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Sommet Social 2021

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Sommet social 2021 en Région de Bruxelles-Capitale

Le Sommet social de la Région de Bruxelles-Capitale s’est déroulé ce mercredi 24 février. Le ministre Bernard Clerfayt s’y est félicité de l’esprit constructif des échanges. Voici quelques points importants de l’intervention du Ministre.

Face à la crise, nous disposons des outils pour accompagner et former

Il a rappelé les moyens mis sur la table par le gouvernement bruxellois, en mesures d’accompagnement pour les chercheurs d’emploi, comme en matière de formation. Moyens qui sont rendus opérationnels grâce à la contribution des partenaires sociaux.

La Région peut faire face aux conséquences de cette crise. Les instruments sont en place. Et les partenaires sociaux y sont associés.

Orienter les politiques pour qu’elles bénéficient aux chercheurs d’emploi bruxellois

Nous devons orienter nos politiques économiques pour que nos efforts d’aujourd’hui profitent aux chercheurs d’emploi bruxellois. Les intervenants l’ont rappelé, pour tous les Bruxellois qui n’accèdent pas à l’emploi, il y a risque de précarité. C’est pourquoi notre point d’attention doit rester la part de Bruxellois qui accèdent à l’emploi relativement à la masse d’emplois créés sur le territoire régional. Nous constatons un déficit de ce point de vue.

Ce point est vital pour la relance de la Région à court et à plus long terme. Car nos chercheurs d’emplois sont encore proportionnellement trop peu nombreux à accéder aux emplois créés en Région bruxelloise.

Appel à une contribution concertée des partenaires sociaux

Le ministre de l’Emploi et de la Formation a rappelé aussi combien il tenait au travail réalisé avec les partenaires sociaux qui contribuent dans tous les instruments régionaux de la politique de l’emploi et de la formation : Actiris, Bruxelles Formation, les Pôles Formation-Emploi. Ces derniers seront mis en place dans tous les secteurs, tels qu’ils ont été définis dans la déclaration de politique régionale.

Bernard Clerfayt a déclaré rester à l’écoute de toutes les remarques et suggestions qui sont faites le cadre de ce Sommet social, et surtout pour la suite, pour la mise en œuvre des moyens alloués pour renforcer nos outils d’accompagnement et de formation.

Les indispensables : les langues et le numérique

Enfin, il a insisté sur le renforcement des compétences de base pour les Bruxellois moins qualifiés. Dans tous les métiers, la maîtrise de la première langue, et mieux encore, l’apprentissage d’une deuxième langue est indispensable. Il en va de même pour les compétences digitales. Elles deviennent la clé pour l’accès à l’emploi, même pour les emplois peu qualifiés.

Des critères plus clairs pour les titres honorifiques

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écharppe mayorale

« La matière relative aux titres honorifiques était éparpillée dans plusieurs textes fédéraux, il fallait donc synthétiser les conditions ainsi que la procédure dans un texte unique, plus lisible et allégé de dispositions devenues désuètes ; la législation fédérale datant de 1980. C’était également l’occasion d’ouvrir l’octroi du titre au bourgmestre décédé ainsi qu’au bourgmestre faisant fonction », précise Bernard Clerfayt. Sur sa proposition, le gouvernement bruxellois a approuvé en première lecture un projet d’arrêté fixant les conditions d’octroi du titre honorifique aux bourgmestres, échevins et conseillers communaux.

Récemment dans l’actualité…

En août 2017, Willy Decourty devenait bourgmestre honoraire. Après avoir été bourgmestre de la commune d’Ixelles pendant près de 14 ans, Willy Decourty a pu porter ce titre honorifique. Plus récemment, Eric Tomas, ancien bourgmestre d’Anderlecht, est lui aussi devenu bourgmestre honoraire.

Une compétence devenue régionale

Pour pouvoir bénéficier de ce titre, il faut remplir certaines conditions fixées jusqu’à présent par la législation fédérale. Cette compétence relevant dorénavant du gouvernement bruxellois, celui-ci s’est mis d’accord sur un nouveau projet d’arrêté destiné à simplifier et synthétiser au mieux les conditions d’accès aux titres honorifiques.

Ainsi les bourgmestres en titre peuvent demander le titre de bourgmestre honoraire après avoir exercé la fonction pendant 10 ans ou pendant 6 ans à condition qu'il ait exercé, dans cette même commune, préalablement à ses fonctions de bourgmestre, une fonction d'échevin pendant au moins six ans ou un mandat de conseiller communal pendant au moins douze ans.

Pour les échevins honoraires, il doivent avoir été en poste pendant au moins 10 ans ou 6 ans à condition qu'il ait exercé au préalable un mandat de conseiller communal dans cette même commune pendant au moins douze ans.

Enfin, en ce qui concerne l’octroi du titre aux conseillers communaux, ils doivent avoir été en poste pendant au moins 18 ans.

Nouveautés pour les titres honorifiques

Deux nouveautés sont intégrées dans cet arrêté. La première concerne la possibilité d’octroi du titre honorifique au bourgmestre faisant fonction sortant. Celui-ci est l’échevin qui remplace le bourgmestre devenu Ministre ou Secrétaire d’État. Il pourra porter le titre de bourgmestre honoraire s’il a exercé la fonction pendant 10 ans (contre 6 ans pour le bourgmestre en titre). Le bourgmestre faisant fonction sortant doit également avoir exercé la fonction d’échevin pendant au moins 6 ans ou un mandat de conseiller communal pendant au moins 12 ans.

La deuxième nouveauté concerne la possibilité pour la famille et les proches, en cas de décès de l’intéressé, d’introduire la demande d’octroi du titre.

En cas de fusion, annexion ou rectification des limites de communes, un assouplissement de la règle de base est prévue. Pour le bourgmestre en titre, les 6 années requises dans la fonction sont réduites à 5 années, et pour l’échevin faisant fonction de bourgmestre, elles sont réduites à 8 années.

Le projet d’arrêté est maintenant soumis au Conseil d’État avant de repasser en gouvernement bruxellois.

Le Plan d’Appropriation Numérique de la Région bruxelloise

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Le numérique pour tous : le plan d'oppropriation numérique de la Région bruxelloise

La crise du coronavirus accélère le temps. Avant mars 2020, nous savions déjà que les outils en ligne pour accéder aux services et aux biens de consommation allaient peu à peu s’imposer. Aujourd’hui, la vie privée et professionnelle, se maintiennent grâce au numérique. C’est dans ce contexte que le Plan d’Appropriation Numérique est mis en œuvre.

En Belgique, 39% de la population se trouve en précarité numérique. 14% n’a aucune compétence digitale et 25% ne possède pas les compétences pour interagir sur Internet. Parallèlement, même si 90% des Belges sont connectés à Internet, de fortes disparités apparaissent en fonction des revenus. 29% des ménages à faibles revenus ne disposent pas de connexion Internet.

A l’échelle de la Région bruxelloise, 170.000 personnes n’ont aucune compétence numérique et 475.000 Bruxellois, des compétences faibles.

«Le numérique pour tous», plus qu’un slogan

«Le numérique pour tous», c’est avec ce slogan en tête que la Région bruxelloise a développé un Plan d’Appropriation Numérique. (Document complet en téléchargement ci-dessous)

Plan d'appropriation numérique, document à télécharger

A travers ce Plan, la Région reconnaît l’urgence de prendre des mesures concrètes pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois. «Rapprocher le citoyen du numérique, c’est l’ambition du Plan d’Appropriation Numérique. Il faut aider les Bruxellois à s’approprier le numérique en misant sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. Parce que la fracture numérique est la résultante de deux composantes, d’une part, l’accès au matériel numérique et, d’autre part, le manque de compétences numériques », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Le Plan d’Appropriation Numérique est organisé en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions.

Les quatre axes – sensibiliser, fédérer, outiller et accompagner – doivent permettre de mener une stratégie à 360°. Celle-ci place les attentes des usagers au cœur des 66 actions.

Confié au CIRB, le plan a été pensé pour que les oubliés du numérique comprennent les avantages offerts par les services en ligne.

L’objectif est qu’ils disposent d’un réseau d’acteurs prêts à les aider, accèdent à du matériel à jour et soient accompagnés en fonction de leurs besoins.

«Fort de son expérience sur des projets d'inclusion de même acabit (tels que wifi.brussels, le Plan Multimédia dans les écoles ou la matérialisation des EPN communaux), le CIRB joue, depuis décembre 2019, à travers la Coordination Inclusion Numérique en son sein, un rôle de chef d'orchestre des projets menés au sein de la Région bruxelloise. Grâce à une collaboration accrue entre les différents acteurs de l’inclusion numérique, qu’ils soient associatifs, privés ou publics, diverses actions sont menées afin de donner davantage de visibilité à ces projets et de faire de la transition numérique un vecteur d’opportunité et de bien-être pour les citoyens », explique Marc Van den Bossche, Directeur général adjoint du CIRB.

66 actions pour développer les compétences numériques des Bruxellois

AXE 1 du Plan d’Appropriation Numérique : Sensibiliser

L’appropriation du numérique commence par la prise de conscience des nombreux avantages et opportunités qui sont liés à la maîtrise des services numériques. Exemples d’actions :

  • Campagne de communication
  • Organisation et participation à des événements dédiés au numérique
  • Formation des fonctionnaires régionaux et communaux aux outils en ligne
  • Développement de modules de formation aux services publics en ligne
  • Labellisation des Espaces Publics Numériques

AXE 2 : Fédérer

De nombreuses actions sont déjà menées pour l’appropriation numérique des Bruxellois. Cet axe ambitionne de fédérer ces actions, via la Coordination Inclusion Numérique, et de mutualiser les efforts de chaque acteur. Exemples d’actions :

  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique
  • Mobiliser les différents acteurs dans un groupe de travail pour échanger les bonnes pratiques
  • Recenser les différentes actions d’appropriation numérique
  • Mettre en place un baromètre annuel sur la progression de l’appropriation numérique par les Bruxellois
  • Mener une étude sur le profil des visiteurs des Espaces publics numériques

AXE 3 : Outiller

Afin d’augmenter les compétences numériques des Bruxellois, il faut améliorer l’équipement des espaces publics numériques et former les animateurs multimédias. Exemples d’actions :

  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs
  • Favoriser la mise à disposition de plateformes online de formation
  • Prévoir un socle de formation pour les animateurs multimédias

AXE 4 : Accompagner

Certains publics sont plus éloignés du numérique que d’autres. Ainsi les chercheurs d’emploi, les jeunes, les seniors, les personnes en situation de handicap, celles précarisées et les femmes sont plus susceptibles que les autres de faire partie des oubliés du numérique. En effet, 39% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont à la recherche d’un emploi. 1 personne sur 3 en situation de handicap n’a pas accès à internet. 51% des internautes avec un faible revenu ne possèdent que de faibles compétences numériques contre 1 sur 5 seulement détenteurs de haut revenu. Enfin 58% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont des femmes. Pour ces publics-cibles, des actions spécifiques sont prévues. Exemples d’actions :

  • Création d’un test de compétences IT
  • Cartographier l’offre de formation IT de base, y compris extrascolaire, au numérique
  • Mettre en place un mécanisme de déclassement du matériel IT des administrations au profit des personnes précarisées
  • Développer des actions mobiles des Espaces publics numériques au sein des maisons de repos ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

Le Plan d’Appropriation Numérique consacre 900.000€ chaque année pour que chaque Bruxellois accède aux outils numériques

«La relation entre l’usager et les administrations doit être améliorée. Le monde digital de la Smart city d’aujourd’hui offre de belles perspectives pour faciliter cette relation. Une part de la population ne peut cependant rester en marge de ce basculement.  Les outils digitaux développés ou utilisés par l’administration doivent être mieux connus. Des sensibilisations aux usagers, un accompagnement des publics cibles et l’offre d’une stratégie multicanal doivent être mises en place afin que chaque usager trouve son mode de communication idéal avec l’administration. Les fonctionnaires eux aussi doivent être formés aux nouveaux outils du métier et apprendre à diriger l’usager vers la stratégie de communication la plus adaptée à son profil», explique Cathy Marcus, Directrice d’easy.brussels

«Faire monter en compétences numériques l’ensemble des Bruxellois ne signifie pas que tous les citoyens doivent devenir informaticien, développeur et codeur. Mais bien faire entrer tous les Bruxellois dans la culture du numérique. Avec un budget de 900.000€ consacré chaque année à l’appropriation numérique, ma volonté est d’offrir un bagage numérique minimum à tous. Car si mon objectif est de faire de la Région bruxelloise une Smart City, cela dépend avant tout de la capacité des citoyens à s'approprier le numérique», conclut le Ministre bruxellois.

Le rapport 2021 du Plan d'appropriation numériqueLe rapport 2021 du Plan d'Appropriation numérique

Le rapport 2021 du Plan d’Appropriation numérique est paru. Il est disponible ci-contre en téléchargement. Édité par Easy.brussels et le CIRB, il fait état des résultats déjà visibles de la lutte contre la fracture numérique. Le rapport fait le point sur les quatre grands objectifs du plan : sensibiliser le grand public, fédérer les actions d’inclusion pour mutualiser les efforts, mieux outiller les acteurs de terrain et accompagner les personnes les plus éloignées du numérique.

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Les chiens et les chats en Région bruxelloise

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Les chiens et les chats en Région bruxelloise

En 2020, on dénombrait 27.606 chats et 88.180 chiens enregistrés en Région bruxelloise dans les bases de données CatID et DogID. Les chiens et les chats en Région bruxelloise restent sans conteste les animaux de compagnie préférés.

Parmi les races de chiens les plus populaires, on trouve surtout des chiens de petite taille. Exit le Bouledogue français et le Yorkshire qui figurait dans le Top 5 l’année précédente. En 2020, c’est le Chihuahua qui tient à nouveau le haut du classement, suivi de l’American Staffordshire, du chien « croisé », du Spitz allemand et du Berger malinois.

Les communes et les noms

C’est à Anderlecht, Uccle et Schaerbeek où l’on dénombre le plus de chiens avec respectivement, 10.046, 9.808 et 6.290 chiens enregistrés.

En ce qui concerne les noms, les références aux personnes de films ou de dessins animés sont à l’honneur. On retrouve, pour les mâles, Max, Rocky, Tyson, Simba ou encore Rio. Et pour les femelles, Luna, Lola, Bella, Naya et Maya. 

Côté chat, la race la plus commune reste le chat européen, aussi appelé chat de gouttière. Ce sont également les mêmes communes qui comptent le plus grand nombre de chats enregistrés. 2.902 chats à Anderlecht, 2.719 à Uccle et 2.608 à Schaerbeek. L’identification des chats n’a été rendue obligatoire qu’en novembre 2017 pour les chats adoptés ou achetés après cette date.

Pour les noms donnés aux chats, on retrouve également des références aux dessins animés. Ainsi les chats mâles sont plus nombreux à s’appeler Simba, Tigrou, Roméo, Leo et Oscar. Tandis que les chats femelles portent surtout les noms de Luna, Nala, Mia, Bella et Mimi.

Accueillir un animal, un engagement à long terme

« Avoir un animal est source de joie et de bonheur, pour soi et aussi pour sa famille. Mais ce sont aussi des responsabilités. C’est pourquoi, il est important de rappeler qu’un animal n’est pas un jouet. Il a son propre caractère mais aussi des besoins comme sortir, se dépenser, faire ses besoins, avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance, etc. Accueillir un animal, c’est un engagement sur le long terme. Ce rappel est important si l’on ne veut pas voir le nombre d’abandon augmenter en flèche », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

 

Améliorer les compétences numériques

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Améliorer les compétences numériques des Bruxellois

Pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, lance un appel à projets d’un montant de 390.000€. Le Ministre mène cette action en collaboration avec la Cellule Inclusion Numérique du CIRB et la Fondation Roi Baudouin. Les projets développés viseront à améliorer les compétences digitales des Bruxellois, principalement des personnes peu enclines à user des outils en ligne en raison d’un manque de connaissances et de pratique.

À l’heure du « tout au numérique », les risques d’aggraver l’exclusion de toute une partie de la population sont grands.

40% des Bruxellois ne maîtrisent pas les outils numériques

La crise sanitaire a révélé l’urgence de former les citoyens au numérique. Si beaucoup, grâce au digital, ont pu continuer à travailler depuis chez eux, effectuer leurs démarches administratives, maintenir des liens sociaux à distance, d’autres, les oubliés du numérique, se sont encore un peu plus exclus des possibilités offertes par les outils en ligne. En Région bruxelloise, 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

3 axes prioritaires pour améliorer les compétences numériques

D’un montant total de 390.000 euros, les projets sélectionnés doivent répondre à l’un des trois axes prioritaires identifiés : l’accessibilité à l’outil numérique, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement de la société vers une transformation digitale accessible pour tous.

Les projets doivent être concrets, directement réalisables et cibler des personnes éloignées du numérique. Un minimum de 50% devra être consacré à la formation ou à l’accompagnement du public, et un maximum de 50% du soutien financier pourra être consacré aux dépenses de matériel informatique.

Les dossiers de candidature doivent être introduits auprès de la Fondation Roi Baudouin au plus tard le 1eravril 2021. L’annonce des résultats de la sélection se fera au mois de juin.

Pour une meilleure intégration sociale et économique

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre ceux qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent ceux qui ne possèdent pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

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Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

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Trois avancées majeures pour améliorer le bien-être animal

Ce mercredi 3 février, la Commission Environnement du Parlement bruxellois était invitée à se prononcer sur trois textes fondamentaux pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, carrousels à équidés, delphinariums et utilisation des pièges à colle seront interdits sur le territoire régional.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que les Régions sont devenues compétentes en matière de bien-être animal. Depuis, la législation a progressé pour coller au mieux à l’évolution de la considération de l’animal dans notre société. Mais le travail à réaliser reste colossal.

Trois ordonnances ont donc été soumises au vote de la Commission Environnement du Parlement bruxellois.

La première concerne la fin de l’exploitation des poneys de foire. La précédente législation comportait plusieurs lacunes permettant à certains de la contourner pour continuer à installer des carrousels sur les marchés. Dorénavant, il  sera interdit , en tout lieu, d’exploiter tout type d’équidés dans un carrousel. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

La seconde établit l’impossibilité d’établir un delphinarium sur le territoire de la Région bruxelloise. D’autres pays européens ont déjà adopté des textes de lois en ce sens. Outre l’interdiction de construire un delphinarium à Bruxelles, l’objectif est aussi de faire tache d’huile et d’influencer les régions et pays voisins à prendre des dispositions similaires. Cette ordonnance a été votée à l’unanimité en Commission.

Enfin, la dernière ordonnance interdit notamment l’utilisation de pièges à colle pour les rongeurs. La souffrance occasionnée par ces pièges peut être considérable. Stress, épuisement, blessures en tentant de s’enfuir, les animaux finissent généralement par mourir de faim, de déshydratation ou d’asphyxie. Tous les députés ont voté favorablement à cette ordonnance sauf une abstention.

« Les animaux ne sont pas des jouets ! Nous avons trop longtemps enfermé les animaux dans une relation de servitude par rapport à l’homme, exploités trop souvent pour notre simple plaisir. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de continuer à véhiculer cette image d’animaux-esclaves aux jeunes générations. Grâce aux trois ordonnances, nous faisons évoluer la législation positivement afin de transformer notre rapport aux animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Les trois ordonnances doivent encore être soumises au vote en séance plénière du Parlement bruxellois.

Abattage rituel : entre bien-être animal et liberté de culte

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L'arrêt de la Cour de Justice européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

« J’ai invité les représentants des cultes concernés afin de discuter au mois de mars, de cette question de l’abattage avec étourdissement préalable. Je rencontrerai également fin février des représentants de la protection animale afin d’entendre toutes les parties dans ce dossier. Cette question de l'abattage rituel mérite des débats sereins. Il ne s’agit pas d’opposer les cultes religieux d’une part, et les associations de protection animale d’autre part, si on veut pouvoir aboutir à un équilibre entre le bien-être animal et la liberté de culte », annonce Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

La décision de la Cour de justice de l’Union européenne relance le débat sur l'abattage rituel en Région bruxelloise

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adopté des textes décrétant l’étourdissement réversible dans le cadre de l’abattage prescrit par un rite religieux.

La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par la Cour constitutionnelle belge après que plusieurs associations juives et musulmanes aient introduit, en novembre 2017, un recours en annulation à l’encontre de ces deux décrets. 

La décision rendue en décembre dernier confirme la possibilité pour les Etats membres d’imposer, en vue de l’abattage rituel, un procédé d’étourdissement réversible.

On peut dès à présent se pencher sur les conséquences des effets en droit belge

Cet arrêt de la Cour de Justice européenne vient relancer le débat en Région bruxelloise. S’il convient d’attendre l’arrêt que prononcera la Cour Constitutionnelle pour en mesurer les effets directs en droit belge, on peut déjà se pencher sur ses conséquences.

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