Bien-être animal : les refuges bruxellois restent accessibles sur rendez-vous pour les adoptions

Communiqué de presse

Les refuges bruxellois ne font pas face à une surpopulation d’animaux abandonnés. Cependant, il pourrait être possible d’arriver à saturation si les refuges ne sont plus accessibles à cause des mesures de confinement imposées par le gouvernement fédéral. Afin de permettre aux Bruxellois de continuer à adopter des animaux dans les refuges, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, estime que les adoptions sur rendez-vous et en respectant les mesures de distanciation sociale sont permises.

L’annonce des mesures de sécurité par le fédéral imposant le télétravail à domicile obligatoire n’est pas compatible avec l’activité des refuges. Certaines tâches doivent impérativement être réalisées sur le lieu de travail : soins aux animaux, nourrissage ou encore entretien des locaux. C’est pourquoi, le personnel mais aussi les bénévoles peuvent se rendre dans les refuges afin d’apporter les soins nécessaires aux animaux, en respectant les règles de distanciation sociale.

Par ailleurs, en attendant la position officielle du fédéral, les particuliers peuvent continuer à adopter des animaux afin d’éviter une possible saturation des refuges. Ces adoptions doivent être conformes aux mesures décidées par le gouvernement fédéral. Elles doivent se faire uniquement sur rendez-vous et en respectant les règles de sécurité.

« Les animaux ont besoin de nous. Que ce soit pour les nourrir, les promener ou tout simplement pour en prendre soin. Mais nous avons aussi besoins d’eux. Dans ces périodes difficiles, ils peuvent apporter chaleur et réconfort à leur maître. L’activité des refuges est essentielle et nécessaire pour le bien-être de nos animaux. En plus de l’accès aux refuge par les bénévoles pour prendre soins des animaux, j’estime que les adoptions peuvent continuer dans les refuges bruxellois », conclut Bernard Clerfayt. 

Enfin, il est important de rappeler qu’aucune étude scientifique ne permet de confirmer que le virus Covid-19 est transmissible entre l’animal et l’homme.

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Le chat bengal autorisé en Région bruxelloise dès la cinquième génération

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre du Bien-être animal, le chat bengal peut être détenu en Région bruxelloise à partir de la cinquième génération. Il est ainsi ajouté à la liste positive des mammifères.

Le chat bengal est issu d’un croisement entre un chat domestique et un chat léopard asiatique. Ce type de chats est appelé chat hybride et est normalement interdit en Région bruxelloise. En effet, les espèces de chats sauvages n’ont pas un comportement adapté à la vie en captivité, ce qui peut entraîner des problèmes comportementaux.

Toutefois, dans son dernier rapport, le Conseil bruxellois du bien-être animal recommande d’autoriser le bengal à partir de la cinquième génération. En effet, à partir de cette génération, les chats hybrides sont considérés comme domestiqué et pouvant présenter un comportement adapté à la vie en captivité.

Concrètement, tous les chats hybrides sont donc interdits en Région bruxelloise, y compris le bengal jusqu’à la quatrième génération. Une phase de transition est mise en place afin que les chats hybrides actuellement détenus puissent continuer à l’être jusqu’à leur décès.

« Le bengal est l’une des races de chats hybrides les plus courantes en Belgique. En plus, il apparait que le chat léopard asiatique présente une certaine préadaptation à la domestication. C’est pourquoi, j’ai décidé d’autoriser cette race à partir de la cinquième génération en Région bruxelloise », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.  

Comme tous les autres chats, les Bengals devront être enregistrés et stérilisés.

De plus en plus sensibles à la maltraitance animale, les Bruxellois n’hésitent pas à porter plainte

Actualité
De plus en plus de plaintes pour maltraitance animale à Bruxelles

189 plaintes pour maltraitance animale ont été enregistrées en 2019 par Bruxelles-Environnement, l’organisme compétent en Région Bruxelloise. Des chiffres en constante augmentation.

«Cela veut surtout dire que d’une part, les citoyens identifient clairement à qui s’adresser pour déposer une plainte et d’autre part, que les Bruxellois sont de plus en plus sensibles à la condition animale », souligne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : animaux maltraités, sous-alimentés, malades, etc.

30 saisies pour un total de 70 animaux ont été effectuées. Une fois saisis, ces animaux sont confiés à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par les inspecteurs de Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie.

Témoin d’une situation de maltraitance animale ou envie d’être mieux informé ? Consultez le site de Bruxelles-Environnement.

Près de 190 plaintes pour maltraitance animale en 2019 en Région bruxelloise

Communiqué de presse

Bruxelles, le 19 janvier 2020 – Bruxelles Environnement a enregistré 189 plaintes pour maltraitance animale en 2019, dont 151 ont été jugées recevables. Par ailleurs, 30 saisies pour un total de 70 animaux ont été effectuées l’année dernière en Région bruxelloise.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : animaux maltraités, sous-alimentés, malades, etc. En 2019, on dénombre 30 saisies pour un total de 70 animaux. Parmi ceux-ci, on trouve 30 chiens, 17 oiseaux, 1 singe mais aussi 5 taureaux, 1 vache, 6 poissons et 1 phalanger volant, petit marsupial capable d’effectuer des vols planés.

Une fois saisis, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par les inspecteurs de Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie.

Souvent, ces saisies font suite à des plaintes introduites auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement. En 2019, 189 plaintes ont été introduites dont 151 ont été jugées recevables. Les plaintes non recevables sont soit incomplètes, soit concernent une autre région ou une autre compétence. Des chiffres en constante augmentation.

« Il faut être prudent. L’augmentation du nombre de plaintes ne signifie pas automatiquement augmentation du nombre de cas de maltraitance animale. Cela veut surtout dire que d’une part, les citoyens identifient clairement à qui s’adresser pour déposer une plainte et d’autre part, que les Bruxellois sont de plus en plus sensibles à la condition animale », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.

Faites l’amour, pas des chatons… grâce à la stérilisation

Communiqué de presse

Pour rappeler aux Bruxellois que la stérilisation des chats est obligatoire en Région Bruxelloise, une nouvelle campagne de communication est lancée avec un message positif rappelant les avantages de la stérilisation « Stérilisez votre chat, et tout sera Peace&Love ».

Quand on sait qu’un couple de chats peut donner naissance, chaque année, à huit chatons, eux-mêmes capables de se reproduire après quelques mois, on prend toute la mesure de l’importance de faire stériliser son chat avant l’âge de 6 mois. Laisser faire la nature, c'est, pour un seul couple, donner la vie à 36 chats en l'espace de 16 mois… D’ailleurs, la stérilisation est obligatoire en Région bruxelloise depuis le 1 janvier 2018. En cas de non-respect de l’obligation, le montant de l’amende sera compris entre 50€ et 62.500€.

La stérilisation offre de nombreux avantages. En premier lieu pour les chats. A Bruxelles, chaque année, ce sont des centaines de chatons qui doivent être euthanasiés faute de place dans les refuges. La stérilisation permet d’éviter les portées non-désirées. Elle présente aussi plusieurs avantages pour la santé du chat : moins de tumeurs mammaires et d’inflammations utérines. 

Ensuite pour les propriétaires. Un chat stérilisé est plus sociale, plus calme et plus affectueux. Il vagabonde moins et cesse de marquer son territoire avec son urine. 

Par ailleurs, plusieurs communes bruxelloises, grâce à un subside de la Région,  octroyent une prime à ses habitants pour les soutenir financièrement dans le coût de l’opération. Celui-ci peut varier de 70 à 140 en fonction qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. 

Afin de sensibiliser les Bruxellois à l’importance de faire stériliser son chat, une vaste campagne de communication se déroulera de XX au XX sur les réseaux sociaux et à la radio. Celle-ci, grâce à un message positif nous plongeant dans les années 70, Peace & Love, rappellera les avantages de la stérilisation pour le chat mais également pour le propriétaire.

Faites l’amour, pas des chatons… grâce à la stérilisation

Actualité
Faites l'amour pas des chatons

Pour rappeler aux Bruxellois que la stérilisation des chats est obligatoire en Région Bruxelloise, une nouvelle campagne de communication est lancée avec un message positif rappelant les avantages de la stérilisation «Stérilisez votre chat, et tout sera Peace&Love».

Quand on sait qu’un couple de chats peut donner naissance, chaque année, à huit chatons, eux-mêmes capables de se reproduire après quelques mois, on prend toute la mesure de l’importance de faire stériliser son chat avant l’âge de 6 mois. Laisser faire la nature, c'est, pour un seul couple, donner la vie à 36 chats en l'espace de 16 mois… D’ailleurs, la stérilisation est obligatoire en Région bruxelloise depuis le 1er janvier 2018. En cas de non-respect de l’obligation, le montant de l’amende sera compris entre 50€ et 62.500€.

La stérilisation offre de nombreux avantages. En premier lieu pour les chats. A Bruxelles, chaque année, ce sont des centaines de chatons qui doivent être euthanasiés faute de place dans les refuges. La stérilisation permet d’éviter les portées non-désirées. Elle présente aussi plusieurs avantages pour la santé du chat : moins de tumeurs mammaires et d’inflammations utérines. 

Ensuite pour les propriétaires. Un chat stérilisé est plus social, plus calme et plus affectueux. Il vagabonde moins et cesse de marquer son territoire avec son urine.

Par ailleurs, plusieurs communes bruxelloises, grâce à un subside de la Région,  octroyent une prime à ses habitants pour les soutenir financièrement dans le coût de l’opération. Celui-ci peut varier de 70 à 140 en fonction qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. 

Afin de sensibiliser les Bruxellois à l’importance de faire stériliser son chat, une vaste campagne de communication se déroulera sur les réseaux sociaux et à la radio. Celle-ci, grâce à un message positif nous plongeant dans les années 70, Peace & Love, rappellera les avantages de la stérilisation pour le chat mais également pour le propriétaire.

Promouvoir des méthodes alternatives à l'expérimentation animale

Actualité
Subsidiation de la recherche pour lutter contre l'expérimentation animale

«Je souhaite autant que possible éviter la souffrance des animaux d’expérience. Cela peut se faire en développant, en stimulant mais également en soutenant le recours à des méthodes alternatives. Si aujourd’hui, on connait avec exactitude le nombre d’animaux utilisés pour la recherche scientifique, il me semble essentiel d’agir pour réduire ce nombre.» Bernard Clerfayt a de cette manière indiqué son intention de lutter contre la souffrance des animaux d’expérience.

Première concrétisation : un montant de 50.000€ a été accordé à la Vrije Universiteit Brussel pour poursuivre la réalisation d’un cadastre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale et sa publication sur le site www.re-place.be

Trop d’expérimentations sur les animaux

En Belgique, plus de 538 000 animaux sont utilisés dans les laboratoires chaque année. Ils sont soumis à toutes sortes de tests de toxicité, de recherche fondamentale, etc. A Bruxelles, on compte 90 laboratoires et une centaine de projets sont autorisés chaque année. Ceux-ci sont strictement réglementés. Les animaux utilisés pour les expériences bénéficient d’une protection légale et tous les établissements, agréés au préalable, sont soumis à des contrôles.

Réduire l’expérimentation animale...

Conformément à la Déclaration de Politique Régionale, la Région Bruxelloise entend réduire drastiquement l’expérimentation animale. Cela passe notamment par la réalisation d’un cadastre des méthodes alternatives. C’est pourquoi un subside d’un montant de 50.000€ a été accordé à la VUB. Ce projet, également soutenu par la Flandre, permet non seulement une connaissance exhaustive de ce qui existe mais stimule également le développement de nouvelles méthodes alternatives. A terme, cela contribuera à réduire le nombre d'animaux de laboratoire utilisés.

et mettre en œuvre des méthodes alternatives

Lorsqu’on parle de méthode alternative, on vise l’utilisation de méthodes in vitro telles que les cultures de cellules et de tissus humains et de modèles in silico via des simulations informatiques.

Un exemple très récent d’une méthode alternative en cours de développement concerne l’étude de la toxicité des vapeurs produites par la cigarette électronique. Des chercheurs tentent de combiner le recours à des cellules pulmonaires et des cellules nerveuses cultivées en laboratoire en vue de remplacer les études d'inhalation de vapeurs toxiques sur des animaux vivants.

© Photo : Rama — Travail personnel - licence CeCILL.