Préparer l'accueil des réfugiés par les agences régionales de l'emploi

Extrait de presse
La Belgique va aider les réfugiés ukrainiens à se mettre au travail

Extraits de l'article paru dans La Libre

En région bruxelloise, le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (Défi), a demandé à Actiris d’établir un plan d’action – qui devrait être validé ce mardi – afin d’organiser une prise en charge rapide et efficace des dossiers. […]

[…] “L’idée, c’est vraiment qu’ils puissent en ressortir en ayant fait un pas en avant”, détaille Romain Adam, porte-parole d’Actiris. “On veut éviter qu’ils ne soient perdus dans les méandres de l’administration”, complète Pauline Lorbat, du cabinet Clerfayt.

[…] Dans leur travail d’anticipation, les acteurs de l’emploi sont confrontés à trois grandes inconnues. Il est pour l’instant assez difficile d’estimer le nombre de réfugiés effectivement désireux de travailler, ainsi que de définir leur profil (âge, sexe) et leurs qualifications (langues, compétences). […]

Actiris, prêt à accompagner les réfugiés ukrainiens

Actualité
Personnes en attente avec leurs bagages

Alors que l’accueil des réfugiés ukrainiens se structure un peu partout en Europe, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle que, dès l’obtention du droit de séjour, ils auront accès au marché de l’emploi bruxellois. « Actiris sera prêt » ajoute-t-il.

Priorité à l’accueil

Jeudi dernier, les ministres européens de l’Intérieur se sont accordés pour octroyer une protection temporaire aux personnes qui fuient la guerre en Ukraine et donc un droit de séjour. Ce sésame, valable un an et renouvelable deux fois, leur permet d’accéder notamment au marché de l’emploi ainsi qu’aux services offerts par Actiris et ses partenaires.

« Parmi les réfugiés ukrainiens se trouvent de nombreuses mamans avec enfants. Leur priorité, en débarquant à Bruxelles, sera d’abord de reprendre leur souffle, ensuite de trouver un logement, une aide sociale et une place en crèche ou à l’école pour leurs enfants », souligne Bernard Clerfayt.

Pour une prise en charge rapide

Afin d’aider les réfugiés ukrainiens à trouver un emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi a demandé à Actiris de se tenir prêt et de réfléchir à un plan d’action permettant une prise en charge rapide et efficace de ces personnes.

Les expériences antérieures mises à profit

« Bruxelles, comme d'autres capitales, accueille depuis des années des flux migratoires. Actiris a fait évoluer ses services afin de répondre aux besoins de ce nouveau public. Par exemple, depuis 2018, nous faisons appel à des interprètes sociaux pour aider les chercheurs d'emploi ne parlant ni le français ni le néerlandais. Des brochures et des vidéos expliquant les démarches à effectuer lorsque l'on recherche un emploi sont disponibles en 22 langues. Une 23ème version en ukrainien est en cours de réalisation. Nous avons également des conventions de collaboration avec BON, les BAPA et FEDASIL, qui sont des acteurs de premier plan dans l'accompagnement et l'intégration des primo-arrivants.  Nos collaborateurs sont aussi formés pour aider au mieux ce public. Les équipes d'Actiris sont donc prêtes à soutenir les réfugiés venant d'Ukraine qui sont à la recherche d'un emploi »,explique Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

Adapter l’usage des langues

« Les réfugiés ukrainiens arrivent à un moment où le marché du travail se porte mieux. Il y a des besoins de main d’œuvre dans de nombreux secteurs : aide à la personne, informatique, construction, etc. Je souhaite que les réfugiés, dès qu’ils en expriment l’envie ou le besoin, puissent être accompagnés par Actiris pour retrouver un emploi et un semblant de normalité », indique Bernard Clerfayt.

La demande a été faite auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique de pouvoir accueillir et recevoir les réfugiés en anglais. Celle-ci a d’ores et déjà marqué son accord et permet une évolution de l’utilisation des langues à Bruxelles. L’usage des langues est en effet extrêmement réglementé en Région bruxelloise. Les services publics ont l’obligation de s’adresser au public uniquement dans l’une des deux langues de la Région.

Actiris, prêt à accompagner les réfugiés ukrainiens

Communiqué de presse

Alors que l’accueil des réfugiés ukrainiens se structure un peu partout en Europe, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle que, dès l’obtention du droit de séjour, ils auront accès au marché de l’emploi bruxellois. « Actiris sera prêt », ajoute-t-il.  

Jeudi dernier, les ministres européens de l’Intérieur se sont accordés pour octroyer une protection temporaire aux personnes qui fuient la guerre en Ukraine et donc un droit de séjour. Ce sésame, valable un an et renouvelable deux fois, leur permet d’accéder notamment au marché de l’emploi ainsi qu’aux services offerts par Actiris et ses partenaires.

« Parmi les réfugiés ukrainiens se trouvent de nombreuses mamans avec enfants. Leur priorité, en débarquant à Bruxelles, sera d’abord de reprendre leur souffle, ensuite de trouver un logement, une aide sociale et une place en crèche ou à l’école pour leurs enfants », souligne Bernard Clerfayt.

Afin d’aider les réfugiés ukrainiens à trouver un emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi a demandé à Actiris de se tenir prêt et de réfléchir à un plan d’action permettant une prise en charge rapide et efficace de ces personnes.

« Bruxelles, comme d'autres capitales, observe depuis des années des flux migratoires. Actiris a fait évoluer ses services afin de répondre aux besoins de ce nouveau public. Par exemple, depuis 2018, nous faisons appel à des interprètes sociaux pour aider les chercheurs d'emploi ne parlant ni le français ni le néerlandais. Des brochures et des vidéos expliquant les démarches à effectuer lorsque l'on recherche un emploi sont disponibles en 22 langues. Une 23ème version en ukrainien est en cours de réalisation. Nous avons également des conventions de collaboration avec BON, les BAPA et FEDASIL qui sont des acteurs de premier plan dans l'accompagnement et l'intégration des primo-arrivants.  Nos collaborateurs sont aussi formés pour aider au mieux ce public. Les équipes d'Actiris sont donc prêtes à soutenir les réfugiés venant d'Ukraine qui sont à la recherche d'un emploi »,explique Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

Enfin, l’usage des langues est extrêmement règlementé en Région bruxelloise. Les services publics ont l’obligation de s’adresser uniquement dans l’une des deux langues de la Région au public. La demande a été faite auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique pour pouvoir accueillir et recevoir les réfugiés en anglais. Celle-ci a d’ores et déjà marqué son accord et permet une évolution de l’utilisation des langues à Bruxelles.

« Les réfugiés ukrainiens arrivent à un moment où le marché du travail se porte mieux. Il y a des besoins de main d’œuvre dans de nombreux secteurs : aide à la personne, informatique, construction, etc. Je souhaite que les réfugiés, dès qu’ils en expriment l’envie ou le besoin, puissent être accompagnés par Actiris pour retrouver un emploi et un semblant de normalité », conclut Bernard Clerfayt.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Le salaire des femmes égal à celui des hommes? Toujours pas!

Actualité
Une femme et un homme tiennent ensemble une vignette affichant une proportion 50/50 avec les symboles homme et femme accolés à chacun des chiffres.

La comparaison du salaire des femmes et des hommes, s'agissant du salaire moyen tous profils confondus, montre que pour chaque euro gagné en moyenne par les hommes en 2019, le salaire des femmes est de 90 centimes. Cet écart salarial de 10,4 % est inférieur à celui de la Flandre (12,6 %) et supérieur à celui de la Wallonie (7,3 %). La situation bruxelloise est proche de celle de la Belgique, où l’écart salarial est de 10,0 % en 2019.

Une partie de l’écart salarial s’explique par des différences entre les caractéristiques des hommes et des femmes ou des postes qu’ils occupent, dont notamment le niveau d’éducation, la profession, l’âge ou le temps de travail. Qu’en est-il si l’écart salarial est calculé entre des hommes et des femmes qui ont un même niveau de diplôme, un même type de profession, un même âge, ou un même temps de travail ?

Plus de diplômés du supérieur et de postes de direction

Le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale est très spécifique par rapport au reste du pays. L’emploi salarié en Région bruxelloise concentre une plus grande proportion de diplômés du supérieur et de professions de direction ainsi qu’une plus faible proportion de jeunes de moins de 25 ans et de personnes travaillant à temps partiel. Or, le niveau de diplôme, la profession, l’âge ou encore le temps de travail constituent autant de facteurs explicatifs importants de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

L’écart entre le salaire des femmes et celui des hommes subsiste même dans des groupes de salariés avec des profils plus homogènes…

Parmi des groupes de salariés qui partagent une caractéristique (même niveau de diplôme, même type de profession, même tranche d’âge, ou même régime de travail), le salaire des femmes reste inférieur dans presque tous les groupes étudiés. Les écarts salariaux sont les plus élevés pour :

  • les personnes diplômées du supérieur (écart salarial de 14 % en 2019) ;
  • les managers (11 %) ;
  • les personnes de plus de 55 ans (18 %) ;
  • les personnes travaillant à temps partiel (13 %).

Le salaire des femmes connaît un écart moindre pour certains groupes de salariés

C’est le cas pour les salariées avec un niveau de diplôme moyen (2 % de plus que les hommes), les salariées qui travaillent comme employée administrative (3 % de plus que les hommes).

Ces deux exceptions où les femmes gagnent plus que les hommes sont une particularité bruxelloise. En effet, dans les deux autres régions de Belgique, l’écart salarial est toujours en faveur des hommes, quel que soit le niveau de diplôme ou la profession exercée.

Une évolution favorable en Région bruxelloise ces 20 dernières années

L'écart entre le salaire des femmes et celui des hommes en Région de Bruxelles-Capitale a presque été réduit de moitié : il est passé de 19 % à 10 %. Entre 1999 et 2019, les salaires à Bruxelles ont évolué vers plus d’égalité pour pratiquement tous les groupes étudiés. Cette règle a aussi son exception : pour les personnes qui travaillent à temps partiel, l’écart entre les salaires des hommes et des femmes a augmenté (de 11 % à 13 %).

Pour plus d'information

Vous trouverez plus d’information dans le Focus n° 49 de l’IBSA (perspective.brussels). Le Focus de l’IBSA fait le point en quelques pages sur une thématique de travail de l’Institut. Les grands thèmes et enjeux de l'actualité socio-économique de la Région de Bruxelles-Capitale y sont traités au moyen de textes courts illustrés de graphiques, de tableaux et/ou de cartes.

D’autres chiffres sur le marché du travail bruxellois sont disponibles sur le site de l’IBSA.

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Source : Communiqué de presse de l’IBSA, l’Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse, 8 mars 2022.

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Le chômage bruxellois atteint un niveau historiquement bas

Actualité
Visuel infographie illustrant des données statistiques

(Communiqué de presse publié par Actiris)

En février 2022, la Région bruxelloise compte 85.700 chercheurs d’emploi, une diminution de 5,2% par rapport au mois de février 2021. Cela équivaut à un taux de chômage de 14,9%, un niveau historiquement bas pour un mois de février. Le chômage chez les jeunes diminue quant à lui de 5,8%. Actiris a reçu directement 6.720 offres d’emploi, soit une augmentation de 117,1% par rapport à février 2021. Un chiffre encourageant qui s’explique à la fois par une reprise des activités ces derniers mois mais également par une amélioration de la capture des offres d’emploi par Actiris.

Baisse du chômage

Fin février, Bruxelles compte 85.700 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 14,9%. Cela signifie une diminution par rapport à l’année précédente (-4.713 personnes, -5,2%). En variation mensuelle, on constate une diminution de 976 personnes (-1,1%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 22,8%. Bruxelles compte 8.810 jeunes chercheurs d’emploi en février 2022, soit 543 de moins que l’an dernier (-5,8%).

Nombre de chercheurs d'emploi bruxellois pour le mois de février

Si les entrées dans le chômage classique n’ont pas beaucoup augmenté, cela s’explique par le fait que pour l’instant l’effet de la crise du Covid-19 s’enregistre surtout au niveau du chômage temporaire et du droit passerelle. De très nombreuses entreprises ont dû recourir au chômage temporaire pour faire face à l’arrêt de leurs activités suite aux mesures de confinement qui ont été prises d’urgence afin de faire face à l’épidémie de Covid-19. Ainsi au maximum de la crise sanitaire soit en avril 2020, on enregistre au niveau de la Belgique environ 1.135.000 travailleurs au chômage temporaire dont environ 92.000 bruxellois (environ 27% des salariés bruxellois). Pour le droit passerelle, environ 388.000 indépendants ont bénéficié du droit passerelle également en avril dont près de 49.000 bruxellois (ce qui représente 57% des indépendants bruxellois).

En 2021, de nombreux salariés et indépendants ont continué à bénéficier respectivement du chômage temporaire et du droit passerelle. Pour les six premiers mois en 2021, on dénombre à peu près 37.500 salariés et 13.500 indépendants bruxellois ayant bénéficié de chacune de ces mesures mensuellement. Si leurs nombres ont diminué progressivement en 2021, on enregistre encore au cours des 6 derniers mois de l’année 2021 entre 15.000 et 22.000 salariés bruxellois au chômage temporaire et entre 1.500 et 5.000 indépendants bruxellois ayant bénéficié du droit passerelle.

Dès lors, l’incidence sur les chiffres du chômage classique est actuellement plus limitée, puisque le recours au chômage temporaire permet aux entreprises de ne pas devoir procéder à des licenciements massifs. Pour bénéficier du chômage temporaire, les travailleurs ne doivent pas obligatoirement s’inscrire comme chercheurs d’emploi auprès des services publics de l’emploi.

Le taux de chômage

Fin février 2022, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 14,9% (14,3% pour les hommes et 15,6% pour les femmes). En février 2021, le taux de chômage s’établissait à 15,9%.

Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active a, en Région bruxelloise, augmenté en 2020 de 0,9% par rapport à l’année précédente.

Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi

Fin février 2022, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 85.700 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une diminution par rapport à l’année précédente (-4.713 personnes, -5,2%).

On compte au cours du mois de février 8.537 entrées dans le chômage (6.744 réinscriptions et 1.793 nouvelles inscriptions) contre 9.513 sorties, soit une diminution sur une base mensuelle du nombre de DEI de 976 personnes (-1,1%).

Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d'emploi, infographie

Principales caractéristiques et évolutions du chômage

On dénombre en Région bruxelloise 53.395 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.344 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 26.961 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.

On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces chercheurs d’emploi dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.

Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les chercheurs d’emploi ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 85.700 DEI inscrits en février 2022,

12.037 chercheurs d’emploi sont usagers du CPAS (soit 14,0% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.810 jeunes DEI, 2.191 sont usagers du CPAS, soit 24,9%.

On constate une diminution de 9,9% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate aussi une diminution annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (-730 unités, -12,0%). Le nombre des autres chercheurs d’emploi a augmenté de 7,6% sur une base annuelle.

Augmentation du volume d’offres d’emploi directement reçues par Actiris

Actiris a reçu 6.720 offres d’emploi (OE) en février 2022. On observe une augmentation de 117,1% du nombre d’offres d’emploi par rapport au mois de février 2021 et de 110,1% par rapport à février 2020. Sans tenir compte des offres d’emploi de type intérimaire, le niveau reste nettement supérieur par rapport au niveau du mois de février 2021 (+72,9%) et du mois de février 2020 (+50,6%).

Si la crise sanitaire a eu pour effet de réduire de manière importante les offres d’emploi et particulièrement dans certains secteurs d’activité tels que l’Horeca ou le commerce, on constate depuis plusieurs mois à nouveau une hausse importante des offres d’emploi.

Depuis plusieurs, on constate en effet que le volume des offres d’emploi reçues directement par Actiris a très fortement augmenté. La principale explication est liée à une amélioration de la capture des offres d’emploi de type « intérim ». En février, Actiris enregistre 2.255 offres d’emploi reçues de type intérimaire alors que l’année passée ce volume était de 512 unités et de 234 unités en février 2020.

Toutefois la hausse du volume des offres d’emploi reçues s’explique aussi par une reprise progressive et de plus en plus nette des activités qui a été observé par exemple pour les secteurs de l’horeca, du commerce, du transport ou encore de la construction.

Augmentation forte des offres reçues indirectement en raison d’un changement dans les critères de réception automatique des offres d’emploi par l’intermédiaire du VDAB

Depuis le mois de septembre 2021, Actiris réceptionne les offres d'emploi du VDAB de façon plus large : finie à la limitation aux fonctions critiques, aux offres ouvertes depuis plus de 40 jours, ou au lieu de travail en Région Bruxelles-Capitale ou dans la périphérie. Cela a entraîné une forte augmentation du nombre d'offres d'emploi reçues via le VDAB. En février 70.487 offres d'emploi ont été reçues, soit huit fois plus qu'en février 2021.

En conséquence, le nombre total d'offres d'emploi (y compris celles reçues par le VDAB et le Forem et les sites partenaires) a également fortement augmenté.

Nombre d'offres d'emploi reçues selon le canal

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1. DEDA : demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations, soit les chercheurs d’emploi pour lesquels Actiris a été informé par l’ONEM qu’ils percevaient des allocations de chômage.
2. Ce niveau comprend les études de l’enseignement secondaire 2nd degré au maximum ainsi que les études réalisées à l’étranger sans équivalence de diplôme en Belgique.

 

Renolution : des emplois, de la simplification

Actualité
Photo : Fresque, création de Suarez Murals. Retrouvez cette fresque au 14, Rue Nicolas Doyen à 1080 Molenbeek-Saint-Jean (gare de l’Ouest) jusqu’au 6 avril 2022.

350 millions d’euros seront investis dans la Stratégie Rénovation « Renolution » d’ici 2024 par la Région de Bruxelles-Capitale. Les nouvelles aides régionales mises à la disposition des Bruxellois, plus accessibles et mieux adaptées, amélioreront l’habitat et réduiront la facture énergétique.

Renolution : une nouvelle étape est franchie

Depuis 2008, pour tous les travaux de structure, constructions ou rénovations lourdes, la Région bruxelloise a édicté des normes strictes. Et en 2015, elle a rendu obligatoire le standard passif pour toutes les constructions neuves. Dans ce contexte, le secteur de la construction a développé un savoir-faire reconnu à l’international. Avec Renolution, nous franchissons une nouvelle étape pour réduire notre consommation d’énergie et assurer un environnement sain pour plus de Bruxellois.

La perspective de 8000 nouveaux emplois

Les 350 millions investis par la Région devraient favoriser la création de 8.000 nouveaux emplois locaux. Ce sont autant de nouvelles opportunités d’emploi pour les Bruxellois.

Renolution exigera des professionnels plus nombreux et mieux formés. Et pour ce faire, « nous avons les outils, les structures, les formations, les incitants pour former tous ceux qui souhaitent s’engager vers les métiers d’avenir de la construction et des techniques du bâtiment durable », rappelle le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt.

Le Pôle Formation Emploi Construcity

Dédié aux métiers de la Construction, Construcity est le trait d’union entre les services publics d’emploi, de formation et le secteur de la construction. Sa mission est de former les chercheurs d’emploi, les jeunes en alternance et les professionnels, aux techniques de construction durable notamment.

Mobiliser le secteur et les chercheurs d’emploi

Dans le cadre d’un plan de lutte contre les métiers en pénurie, le ministre Bernard Clerfayt va organiser une table ronde avec le secteur de la construction. Son objectif est de dégager des pistes concrètes pour sortir les métiers tels que maçon, menuisier, chauffagiste, électricien et tous les autres métiers de la construction de la liste des métiers en pénurie.

Pour les chercheurs d’emploi qui se forment dans un métier en pénurie dont font partie pour ainsi dire tous les métiers de la construction, une indemnité complémentaire de formation est portée à 3€ de l’heure.

Renolution n’oublie pas la simplification administrative

C’en est fini des primes distinctes « énergie » et « Rénovation » : une seule prime, la prime Renolution. Une seule plateforme Renolution permet le traitement en ligne avec l’affichage clair des solutions accessibles, selon les types de travaux. Les primes disponibles s’affichent selon le statut du demandeur (propriétaire, locataire, pouvoir public, commerce, …). De plus les conditions d’accès pour les bénéficiaires sont clarifiées et simplifiées. La procédure unique d’obtention de toutes les primes éligibles est aussi un gain de temps considérable.

Les primes Renolution peuvent être demandées après les travaux, sur présentation de la facture. Les règles relatives aux permis d’urbanisme restent d’application et il est indispensable de respecter toutes les conditions techniques. Parlez-en avec votre entrepreneur avant de débuter votre chantier pour vous assurer qu’elles soient bien respectées. Vous pouvez consulter ici les grandes étapes d’une rénovation pour débuter vos travaux.

Liens et autres actualités :

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Photo : Fresque, une création de Suarez Murals. Retrouvez cette fresque au 14, Rue Nicolas Doyen à 1080 Molenbeek-Saint-Jean (gare de l’Ouest) jusqu’au 6 avril 2022.

«On peut vite perdre confiance en soi lorsque l’on cherche un travail»

Extrait de presse
Un centre pour aider les chômeurs à chercher un emploi ensemble

Extraits de l'article paru dans "La Capitale"

Le cosearching est une tendance qui se popularise dans le monde de l’emploi, liant collaboration et entraide entres chercheurs d’emploi. Près de la gare Centrale, Actiris a inauguré un centre pour les accueillir.

[…] Lors de cette ouverture, le ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Bernard Clerfayt (DéFI), a tenu à féliciter tous les organismes qui ont rendu possible cette initiative. « L’ouverture de ce centre de cosearching montre qu’Actiris innove afin de trouver des solutions aux chercheurs d’emploi. Je remercie toutes les parties impliquées dans ce projet ». Dans la région, cette expérience-pilote est menée depuis près de 4 ans et l’envie de faire avancer le monde de l’emploi à Bruxelles n’a fait que croitre pendant tout ce temps.

[…] Ce projet a pour but d’ouvrir des portes aux demandeurs d’emploi et de leur permettre de s’entraider. Bernard Clerfayt insiste sur le fait qu’il faut activer une dynamique entre les membres pour se sentir à l’aise et profiter de l’expérience. « On peut vite perdre confiance en soi lorsque l’on cherche un travail. C’est d’autant plus vrai quand cela s’inscrit dans la durée et que l’énergie déployée ne permet pas d’accéder à un emploi. Grâce au cosearching, tous les chercheurs d’emploi pourront bénéficier de l’effet du collectif pour lancer une nouvelle dynamique de groupe en s’appuyant sur les conseils, l’entraide et le réseautage. »