Avec la Stratégie Qualification Emploi, Bruxelles se fixe un cap : améliorer les compétences des Bruxellois !

Communiqué de presse

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, le gouvernement a approuvé en 1ère lecture, la Stratégie Qualification Emploi. Renforcer la maitrise des langues, développer la formation en entreprise, instaurer des partenariats durables entre les écoles et les entreprises...La stratégie ambitionne d’améliorer le niveau de compétences des Bruxellois pour leur permettre de se rapprocher du marché de l’emploi.

En Région bruxelloise, le taux d’emploi atteignait 66% au premier trimestre 2023. C’est d’ailleurs la seule région du pays où ce chiffre augmente puisqu’il diminue en Wallonie et stagne en Flandre. Néanmoins, pour contribuer à l’atteinte de l’objectif de 80% au niveau national, le chemin est encore long. Car, cela veut dire que d’ici 2030, 116.000 Bruxellois de plus doivent trouver un emploi.

Or, le marché de l’emploi bruxellois est un marché très exigeant en termes de niveau de qualification et qui ne cesse de réclamer des compétences de plus en plus pointues. En effet, dans le même temps, les offres d’emploi nécessitant un baccalauréat ou un master ont augmenté de 19,5% et celles ne nécessitant pas de diplôme, ont diminué de 48%. C’est une réalité : le manque de compétences constitue un frein à la mise à l’emploi.

« Je dis toujours qu’à Bruxelles, nous n’avons pas un défi d’emploi mais un défi de compétences. Des emplois, il y en a ! Nous sommes le premier bassin économique du pays. Mais nous avons une réserve de main d’œuvre qui ne présente pas les bonnes qualifications pour accéder au marché du travail. C’est là-dessus qu’il faut travailler et faire monter en gamme les compétences des chercheurs d’emploi bruxellois », insiste Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Pour faire face à ce défi de compétences, Bernard Clerfayt a établi, en concertation avec les partenaires sociaux, une Stratégie Qualification Emploi. Celle-ci doit permettre aux Bruxellois de rejoindre le niveau de compétences requis sur le marché de l’emploi à l’horizon 2030.

La Stratégie Qualification Emploi se décline en 3 axes, 25 mesures et plus de 100 actions. 

1. Une stratégie partenariale avec les secteurs et les employeurs pour améliorer l’adéquation de formations aux besoins économiques

Il faut former pour l’emploi. En connaissant les besoins des employeurs, en les identifiant et en les anticipant, les services publics peuvent adapter leur offre de formation, la faire évoluer pour qu’elle colle au mieux aux attentes des entreprises. C’est l’objectif de cet axe : faire des employeurs, de véritables partenaires et développer des programmes formation sur mesure, rapprocher le monde de l’école du monde des entreprises grâce à des ateliers de découverte métier ou encore déployer la formation en milieu de travail.

2. Une stratégie de sécurisation des parcours pour assurer l’accompagnement des publics en formation vers l’emploi

Une fois en formation, le défi est de maintenir le Bruxellois dans son parcours de formation. Revaloriser les indemnités de formation, faciliter l’accès à des crèches, développer de nouvelles façons d’apprendre ou encore faciliter la reprise d’études sont autant d’actions qui permettront de lutter contre le décrochage.

3. Une stratégie renforçant les compétences transversales

A côté des compétences professionnelles, on retrouve les compétences de base, soft skills, compétences numériques et linguistiques. Alors que les employeurs sont prêts à former les Bruxellois sur les compétences métiers, ils sont moins enclins à les former aux compétences transversales, encore moins pour les petites et moyennes entreprises qui constituent le tissu économique majoritaire à Bruxelles. C’est notamment dans cet axe que l’on retrouve l’apprentissage des langues via l’immersion linguistique ou du numérique mais aussi le développement de formation aux soft skills, la curiosité, l’autonomie, la flexibilité, etc.

« Cette stratégie doit amplifier nos politiques d’emploi et de les rendre plus efficientes. L’objectif est clair : permettre à plus de Bruxellois de décrocher un emploi. C’est la seule vraie solution pour assurer la prospérité de la Région mais c’est aussi le seul rempart contre la pauvreté. Et pour y arriver, il n’y pas de secret : c’est la formation qui doit être au cœur de notre stratégie », conclut le Ministre amarante.

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Accompagnement des ex-détenus chercheurs d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, Sudinfo : "Actiris accompagne en moyenne 400 ex-détenus par an à Bruxelles: «25% des personnes ayant suivi une formation trouvent un emploi»".

Extraits de l'article publié par Sudinfo:

Parmi les différents publics dont s'occupe Actiris à Bruxelles, il y a les ancien détenus. Leur réinsertion dan le monde du travail n'et pas évident. Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l'Emploi, a fait le point sur la situation en commision.

[…] « En moyenne, 400 personnes issues du milieu carcéral suivent chaque année un parcours d'accompagnement chez l'un des partenaires d'Actiris. Environ la moitié, soit 179, suit une formation de Bruxelles Formation. Bruxelles Formation organise par ailleurs des formations en prison ou en distanciel, adaptées aux détenus », a indiqué Bernard Clerfayt. « Ce ne sont que des volontaires, il n'y a pas d'obligation. N'oublions pas non plus que certains avaient un métier avant la prison et en retrouveront un après ! Il s'agit parfois de gens très compétents qui ont commis un crime ou un délit et se réinsèrent ensuite parfaitement sur le marché de l'emploi. » […]

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L'hôtelerie, l'un des secteurs qui recrutent

Extrait de presse
Extrait de presse, Télémoustique : "Hôtels bruxellois recherchent réceptionnistes désespérément"

Extraits de l'article publié par Télémoustique

 “On compte en Région bruxelloise, 25.739 postes vacants dont de nombreux métiers qui recrutent“, souligne Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l'Emploi, cité dans le communiqué d'Actiris.

[…] Selon l'organisme, on compte environ 108 métiers en pénurie dans la capitale. Les principaux secteurs concernés ? La construction mais l'HoReCa aussi, avec les réceptionnistes d'hôtel qui manquent cruellement à l'appel…

[…] “On compte en Région bruxelloise, 25.739 postes vacants dont de nombreux métiers qui recrutent. Pour permettre aux employeurs d'engager, il faut mieux former et accompagner les chercheurs d'emploi, souligne-t-il « C'est pourquoi, dès le mois de septembre, tous les chercheurs d'emploi bénéficieront d'un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Et sur base de celui-ci, un plan d'actions et de formation sera établi. Il permettra de mieux les orienter sur le marché de l'emploi, et notamment vers tous ces métiers à la recherche criante de bras“ , déclare le ministre dans les lignes de BX1.

Congé-éducation

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Bruxelles: le gouvernement ouvre le congé-éducation au temps partiel et au handicap".

Extraits de l'article publié par La Libre

[…] "La formation continue est indispensable. D'abord pour son développement personnel, mais aussi pour évoluer dans sa carrière ou se reconvertir. Si se former permet d'améliorer ses chances de décrocher un emploi, se former permet aussi de rester à l'emploi, a fortiori sur un marché de l'emploi ultra-compétitif et exigeant", a expliqué Bernard Clerfayt (DéFI).

Grâce au congé-éducation, il est possible de prendre congé pour se former par exemple pour suivre des cours de langues, de promotion sociale, une formation orientée métier, ou reprendre des études? L'atout de la mesure: le travailleur continue d'être rémunéré.

Toujours d'après Bernard Clerfayt, près de 6.500 travailleurs bénéficient chaque année […] Or, le temps partiel est majoritairement féminin avec 40,7% des femmes salariées tandis que les hommes ont recours au temps partiel à 11,9%.

[…] Parmi les nouvelles mesures : la possibilité de suivre les formations à distance ou sur son lieu de travail, l'accès aux formations élargies aux travailleurs à temps partiel ou encore une augmentation du nombre d'heures de formations remboursées. […]

Congé-éducation payé : aussi pour les temps partiels

Actualité
Congé-éducation payé : aussi pour les temps partiels et les formations à distance

Le gouvernement bruxellois a approuvé la réforme du système du congé-éducation payé proposée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt.

Nouvelles mesures qui garantissent mieux le droit de se former :

  • la possibilité de suivre les formations à distance ou sur son lieu de travail ;
  • l’accès aux formations élargi aux travailleurs à temps partiel ;
  • augmentation du nombre d’heures de formations remboursées ;
  • un plafond de 700.000 euros par entreprise pour une meilleure répartition des moyens.

« Que l’on soit à l’emploi ou en recherche d’emploi, il est toujours bon de se former. En ouvrant l’accès au congé éducation payé aux travailleurs à temps partiel, je veux augmenter le taux de formation continue, principalement celui des femmes », indique Bernard Clerfayt.

Avantages du congé-éducation payé

Prendre congé pour se former ? C’est possible grâce au congé-éducation payé. Cours de langues, de promotion sociale, formation orientée métier, reprises des études… Ce système permet aux travailleurs du secteur privé de suivre des formations. L’atout de la mesure ? Le travailleur continue d’être rémunéré.

L’objectif est d’étendre l’accès au congé-éducation payé

Chaque année, près de 6.500 travailleurs bénéficient de cette mesure. Seulement, elle souffre de plusieurs écueils. On constate que les femmes y sont sous-représentées (41%). Les formations ne sont pas toujours adaptées pour les personnes handicapées. Enfin, les travailleurs à temps partiel sont exclus du dispositif. Or, le temps partiel est majoritairement féminin avec 40,7% des femmes salariées tandis que les hommes ont recours au temps partiel à 11,9%.

Pour corriger le retard

En Belgique, seuls 44% des travailleurs continuent à se former. Pire, pour les personnes faiblement éduquées, ce taux baisse à 24%. À titre de comparaison, ce taux est de 64% en Allemagne. Pourtant, se former tout au long de sa carrière est indispensable pour répondre aux mutations à l’œuvre sur le marché de l’emploi et se maintenir à l’emploi.

« La formation continue est indispensable ! D’abord pour son développement personnel, mais aussi pour évoluer dans sa carrière ou se reconvertir. Si, et c’est prouvé, se former permet d’améliorer ses chances de décrocher un emploi, se former permet aussi de rester à l’emploi, a fortiori sur un marché de l’emploi ultra-compétitif et exigeant », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

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Congé-éducation payé : les travailleurs à temps partiel pourront enfin se former !

Communiqué de presse

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, le gouvernement a approuvé la réforme du congé-éducation payé : des formations à distance et sur le lieu de travail, adaptées aux personnes souffrant d’un handicap et accessibles aux travailleurs à temps partiel. Le dispositif se modernise pour garantir à tous les travailleurs le droit à se former. 

En Belgique, seuls 44% des travailleurs continuent à se former. Pire, pour les personnes faiblement éduquées, ce taux baisse à 24%.  A titre de comparaison, ce taux est de 64% en Allemagne. Pourtant, se former tout au long de sa carrière est indispensable pour répondre auxmutations à l’œuvre sur le marché de l’emploi et se maintenir à l’emploi.

« La formation continue est indispensable ! D’abord pour son développement personnel, mais aussi pour évoluer dans sa carrière ou se reconvertir. Si, et c’est prouvé, se former permet d’améliorer ses chances de décrocher un emploi, se former permet aussi de rester à l’emploi, a fortiori sur un marché de l’emploi ultra-compétitif et exigeant », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Prendre congé pour se former ? C’est possible grâce au congé-éducation payé. Cours de langues, de promotion sociale, formation orientée métier, reprises des études…Ce système permet aux travailleurs du secteur privé de suivre des formations. L’atout de la mesure ? Le travailleur continue d’être rémunéré.

Chaque année, près de 6.500 travailleurs bénéficient de cette mesure. Seulement, elle souffre de plusieurs écueils. On constate que les femmes y sont sous-représentées (41%). Les formations ne sont pas toujours adaptées pour les personnes handicapées. Enfin, les travailleurs à temps partiel sont exclus du dispositif. Or, le temps partiel est majoritairement féminin avec 40,7% des femmes salariées tandis que les hommes ont recours au temps partiel à 11,9%.

Face à ce constat, le Ministre amarante a décidé de réformer le système du congé-éducation payé. Parmi les nouvelles mesures : la possibilité de suivre les formations à distance ou sur son lieu de travail, l’accès aux formations élargi aux travailleurs à temps partiel ou encore une augmentation du nombre d’heures de formations remboursées.

« Qu’on soit à l’emploi ou en recherche d’emploi, il est toujours bon de se former. En ouvrant l’accès au congé éducation payé aux travailleurs à temps partiel, je veux augmenter le taux de formation continue, principalement celui des femmes », ajoute Bernard Clerfayt.

Enfin, un plafond de 700.000 euros par entreprise est mis en place pour éviter certains effets d’aubaine. En effet, précédemment, il n’y avait pas de montant maximal. Résultat, deux entreprises, Audi et Securitas, consomment à elles seules plus de 30% des 14,5 millions consacrés au congé-éducation payé.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Les métiers qui recrutent

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Quels sont ces 100 métiers qui recrutent à Bruxelles ?".

Extraits de l'article publié par La Libre

[…] Ces métiers sont qualifiés de fonctions critiques par rapport à la difficulté pour les employeurs à recruter un candidat. La liste reprend ainsi les fonctions réparties dans différents secteurs: administration et secrétariat, commerce, comptabilité et finances, construction, enseignement et formation, horeca, informatique, industrie, santé, services à la personne et transports.

[…] On compte en Région bruxelloise, 25.739 postes vacants dont de nombreux métiers qui recrutent", souligne Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l'Emploi, cité dans le communiqué d'Actiris. "Pour permettre aux employeurs d'engager, il faut mieux former et accompagner les chercheurs d'emploi. C'est pourquoi, dès le mois de septembre, tous les chercheurs d'emploi bénéficieront d'un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Et sur (la) base de celui-ci, un plan d'actions et de formation sera établi. Il permettra de mieux les orienter sur le marché de l'emploi, et notamment vers tous ces métiers à la recherche criante de bras."