité pour les Etats membres d’imposer, en vue de l’abattage rituel, un procédé d’étourdissement réversible.

On peut dès à présent se pencher sur les conséquences des effets en droit belge

Cet arrêt de la Cour de Justice européenne vient relancer le débat en Région bruxelloise. S’il convient d’attendre l’arrêt que prononcera la Cour Constitutionnelle pour en mesurer les effets directs en droit belge, on peut déjà se pencher sur ses conséquences.

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Abattage sans étourdissement : la Région bruxelloise rencontrera les différents acteurs

Communiqué de presse

En décembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne rendait son avis sur le décret flamand imposant l’étourdissement réversible avant l’abattage prescrit par un rite religieux. Cet arrêt vient relancer le débat en Région bruxelloise. C’est pourquoi, afin d’engager les réflexions vers un consensus, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal rencontrera prochainement des représentants des communautés religieuses et des associations de protection animale.

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adopté des textes décrétant l’étourdissement réversible dans le cadre de l’abattage prescrit par un rite religieux. La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par la Cour constitutionnelle belge après que plusieurs associations juive et musulmane aient introduit, en novembre 2017, un recours en annulation à l’encontre de ces deux décrets. 

La décision rendue en décembre dernier confirme la possibilité pour les Etats membres d’imposer  en vue de l’abattage un procédé d’étourdissement réversible et insusceptible d’entraîner la mort de l’animal.

Cet arrêt de la Cour de Justice européenne vient relancer le débat en Région bruxelloise. S’il convient d’attendre l’arrêt que prononcera la Cour Constitutionnelle pour en mesurer les effets directs en droit belge, on peut déjà se pencher sur ses conséquences.  

« J’ai invité les représentants des cultes concernés afin de discuter au mois de mars, de cette question de l’abattage avec étourdissement préalable. Je rencontrerai également fin février des représentants de la protection animale afin d’entendre toutes les parties dans ce dossier. Cette question mérite des débats sereins. Il ne s’agit pas d’opposer minorités religieuses d’une part, et association de protection animale d’autre part, si on veut pouvoir aboutir à un équilibre entre le bien-être animal et la liberté de culte », annonce Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

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La Cour de Justice de l’Union européenne confirme la possibilité d’imposer l’abattage avec étourdissement réversible

Communiqué de presse

La Cour de justice de l’Union européenne vient de rendre son arrêt : les Etats membres peuvent imposer l’étourdissement réversible dans le cadre de rites religieux. Celui-ci indique que « les États membres peuvent adopter des règles nationales visant à assurer aux animaux, au moment de leur mise à mort, une plus grande protection que celle prévue par le règlement [européen] n°1099/2009 dans le domaine de l’abattage rituel ». Cette décision relance le débat en Région bruxelloise.

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adopté des textes décrétant l’étourdissement réversible dans le cadre d’abattage prescrit par un rite religieux. La Cour de Justice de l’Union européenne a été saisie par la Cour constitutionnelle belge après que plusieurs associations juive(s) et musulmane(s) eurent introduit, en novembre 2017, un recours en annulation à l’encontre de ces deux décrets. 

La Cour de justice vient de rendre sa décision. « Le règlement n° 1099/2009 ne s’oppose pas à ce que les États membres imposent une obligation d’étourdissement préalable à la mise à mort des animaux qui s’applique également dans le cadre d’un abattage prescrit par des rites religieux […]. La Cour conclut que les mesures que comporte le décret permettent d’assurer un juste équilibre entre l’importance attachée au bien-être animal et la liberté des croyants juifs et musulmans de manifester leur religion. ».

Cet arrêt relancera le débat en Région bruxelloise. « La DPR n’engage pas les partenaires de la majorité gouvernementale bruxelloise dans l’une ou l’autre direction. Toute évolution dans ce dossier requerra de discuter sereinement avec toutes les parties concernées afin de dégager un juste équilibre entre le bien-être animal  et la liberté de culte», rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45