Toutes les actualités du Ministre, les actualités politiques liées directement ou indirectement aux compétences sur lesquelles le cabinet travaille.

Améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi

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Améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi

La Cour des Comptes vient de publier son rapport d’audit sur l’accompagnement des chercheurs d’emploi par Actiris. Il en ressort 7 recommandations claires pour améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi. « J’invite Actiris, organisme à gestion séparée confiée aux partenaires sociaux, à se saisir des recommandations de la Cour des Comptes afin d’améliorer la qualité de l’accompagnement et le taux d’emploi bruxellois », déclare Bernard Clerfayt.

Préciser le cadre réglementaire pour l’accompagnement des chercheurs d’emploi

Pour répondre à la seule recommandation qui lui est adressée, le Ministre bruxellois de l’Emploi, a fait adopter, ce jeudi 7 décembre, un projet d‘ordonnance fixant un cadre juridique sur l’accompagnement vers l’emploi prodigué par Actiris et de ses partenaires. En substance, l’objectif est de fixer un cadre réglementaire pour l’accompagnement des chercheurs d’emploi afin d’assurer l’égalité de traitement, la gratuité et l’adaptabilité des services.

La Cour des Comptes conforte les orientations de la politique menée

Par ailleurs, le rapport de la Cour des comptes conforte le gouvernement bruxellois dans ses décisions d’instaurer le bilan de compétences et les orientations du nouveau contrat de gestion d’Actiris. En effet, ils constituent une première réponse aux recommandations de la Cour des Comptes.

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Toujours plus d’infrastructures sportives communales

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Toujours plus d’infrastructures sportives communales

En mars dernier, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des infrastructures sportives communales, a lancé un appel à projets à destination des communes. Objectif ? Augmenter l’offre en infrastructure sportives en Région bruxelloise. Salle omnisport, terrain de football, centre sportif... Au total, 17 projets communaux seront financés à hauteur de 21 millions d’euros.

Des clubs sportifs qui affichent complet

1.220.000, c’est le nombre d’habitants à Bruxelles. Permettre à chacun de pratiquer un sport est devenu de plus en plus compliqué. La raison ? Les infrastructures sportives sont trop peu nombreuses et cette situation impacte directement les clubs sportifs qui affichent souvent complet avant l’entame de la saison. Or, le sport doit devenir un droit pour tous.

« Véritable vecteur de sociabilisation, de fédéralisation, d’éducation et de développement personnel, le sport participe à une bonne santé générale, stimule la confiance en soi et inculque des valeurs essentielles au vivre-ensemble », commente Bernard Clerfayt.

Compléter l’offre des quartiers moins bien desservis

Face à ce constat, le Ministre a lancé en mars dernier, un nouvel appel à projets à destination des communes bruxelloises pour augmenter l’offre d’infrastructures sportives, avec un critère de sélection prédominant : le projet doit se situer dans l’un des quartiers moins bien dotés en infrastructures sportives.

17 projets d’infrastructures sportives communales sélectionnés

Construction, rénovation, extension, reconversion ou encore acquisition de terrain, les communes ont introduits 18 projets dont 17 ont été sélectionnés.  Parmi ceux-ci, on retrouve la construction d’un tout nouveau pôle sportif au Peterbos, la création d’un nouvel espace sportif Square de l’Accueil à Evere, l’acquisition d’un terrain pour y construire une salle Omnisport à Schaerbeek ou encore la création d’un gymnase à Neder-Over-Heembeek.

La Région bruxelloise a débloqué une enveloppe totale de 21.302.375€ pour subventionner les projets à hauteur de 70% maximum. 

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La participation citoyenne au niveau local renforcée

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La participation citoyenne au niveau local renforcée

Pour renforcer la participation citoyenne au niveau local, Bernard Clerfayt consacre, dans la Nouvelle loi communale, un chapitre spécifiquement dédié au droit d’expression pour les citoyens.

Le gouvernement bruxellois vient en effet de marquer son accord, en troisième lecture, sur un projet d’ordonnance modifiant la Nouvelle Loi Communale. Celui-ci prévoit de nouvelles dispositions en matière de participation citoyenne au sein des pouvoirs locaux.

Les nouveautés en matière de participation locale

Pétition

Une première forme de droit d’expression concerne la possibilité pour un citoyen de déposer une pétition. L’objectif est de donner aux citoyens un instrument supplémentaire pour faire entendre leur voix.

Interpellation

Une deuxième forme de ce droit d’expression est le droit d’interpellation qui permet de s’adresser aux autorités communales sur une matière relative à l’intérêt communal.

Médiation

Enfin, les autorités communales, lorsqu’elles sont saisies d’une interpellation, peuvent décider d’organiser une troisième forme d’expression citoyenne, la médiation. Celle-ci peut également émaner de l’initiative des citoyens parce qu’ils l’estiment nécessaire et souhaitent se concerter sur le sujet avec la commune. Il s’agit clairement d’aller au-delà de questionner simplement la commune et bien d’organiser des discussions en vue d’aboutir à une solution concertée.

Publication

Dernière nouveauté : la commune devra publier sur son site internet les projets de délibérations accompagnés d’une synthèse des décisions communales avant chaque conseil.

Les Bruxellois impliqués dans leur commune

« Renouer la confiance entre le politique et les citoyens, ça passe par un comportement exemplaire des édiles mais aussi par une plus grande implication des citoyens dans la gestion de la chose publique. Les budgets participatifs en sont un exemple, la participation citoyenne un autre. En modifiant la Nouvelle Loi Communale, on s’inscrit dans l’air du temps où les Bruxellois veulent aussi être acteurs de leur commune. J’espère dès lors que les consultations populaires seront à nouveau…populaires ! », conclut Bernard Clerfayt.

« Bruxelles Numérique » : des services inclusifs et accessibles 24/7

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« Bruxelles Numérique » : des services inclusifs et accessibles 24/7

Ce mercredi 6 décembre, les députés bruxellois se penchent sur le projet d’ordonnance « Bruxelles Numérique ». Un projet d’ordonnance visant à rendre disponible en ligne l’ensemble des démarches administratives tout en garantissant un accompagnement et le maintien de guichet physique, centrale d’appel et courrier postal. Pourquoi ? Parce que le numérique offre de nombreux avantages mais qu’aujourd’hui tout le monde n’est pas encore en mesure d’en bénéficier.

Le numérique est une réalité, il faut cadrer son développement

L'utilisation d’Internet a poursuivi sa hausse en 2023. Selon Statbel, 95% des Belges de 16 à 74 ans utilisent Internet contre 89% en 2018. Il faut dire que les avantages sont nombreux : gain de temps, rapidité de traitement, sécurité, réduction des déplacements… Et surtout une administration accessible 24/7.

« Bruxelles Numérique est le premier texte belge qui cadre le développement du numérique en garantissant aux citoyens des services publics plus inclusifs et accessibles. L’essence de Bruxelles Numérique n’est pas d’imposer mais d’offrir un nouveau choix, une possibilité supplémentaire aux citoyens », conclut Bernard Clerfayt.

L’ordonnance « Bruxelles numérique » c’est la solution pour plus de garanties 

Pour répondre aux demandes des utilisteurs, Bernard Clerfayt propose l’ordonnance « Bruxelles Numérique », avec des balises importantes pour les Bruxellois qui ne maîtrisent pas le numérique.

  • Le maintien des guichets physiques, des centrales d’appels et de la voie postale pour tous ceux qui ne font pas le choix du numérique.
  • Toutes les démarches seront disponibles en ligne. Pas question pour une administration de choisir lesquelles seront mises sur leur site. C’est ce que l’on appelle l’universalité des accès aux démarches administratives.
  • Pour ceux qui ont besoin d’une aide, les administrations seront tenues de proposer un accompagnement pour les aider à effectuer leur démarche en ligne. Par exemple, un accompagnateur numérique qui aide les citoyens.
  • Pour les personnes porteuses d’un handicap, des démarches accessibles et adaptées à leur handicap.
  • Enfin, à tout moment, le citoyen qui a effectué des démarches en ligne, peut changer d’avis et revenir à des canaux traditionnels.

Une délai de mise en œuvre pour les démarches existantes

En pratique, les institutions publiques devront rendre disponible en ligne toute nouvelle démarche administrative. Elles disposeront d’un délai de 5 ans pour rendre conformes les démarches existantes.

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Une vingtaine de nouvelles installations sportives de proximité

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Bientôt une vingtaine de nouvelles installations sportives de proximité en Région bruxelloise

Sur les 19 projets d’installations sportives de proximité introduits par 15 communes, 18 ont été sélectionnés et seront subventionnés à hauteur de 75% par la Région qui débloque, pour cette initiative, une enveloppe de 1,5 million d’euros.

Quelques exemples d’infrastructures

De tout nouveaux skatepark sous le viaduc Hermann-Debroux et près de la gare de Calvoet, une nouvelle plaine de jeux à Ganshoren, un terrain de basket complètement réaménagé à Molenbeek ou encore l’aménagement d’un parc de « street workout » à Anderlecht. Voici quelques projets qui verront prochainement le jour et permettront aux Bruxellois de pratiquer un sport à côté de chez eux.

« Sport pour tous »

En mai dernier, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, a lancé un appel à projets à destination des 19 communes bruxelloises pour augmenter le nombre d’installations sportives de proximité.

« Je me réjouis du nombre de propositions intéressantes déposées par les communes, pour valoriser la pratique du sport de proximité. Investir dans de tels projets s’inscrit dans notre politique du « sport pour tous » et facilite l’accès des Bruxellois aux activités sportives. Ces aménagements et rénovations permettront une pratique libre du sport tout en favorisant la détente, le divertissement et le lien social », déclare Bernard Clerfayt.

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Une étape de plus pour la modernisation de la gouvernance locale

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Les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale bientôt concernées par le projet d'ordonnance qui prévoit une étape de plus pour la modernisation de la gouvernance locale.

Un projet d’ordonnance du gouvernement bruxellois prévoit de nouvelles règles pour le recrutement des collaborateurs de cabinet, des précisions sur les sanctions disciplinaires et l’obligation pour le conseil communal de fixer des règles de déontologie et d’éthique. La Région poursuit ainsi la modernisation de la gouvernance locale.

Pour Bernard Clerfayt, à l’initiative de cette nouvelle étape dans la modernisation de la gouvernance locale, « retrouver la confiance des citoyens, cela passe aussi par une transparence et une gouvernance renforcée. Les femmes et hommes politiques ne peuvent plus se comporter comme étant au-dessus des règles. Ils sont des élus du peuple et en ce sens doivent avoir un comportement exemplaire. C’est ce travail que je mène depuis le début de la législature »

Les trois principes directeurs de règles de bonne conduite et de transparence : 

  1. Des règles minimales sont fixées pour le recrutement et le statut du personnel des cabinets des bourgmestres et des échevins. Le conseil communal détermine, en début de législature communale, si les bourgmestre et échevins ont droit à du personnel et, dans l’affirmative, leur nombre et leur statut pécuniaire. 
  2. Les règles relatives au statut disciplinaire des mandataires locaux sont précisées. Ainsi la notion de négligence grave fait référence à des faits liés à l’exercice des fonctions. Celle d’inconduite notoire vise des faits graves, relatifs à la vie privée. Pour conduire à une instruction disciplinaire et à une sanction, l’inconduite notoire ne peut pas se baser sur des allégations, sans preuves ou convergences de nombreux témoignages. Une condamnation en justice par une décision définitive est une bonne illustration du caractère notoire.  
  3. Le conseil communal doit fixer des règles de déontologie et d’éthique, applicables également au collège des bourgmestre et échevins. Le conseil peut aussi créer une commission de déontologie pour le suivi de ces règles.

Favoriser la formation en entreprise des chauffeurs de car

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Favoriser la formation en entreprise des chauffeurs de car

Il existe différents moyens de se former au métier : auto-école, centres de formation ou… la formation en entreprise des chauffeurs de car. 

Un assouplissement indispensable

Le gouvernement bruxellois a modifié l’arrêté royal de 1998 sur le permis de conduire. Dorénavant, la condition de guide unique ne sera plus appliquée si le candidat au permis est un chercheur d’emploi inscrit dans une formation professionnelle individuelle en entreprise (FPI-E). 

« C’est insensé de limiter le nombre de chercheurs d’emploi formés, d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur qui manque cruellement de main d’œuvre. Ce petit coup de pouce est un moyen d’encourager la formation en entreprise, véritable autoroute vers l’emploi », conclut le Ministre amarante. 

La formation en entreprise des chauffeurs de car débouche rapidement sur un emploi

Aujourd’hui, plusieurs choix se présentent aux chercheurs d’emploi pour devenir chauffeurs d’autocar : auto-école, centres de formation, enseignement en promotion sociale et une formule moins connue, la formation professionnelle individuelle en entreprise (FPI-E). Celle-ci est d’autant plus intéressante qu’elle permet de se former sur le terrain et de décrocher, à la fin de sa formation, un contrat de travail au moins équivalent à la durée de la formation. 

« Ce type de formation, sur le terrain, c’est du gagnant-gagnant ! Le chercheur d’emploi trouve du travail rapidement et perçoit des indemnités le temps de sa formation. L’employeur, lui, peut former son futur collaborateur selon ses besoins et combler ainsi son déficit de personnel. C’est un très bon moyen de lutter contre les pénuries », précise Bernard Clerfayt.

Une contrainte qui limitait le nombre de stagiaires

Un seul écueil était lié à la mise en œuvre de cette formation : la législation liée au permis de conduire. Pour obtenir son permis D, précieux sésame pour exercer la fonction de chauffeur de bus, l’apprentissage en filière libre devait être supervisé par un guide. Or, ce dernier ne pouvait accompagner qu’un seul candidat par an. Dans le cadre de la FPI-E, cette condition restreignait considérablement le nombre de stagiaires pouvant bénéficier d’une formation.

La pénurie de chauffeurs impacte les entreprises

A l’échelle du pays, il manquerait plus de 1.500 chauffeurs de bus. Ce métier figure d’ailleurs sur les listes des fonctions en pénurie de chaque région. Une pénurie qui impacte fortement les entreprises du secteur du transport collectif, déjà confrontées au vieillissement de leurs employés.