Enregistrement des animaux sur DogID et CatID : votre accord désormais indispensable pour que les données soient publiques

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Il est désormais nécessaire de modifier les paramètres de la puce d'identification du chien ou du chat

A partir du 1er mai, les coordonnées des propriétaires de chiens et de chats ne seront plus publiques, par défaut en tout cas. Les responsables des animaux devront donc autoriser manuellement que les données liées à l'enregistrement des animaux sur DogID et CatID soit rendu visible. Ceci afin de se conformer à la réglementation RGPD (le règlement européen de protection des données personnelles).

DogID et CatID, des données qui doivent rester accessibles en cas de perte de l’animal

Chaque année près de 4.000 chiens sont perdus en Région bruxelloise et se retrouvent dans un refuge. 1 chien sur 5 est confié à un nouveau propriétaire parce que son maître n’a pu être retrouvé.

Un enregistrement correct des données permet d’éviter ce type de situation.

À partir de ce 1er mai les propriétaires doivent donner leur consentement explicite pour rendre leurs données personnelles publiques.

« Grâce aux informations reprises dans les bases de données CatID et DogID, de nombreux animaux perdus retrouvent leurs maîtres. Il est donc important que les propriétaires d’animaux entreprennent les démarches nécessaires pour ne pas perdre leurs animaux de vue », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

Comment faire pour que les données restent publiques ?

Surfez sur les plateformes officielles d’enregistrement de ces animaux, DogID (www.dogid.be) pour les chiens et CatID (www.catid.be) pour les chats.

Muni de sa carte d’identité, de son code PIN et du numéro de puce à 15 chiffres du chat ou du chien, présent dans la « section III. Marquage de l’animal » sur le passeport, les propriétaires peuvent modifier les paramètres de la puce et passer d’un mode privé à un mode public.

La démarche est déjà possible sur CatID pour les félins, et dès le 1er mai sur DogID pour les chiens.

Enregistrer son animal est obligatoire

L’identification et l’enregistrement des chiens sont obligatoires en Région bruxelloise depuis le 1er septembre 1998. Ceux des chats, depuis le 1er novembre 2017.

Maltraitance animale

Communiqué de presse
128 plaintes pour maltraitance animale en 2020

Extrait de l'article publié par La Capitale

Jusqu’au mois de novembre 2020, Bruxelles Environnement a enregistré 128 plaintes pour maltraitance animale en région bruxelloise.

[…] 6 procès-verbaux de constat infractionnel ont été dressés par les inspecteurs de Bruxelles Environnement précise le cabinet de Bernard Clerfayt, ministre en charge du Bien-être animal, qui nous communique les
chiffres.

[…] Pour rappel et à titre de comparaison, en 2019, Bruxelles Environnement avait enregistré 189 plaintes pour maltraitance animale en 2019, dont 151 ont été jugées recevables.

Nouvelle aire pour les chiens

Extrait de presse

Extrait de l'article publié par La Capitale

[…] Elle [Shaerbeek] possède le label Commune respectueuse du bien-être animal. « C’est une tradition dans cette commune d’y être attentif. Ce parcours d’exercices est un geste supplémentaire envers le bien-être des chiens. On l’a vu avec le covid, le contact avec l’animal est essentiel », déclare Bernard Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois du Bien-être animal. « Grâce à un soutien financier de la Région bruxelloise d’un montant de 3.000€, les 6.290 chiens de la commune mais aussi d’ailleurs pourront profiter d’un espace de jeux inédit pour se dépenser en toute sécurité ».

Les chiens et les chats en Région bruxelloise

Actualité
Les chiens et les chats en Région bruxelloise

En 2020, on dénombrait 27.606 chats et 88.180 chiens enregistrés en Région bruxelloise dans les bases de données CatID et DogID. Les chiens et les chats en Région bruxelloise restent sans conteste les animaux de compagnie préférés.

Parmi les races de chiens les plus populaires, on trouve surtout des chiens de petite taille. Exit le Bouledogue français et le Yorkshire qui figurait dans le Top 5 l’année précédente. En 2020, c’est le Chihuahua qui tient à nouveau le haut du classement, suivi de l’American Staffordshire, du chien « croisé », du Spitz allemand et du Berger malinois.

Les communes et les noms

C’est à Anderlecht, Uccle et Schaerbeek où l’on dénombre le plus de chiens avec respectivement, 10.046, 9.808 et 6.290 chiens enregistrés.

En ce qui concerne les noms, les références aux personnes de films ou de dessins animés sont à l’honneur. On retrouve, pour les mâles, Max, Rocky, Tyson, Simba ou encore Rio. Et pour les femelles, Luna, Lola, Bella, Naya et Maya. 

Côté chat, la race la plus commune reste le chat européen, aussi appelé chat de gouttière. Ce sont également les mêmes communes qui comptent le plus grand nombre de chats enregistrés. 2.902 chats à Anderlecht, 2.719 à Uccle et 2.608 à Schaerbeek. L’identification des chats n’a été rendue obligatoire qu’en novembre 2017 pour les chats adoptés ou achetés après cette date.

Pour les noms donnés aux chats, on retrouve également des références aux dessins animés. Ainsi les chats mâles sont plus nombreux à s’appeler Simba, Tigrou, Roméo, Leo et Oscar. Tandis que les chats femelles portent surtout les noms de Luna, Nala, Mia, Bella et Mimi.

Accueillir un animal, un engagement à long terme

« Avoir un animal est source de joie et de bonheur, pour soi et aussi pour sa famille. Mais ce sont aussi des responsabilités. C’est pourquoi, il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance, etc. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandon augmenter en flèche », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

 

Adopter un animal, un engagement à long terme

Extrait de presse
Max et Simba, les plus populaires

Extrait de l'article publié par la Dernière Heure

[…] “Avoir un animal est source de joie et de bonheur pour soi et pour sa famille. Mais c’est aussi des responsabilités. C’est pourquoi il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandons augmenter en flèche” , souligne Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois du Bien-être animal. […]

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Actualité
Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur le territoire régional.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal.

Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députés ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermé les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Communiqué de presse

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur l’ensemble du territoire bruxellois.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal. Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députes ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermés les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45