Expérimentation animale : contrôles renforcés et diffusion des alternatives

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Réduire le nombre d'animaux concernés dans l'expérimentation animale

Pour rendre les contrôles plus efficaces et traiter les dossiers en lien avec l’expérimentation animale plus rapidement, l’ensemble du processus sera désormais digitalisé. Simultanément, un cadastre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale est établi. La VUB est chargée par le gouvernement bruxellois, de mener à bien ce travail et d’en assurer sa diffusion.

« Je veux autant que possible éviter la souffrance des animaux d’expérience. La protection des animaux et le développement de méthodes alternatives continueront à figurer parmi mes priorités », rappelle le Ministre bruxellois du Bien-être animal Bernard Clerfayt.

Le Gouvernement bruxellois, sur proposition du Ministre, vient de renouveler son engagement afin de mieux protéger les animaux d’expérience et d’encourager le développement et la diffusion des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Des mesures indispensables pour tendre vers une diminution drastique du nombre d’animaux d’expérience.

Diffuser largement les méthodes alternatives à l’expérimentation animale

Ce cadastre constitue la référence en matière d’alternatives à l’expérimentation animale. Il recense l’ensemble des initiatives existantes. À terme, une plus large application de ces méthodes permettra non seulement d’améliorer le bien-être animal, mais également de diminuer le nombre d’animaux d’expérience.

L’expérimentation animale sous contrôle

En 2019, 62.641 animaux d’expériences ont été concernés dans les 68 laboratoires agréés en Région bruxelloise, contre 82.086 en 2018.

En Région bruxelloise, l’expérimentation animale est strictement réglementée. Les animaux concernés dans les expériences bénéficient d’une protection légale et tous les établissements, agréés au préalable, sont soumis à des contrôles.

C’est un engagement fort de l’accord de majorité : il faut continuer à viser une diminution drastique du nombre d’animaux de laboratoire et soutenir le développement et la diffusion de méthodes alternatives.

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La Région bruxelloise maintient le cap vers une diminution des animaux de laboratoire

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, le gouvernement bruxellois s’est engagé, ce jeudi, à mieux protéger les animaux d’expérience et à continuer de développer des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Des mesures indispensables pour tendre vers une diminution drastique des animaux d’expérience.

En Région bruxelloise, l’expérimentation animale est strictement réglementée : les animaux utilisés pour les expériences bénéficient d’une protection légale et tous les établissements, agréés au préalable, sont soumis à des contrôles.

Mais, et c’est un engagement fort de l’Accord de Majorité, il faut continuer à viser une diminution drastique du nombre d’animaux de laboratoire et soutenir le développement et la diffusion de méthodes alternatives.

C’est pourquoi, et afin de respecter les directives européennes, le gouvernement bruxellois s’est accordé sur l’adaptation des textes législatifs. Il s’agit essentiellement de mise en conformité du cadre légal par rapport aux normes européennes notamment en matière de statistiques. Afin de simplifier les procédures, de permettre un traitement plus rapide des dossiers et de procéder à des contrôles plus efficaces, l’ensemble des démarches seront digitalisées. Cela permettra aussi d’accélérer les délais et d’éviter des erreurs.

Parallèlement, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’un subside de 50.000€ à la VUB pour poursuivre la mise en place d’un cadastre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale et assurer sa diffusion. A ce jour, ce cadastre constitue la référence en matière d’alternatives à l’expérimentation animale. Il recense l’ensemble des initiatives existantes. A terme, l’application plus importante de ces méthodes permettra non seulement d’améliorer le bien-être animal mais également de diminuer le nombre d’animaux d’expérience utilisés.

« Je veux autant que possible éviter la souffrance des animaux d’expérience. La protection des animaux et le développement de méthodes alternatives continueront à figurer parmi mes priorités », rappelle le Ministre bruxellois.

En 2019, 62.641 animaux d’expériences ont été utilisés par les 68 laboratoires agréés en Région bruxelloise, contre 82.086 en 2018.

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Pauline Lorbat - 0485 89 47 45

Confinement : on peut mieux faire pour nos animaux

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Le toilettage est une question de bien-être

Depuis près d’une semaine, nous sommes à nouveau confinés. Seuls les services essentiels peuvent continuer à fonctionner moyennant certains aménagements. Prendre soin de nos animaux est évidemment essentiel.

Les mesures d’application

  • Les refuges sont uniquement accessibles pour l’accueil et l’adoption d’animaux, sur rendez-vous. Les bénévoles et les employés peuvent quant à eux continuer à s’y rendre si le télétravail n’est pas possible.
  • Les éleveurs de chiens et de chats peuvent continuer de vendre leurs portées. Il est en effet important, notamment pour leur sociabilisation, que les chiots et chatons rejoignent au plus vite leur famille.
  • Les pistes équestres couvertes dans les manèges et les hippodromes, et ce uniquement pour le bien-être de l’animal, peuvent rester ouvertes.

Les besoins de nos animaux doivent être mieux pris en compte

Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt a insisté auprès des autorités fédérales pour que :

  • les salons de toilettage puissent ouvrir leurs portes rapidement dans la mesure où il s’agit d’une question de bien-être et non d’une question esthétique ;
  • les centres d’éducation canine puissent ouvrir leurs portes à condition que les cours collectifs se déroulent avec un maximum de 4 chiens par éducateur et en plein air ;
  • les pensions pour animaux soient accessibles de manière plus étendue (actuellement, il faut justifier un « besoin impérieux » : une hospitalisation, par exemple) ;
  • la vente de chiens et de chats bénéficie d’un encadrement spécifique car un animal n’est pas un objet mais un compagnon de vie qui ne peut dès lors pas être sélectionné à distance et livré dans une boîte via "un point de collecte".
  • il soit possible de sortir son chien pendant le couvre-feu moyennant un encadrement strict (limitation de la durée et de la distance du domicile), cette situation étant particulièrement problématique pour les chiots, les chiens âgés et les chiens diabétiques ou sous diurétique.

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Pour en savoir plus à propos des mesures actuelles :

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Bien-être animal : «Je ne veux pas d’un cas Fiona en Région bruxelloise»

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Priorité à la maltraitance animale

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, veut faire de la lutte contre la maltraitance animale une priorité. Il a adressé un courrier à Vincent Van Quickenborne, Ministre de la Justice afin de faire figurer le bien-être animal dans la liste des dossiers prioritaires de la Justice, et de rappeler l’importance pour les associations de protection animale de se pourvoir en justice.

En juin dernier, le cas de la chienne Fiona défrayait la chronique. Cette chienne avait été retrouvée attachée à la rambarde d’un escalier et affamée par son propriétaire en Brabant Wallon. Pesant seulement 7 kilos, elle agonisait dans ses déjections. Si aujourd’hui, elle a été adoptée et poursuit une vie heureuse, son ancien propriétaire ne sera pas sanctionné pénalement. En effet, le Parquet a décidé, au début du mois d’octobre dernier, de ne pas poursuivre pénalement l’ancien maître de la chienne.

« Je ne veux pas d’un cas Fiona en Région bruxelloise. C’est pourquoi, j’ai décidé d’interpeller le Ministre de la Justice afin de faire de la lutte contre la maltraitance animale une priorité des Parquets », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

En 2019, le Ministre de la Justice a adopté une circulaire fixant les priorités de la politique criminelle du gouvernement flamand. Pour le Ministre bruxellois, une telle circulaire devrait faire l’objet d’une concertation entre entités fédérées et fédéral. « Le principe d’unité de commandement doit ici prévaloir. Comment comprendre que des actes de cruauté ou de maltraitance graves ou répétées en matière de bien-être animal soient une priorité pour les Parquet flamands et pas en région bruxelloise ni en région wallonne ? Cela n’a ni logique ni cohérence. »

Par ailleurs, le Ministre bruxellois entend rappeler au fédéral l’importance d’octroyer aux  associations de protection animale le droit de se pourvoir en justice. « Actuellement, la loi ne permet pas aux associations de protection animale d’aller en justice, alors que c’est le cas pour les associations de protection de l’environnement. Pourtant elles sont souvent les premières à défendre les intérêts des animaux. Sophie Rohonyi, députée fédérale, a d’ailleurs déposé une proposition de loi visant à permettre à ces associations d’ester en justice. Une initiative que je soutiens en lançant un appel au nouveau gouvernement pour rétablir cette injustice », conclut Bernard Clerfayt.

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En juin dernier, le cas de la chienne Fiona défrayait la chronique. Cette chienne avait été retrouvée attachée à la rambarde d’un escalier et affamée par son propriétaire en Brabant Wallon. Pesant seulement 7 kilos, elle agonisait dans ses déjections. Si aujourd’hui, elle a été adoptée et poursuit une vie heureuse, son ancien propriétaire ne sera pas sanctionné pénalement. En effet, le Parquet a décidé, au début du mois d’octobre dernier, de ne pas poursuivre pénalement l’ancien maître de la chienne.

« Je ne veux pas d’un cas Fiona en Région bruxelloise. C’est pourquoi, j’ai décidé d’interpeller le Ministre de la Justice afin de faire de la lutte contre la maltraitance animale une priorité des Parquets », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

En 2019, le Ministre de la Justice a adopté une circulaire fixant les priorités de la politique criminelle du gouvernement flamand. Pour le Ministre bruxellois, une telle circulaire devrait faire l’objet d’une concertation entre entités fédérées et fédéral. « Le principe d’unité de commandement doit ici prévaloir. Comment comprendre que des actes de cruauté ou de maltraitance graves ou répétées en matière de bien-être animal soient une priorité pour les Parquet flamands et pas en région bruxelloise ni en région wallonne ? Cela n’a ni logique ni cohérence. »

Par ailleurs, le Ministre bruxellois entend rappeler au fédéral l’importance d’octroyer aux  associations de protection animale le droit de se pourvoir en justice. « Actuellement, la loi ne permet pas aux associations de protection animale d’aller en justice, alors que c’est le cas pour les associations de protection de l’environnement. Pourtant elles sont souvent les premières à défendre les intérêts des animaux. Sophie Rohonyi, députée fédérale, a d’ailleurs déposé une proposition de loi visant à permettre à ces associations d’ester en justice. Une initiative que je soutiens en lançant un appel au nouveau gouvernement pour rétablir cette injustice », conclut Bernard Clerfayt.

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Alternative à l'expérimentation animale

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Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt soutient les alternatives à l'expérimentation animale

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’un montant de 60.000€ à la VUB afin de développer et tester une méthode alternative à l'expérimentation animale

Une solution in vitro pour remplacer l’expérimentation animale

Depuis plusieurs années, la VUB recherche des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Dans ce projet, elle souhaite développer un nouveau modèle in vitro, n’impliquant pas d’animaux d’expérience, et qui soit efficace pour l’homme et qui puisse aider à soigner la fibrose du foie. Cette maladie concerne environ un quart de la population mondiale. Il s’agit de la maladie du foie la plus courante et pour laquelle il n’existe à ce jour aucun traitement.

Normalement, dans ce type de recherches, on utilise exclusivement des animaux d’expérience, surtout des souris. En plus de la souffrance animale, pertinence de cette pratique est discutable en raison des grandes différences qui existent entre la souris et l’être humain. Résultat : malgré plusieurs années de recherche, il n’existe toujours pas de traitement efficace. 

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre le développement de ce type de méthode et de maintenir l’objectif visant à supprimer toute expérimentation animale », s’enthousiasme Bernard Clerfayt.

Travailler directement sur des cellules humaines, un espoir de voir disparaître l’expérimentation animale

Les chercheurs ont ainsi développé un modèle expérimental sur base de cultures cellulaires. Cela présente l’avantage de ne plus devoir utiliser d’animaux de laboratoire et d’être plus proche du modèle humain car il provient directement de cellules humaines. L’abandon de l’expérimentation une alternative à l'expérimentation animale existe fait l’unanimité.

La Région bruxelloise soutient la recherche de méthodes alternatives à l’expérimentation animale

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’un montant de 60.000€ à la VUB afin de développer et tester une méthode alternative à l’expérimentation animale

Depuis plusieurs années, la VUB travaille sur la recherche de méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Les chercheurs ont ainsi développé un modèle expérimental de recherche en toxicologie basé sur des modèles in vitro, c’est-à-dire sur base de cultures cellulaires. Cela présente l’avantage de ne plus devoir utiliser d’animaux de laboratoire et d’être plus proche du modèle humain car il provient directement de cellules humaines.

L’objectif de la VUB consiste à rechercher un médicament contre la fibrose du foie. Le « foie gras » concerne environ un quart de la population mondiale. Il s’agit de la maladie du foie la plus courante et pour laquelle il n’existe aucun traitement.

Dans ce projet, la VUB souhaite développer un nouveau modèle in vitro, n’impliquant pas d’animaux d’expérience, qui soit efficace pour l’homme et qui puisse aider à soigner la fibrose du foie.

Normalement, dans ce type de recherches, on utilise exclusivement des animaux d’expérience, surtout des souris. Seulement, la pertinence de cette pratique est discutable en raison des grandes différences qui existent entre la souris et l’être humain. Résultat : malgré plusieurs années de recherche, il n’existe toujours pas de traitement efficace. 

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre le développement de ce type de méthode et de maintenir l’objectif visant à supprimer toute expérimentation animale », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45