Critères discriminants pour l'engagement

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Des balayeurs affirment être poussés à déménager à Bruxelles pour être engagés"

Extrait de l'article publié par La Libre

[…]  Ils m’ont tous dit : ‘Non, tu habites Schaerbeek, la priorité, c’est ceux qui habitent 1000 Bruxelles’. L’un m’a dit : tu n’as pas droit au contrat. Et il m’a conseillé de déménager.

[…] “Il est interdit de mettre en place des quotas ou de se baser sur le lieu de résidence pour l’engagement”, confirme la porte-parole de Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, sans se prononcer sur le cas concret de Bruxelles. “ Préciser dans une offre d’emploi qu’on recrute une personne résidant dans une telle commune est illégal et discriminatoire. Si une personne estime qu’elle n’est pas engagée car elle n’habite pas dans la commune qui propose le poste, elle peut déposer plainte. On pourrait ensuite procéder à un test de discrimination et poursuivre devant les tribunaux compétents.” […]

Le ministre Bernard Clerfayt invité du magazine d'actualité +d'Actu

Extrait de presse
Logo de +d'Actu, le magazine d'actualité de BX1

Lors de l’émission +d’Actu de BX1+ du 22 avril 2022, le ministre Bernard Clerfayt a répondu à plusieurs questions d’actualité. Voici un compte-rendu de ses réponses relatives à ses matières de compétence.

40.000 nouveaux emplois créés en 2021 d’après Actiris. Il n’y a pas eu d’effets de la crise du Covid ?

La crise du Covid a ralenti la baisse du chômage. Depuis quelques années nous avons une forte baisse du chômage […]. L’État fédéral et la Région ont dépensé beaucoup pour maintenir les entreprises fragilisées et les emplois. Ce soutien à l’activité économique crée aujourd’hui une activité économique croissante.

À Bruxelles on a des emplois mais ce ne sont pas les Bruxellois qui en profitent. Va-t-on pouvoir corriger cela ?

On a 760.000 emplois sur le territoire de la Région mais seulement la moitié sont occupés par les Bruxellois. Il y a une guerre des talents à Bruxelles. Beaucoup de navetteurs viennent postuler pour les emplois et les Bruxellois n’ont pas toujours les compétences requises pour accéder aux emplois. On a un vrai enjeu de montée en compétence, des compétences qui seront nécessaires pour les emplois de demain.

Peut-on donner du travail aux sans-papiers ?

La loi telle et la répartition des compétences entre l’État fédéral et la Région sont telles que la Région peut donner un donner un permis de travail pour un travailleur qui vient de l’étranger s’il a des compétences que l’on ne trouve pas en Région bruxelloise et qui sont essentielles pour une entreprise. Nous le faisons en accordant des milliers de permis de travail chaque année. Mais c’est l’État fédéral qui a gardé la compétence d’accorder l’accès au territoire.

Qu’en est-il des entreprises de titres-services qui demandent des suppléments au motif de l’augmentation des frais de transport ?

L’entreprise a le droit de demander des frais à ses clients, mais le client a le droit de changer d’agence dès qu’il estime que le service est trop cher. Il y en plus de 200 actives en Région bruxelloise.

À propos des titres-services, vous aviez annoncé travailler à une réforme. Où en est-on ?

Le gouvernement a approuvé une note qui encadre ce projet de réforme. Nous l’avons soumise aux partenaires sociaux et j’espère avoir une réponse au courant du mois de mai.

Le titre service coûtera 10 euros au lieu de 9 euros ?

Nous remboursons le titre-service 24 euros à l’entreprise qui paye le salaire. Chaque année cette intervention est indexée alors que l’usager paye toujours 9 euros. L’usager qui paye 9 euros reçoit un service d’une valeur de 15 euros supplémentaires. J’espère que la décision de cette réforme se fera avant l’été.

À propos de l’abattage rituel, n’y a-t-il pas un déni des autres méthodes d’abattages plus cruelles encore ?

Actuellement l’étourdissement est imposé pour tout abattage en Région bruxelloise, sauf pour raisons religieuses. Le débat est de savoir s’il convient ou pas de supprimer cette exception. La Région wallonne l’a fait et tous les partis politiques, PS, MR, CdH, Écolo, ont voté, idem pour les partis de la majorité en Flandre. Aujourd’hui la question se pose à Bruxelles. Cette question sera débattue au parlement et je voudrais que le parlement écoute toutes les parties concernées pour que les parlementaires, en âme et conscience, puissent choisir. Cette question n’est plus dans les mains du gouvernement. Je peux avoir un avis en tant que ministre du Bien-être animal et vous dire que le Conseil du Bien-être animal a émis un avis très clair sur cette question.

Chômage en baisse, surtout chez les jeunes

Actualité
Un jeune technicien au travail dans le secteur technologique

Le chômage chez les jeunes est en baisse de 7,8%. C’est la diminution constatée en mars de cette année, par comparaison avec les chiffres de mars 2021.

Des chiffres publiés par Actiris en ce début avril, on retiendra aussi une diminution de 5,6% du nombre de chercheurs d’emploi en Région bruxelloise. Cette tendance ramène le nombre de chercheurs d’emploi sous le niveau de 2019, avant la crise sanitaire.

Sur base annuelle, on constate aussi une diminution du nombre de jeunes nouveaux inscrits en stage d’insertion professionnelle de 12,3%.

Quelques caractéristiques

Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d'emploi en Région bruxelloise

Le taux d’emploi en hausse

Autre tendance positive : ces deux dernières décennies le taux d’emploi augmente en Belgique. En 2021, il atteint 70,6%. Et en Région bruxelloise il dépasse 62%, le niveau le plus élevé depuis 2000.

--
Sources : chiffres d’Actiris mars 2021 et enquête Statbel 2021

2100 nouvelles places pour accueillir les jeunes enfants en Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : «5000 bambins de plus pourront être accueillis»

Extrait de l'article paru dans Le Soir

L’effort ne serait pas possible sans la décision des Régions wallonne et de Bruxelles-Capitale d’aider la Fédération Wallonie-Bruxelles à financer nouvelles structures et personnel supplémentaire.

[…] C’est la Région de Bruxelles-Capitale qui a donc lancé le mouvement au début de l’année en annonçant 2.100 places nouvelles, dont 876 immédiatement pour 25 projets jugés prioritaires et 1.224 d’ici 2026 pour les communes dont le taux de couverture est inférieur à 33 % (minimum européen). Un premier budget de 6,75 millions d’euros est annoncé par les ministres Rudy Vervoort (PS) et Bernard Clerfayt (Défi) pour les structures, ainsi que 2 millions d’euros de plus pour le personnel supplémentaire. Pour les projets futurs, un appel d’offres sera lancé d’ici juin. […]

Biotech, sciences de la vie, etc. Un salon de l’emploi virtuel à ne pas manquer

Actualité
Photo illustrant le salon de l'emploi du secteur biotech, sciences de la vie, etc.

À la veille de la troisième édition du salon de l’emploi virtuel Chimie, Plasturgie, Pharma & Biotech, quelque 700 candidats ont déjà créé leur profil sur la plateforme. Ils y découvrent plus de 300 offres d’emploi à pourvoir dans une trentaine d’entreprises du secteur en Wallonie et à Bruxelles et peuvent y postuler en ligne. Les journées de rencontres virtuelles se dérouleront les 29, 30 et 31 mars 2022.

Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, «Certains secteurs tournent à plein régime et sont à la recherche de nombreux talents. Le secteur de la chimie et des sciences de la vie en fait partie. Organiser ce salon de l’emploi, c’est un signe d’espoir et des perspectives intéressantes qui sont offertes aux chercheurs d’emploi. Mais c’est aussi une vitrine pour les entreprises du secteur qui permettra de susciter de nouvelles vocations chez les Bruxelloises et les Bruxellois».  

300 opportunités lors de ce salon de l'emploi

La troisième édition des Jobdays Chimie, Plasturgie, Pharma & Biotech permet à toute personne intéressée de travailler dans ce secteur innovant de vivre en ligne une expérience complète de journées de l’emploi. Sur la plateforme www.jobforthefuture.be, les candidats peuvent consulter les 300 opportunités d’emploi dans plus de 30 entreprises du secteur de la chimie et des sciences de la vie et y postuler. Les 29, 30 et 31 mars 2022, ils auront l’occasion de s’entretenir individuellement avec les recruteurs et de participer à des webinaires pour s’informer sur le secteur et ses acteurs. Ils bénéficieront également de conseils RH.

Des profils variés et 25% des postes accessibles aux candidats peu expérimentés

Les profils recherchés à l’occasion de ces Jobdays sont variés : des opérateurs et techniciens actifs dans la fabrication des produits et le contrôle qualité, des gestionnaires de projet, des ingénieurs de processus, des biostatisticiens, des techniciens de maintenance, des experts en informatique,... Mais également des commerciaux ou des managers. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux d’études : depuis les diplômés STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics) de l’enseignement secondaire supérieur, en passant par les détenteurs d’un bachelier technique ou scientifique jusqu’aux titulaires d’un master ou post-doctorat. De plus, 25% des postes sont accessibles aux personnes n’ayant pas ou peu d’expérience professionnelle préalable. Les entreprises du secteur cherchent avant tout des talents motivés et curieux qui ont soif d’apprendre.

--

Source : Communiqué de presse publié par essenscia ce 28/03/2022

Contribution de la Région de Bruxelles-Capitale à la plateforme interfédérale pour les politiques de l'emploi

Extrait de presse
Les Régions sur la voie d'une politique de l'emploi asymétrique

Extraits de l'article publié par l'Echo

[…] les entités fédérées ont été invitées à rentrer au Fédéral la liste des politiques qu’elles voudraient pouvoir mener de manière plus autonome en matière d’emploi. Une plateforme interfédérale a été mise en place pour accueillir ces demandes […]

[…] Bruxelles concentre à la fois une précarité élevée, un flux migratoire important, un public de demandeurs d’emploi peu qualifié important, et un tissu de l’emploi qui comporte 50% d’emploi public et parapublic.
«L’accès à l’emploi y est très codifié par l’exigence de diplôme et la connaissance des langues, dit le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt. Or on est face à un public de chômeurs peu qualifié, 50% du marché leur est donc fermé. Ces emplois profitent aux travailleurs des deux autres Régions, dont la Flandre. Leurs travailleurs entrent en concurrence directe avec nos demandeurs d’emploi.»

[…] «Il faudrait réfléchir à la répartition des richesses produites, aux règles linguistiques qui ne sont plus en adéquation avec les réalités et favorisent le recours à la main-d’œuvre flamande plutôt que bruxelloise, aux mesures fédérales qui accroissent la politique migratoire à Bruxelles, mais c’est hors du cadre dans lequel on nous a demandé de réfléchir», dit Bernard Clerfayt.
Bruxelles a-t-elle donc envoyé une copie vide? Non. Elle a avancé quatre points précis : la défiscalisation des primes à la formation, l’octroi d’un avantage fiscal pour les plans de formation dans le cadre du chômage temporaire, l’obligation de formation pour les chômeurs de longue durée (plus d’un an) afin d’améliorer leur employabilité et le financement du projet territoire zéro chômeur par le Fédéral, via le budget du chômage économisé grâce à ces projets.

La semaine entreprendre 2022

Actualité
Les participants à la soirée pitch et le ministre Bernard Clerfayt lors de la remise des prix qui clôture la semaine entreprendre de l'efp

L’efp, le centre de formation en alternance pour indépendants et collaborateurs de pme, clôture sa Semaine entreprendre 2022. C’est la sixième du genre. Cette année, l’entrepreneuriat social était à l’honneur. L’attractivité du secteur va croissante. La recherche de sens dans l’engagement professionnel et la compatibilité avec les valeurs éthiques de développement durable deviennent des critères d’orientation de carrière comme pour le lancement de nouvelles activités.

3 minutes pour convaincre

Quatre journées d’ateliers, de conférences et de réseautage se terminèrent en point d’orgue avec la soirée « pitch » de ce jeudi. Huit projets nominés ont été présentés devant le jury. Les lauréats sont : un projet de plateforme RH qui met en relation des profils d’ex-détenus et des entreprises à la recherche de compétences, un projet d’entrepreneuriat social pour la commercialisation de sextoys personnalisés (notamment pour les personnes LGBTQ, ou encore les personnes ayant subi des traumatismes sexuels, ou vivant avec un handicap). Un troisième projet de fabrication de teeshirts à base de PET recyclé, Lucid, a reçu le prix du jury.

La capacité de valoriser son projet lors d’une présentation enthousiasmante est un atout important dans la conduite d’un projet entrepreneurial. Convaincre en trois minutes, un challenge pour chaque candidat lors de cette soirée de clôture.

L’échec n’est pas la fin de l’histoire

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt attira l’attention sur la relation risque/échec dans la dynamique personnelle qui mobilise le jeune entrepreneur. « Si le risque ne peut être ignoré, il est crucial de considérer l’échec comme un tremplin. On apprend de ses erreurs. Nous avons tous du talent, j’en suis persuadé, et c’est d’ailleurs ce que nous allons entendre ce soir. » a-t-il rappelé lors de son discours introductif.