Sophie de Vos prêtera serment ce 29 mars en tant que bourgmestre d’Auderghem

Communiqué de presse

Ce mardi 29 mars 2022, Sophie de Vos prêtera serment entre les mains du Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt, en tant que bourgmestre d’Auderghem.

Sophie Devos succède ainsi Didier Gosuin qui avait annoncé qu’il remettrait son mandat en milieu de législature. Didier Gosuin aura dirigé la commune d’Auderghem pendant plus de 27 ans.

Diplômée de Solvay, Sophie de Vos s'est engagée dans la politique après une carrière dans le privé. Elle est la femme qui a récolté le plus de voix lors des élections de 2018.

« La direction d’une commune est un projet exaltant et ô combien prenant et captivant. Au plus proche des citoyens, la gestion locale offre de réelles opportunités d’agir durablement sur le quotidien des habitants. Je souhaite à Madame de Vos un franc succès dans ses nouvelles fonctions », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux. 

Dès ce 29 mars, Sophie de Vos prendra donc les rênes d’Auderghem. Elle deviendra ainsi la première femme bourgmestre de cette commune du sud-est de Bruxelles comptant 35.000 habitants. « La nomination de plusieurs femmes comme bourgmestre m’amène à repenser le costume des mandataires locaux. Il faut le moderniser, le simplifier, le bruxelliser et surtout le rendre unisexe », conclut Bernard Clerfayt.

La prestation de serment se déroulera ce 29 mars 2022 à 10h30 au BIP.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Durée de l'incapacité de travail rémunérée pour les membres des exécutifs locaux

Extrait de presse
Un changement de loi découle du congé de maladie de Stéphane Roberti

Extrait de l'article publié par L'Echo

[…] le gouvernement bruxellois s’apprête à modifier la Nouvelle loi communale (NLC) en ce qui concerne les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

[…] Un avant-projet d’ordonnance modifiant la Nouvelle loi communale adopté en première lecture ce jeudi par le gouvernement de Rudi Vervoort (PS) instaure un nouveau cadre. Un mandataire absent pour cause de maladie conservera désormais sa rémunération durant les trois premiers mois de son retrait, à dater du premier jour de maladie couvert par certificat médical.
Le droit de percevoir la rémunération attachée à la fonction du mandataire remplacé, qu’il soit bourgmestre ou échevin, ne s’ouvrira qu’à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois. «Au-delà de cette période de rémunération garantie, le mandataire relève du régime de sécurité sociale qui lui est applicable», peut-on lire dans la note du ministre Clerfayt.

Pouvoirs locaux : réglementer la durée de la période rémunérée de maladie pour les bourgmestres et échevins

Actualité
illustration, photomotage d'éléments architecturaux 19 maisons communales de la Région de Bruxelles-Capitale

Sur proposition de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, le gouvernement a approuvé en première lecture un projet d’ordonnance visant à régler le traitement des bourgmestres et échevins en cas de maladie.

« Actuellement, le bourgmestre malade touche indéfiniment son traitement alors que ce n’est pas le cas de son remplaçant qui exerce effectivement la fonction. Il est temps de changer une disposition ancienne et de créer un cadre équilibré qui prévoit, après trois mois, le remplacement du bourgmestre malade de longue durée », fait remarquer Bernard Clerfayt.

Une rémunération durant trois mois

Autrement dit, le bourgmestre dont l’absence est couverte par un certificat médical percevra son traitement pendant au maximum trois mois. Ensuite le mandataire relève du régime de sécurité sociale qui lui est applicable. Le bourgmestre faisant fonction percevra le traitement lié à la fonction à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois.

Une situation inédite à l’origine de ce changement

La situation particulière du mayorat de la commune de Forest a mis en évidence une lacune dans la loi communale qui ne limitait pas la période de rémunération. En effet, le bourgmestre Stéphane Roberti, s'est mis en retrait de la vie politique active dès novembre 2020 pour cause de maladie. Comme le prévoit la loi communale, il continue à percevoir son traitement de bourgmestre. Cela a créé un débat car dans cette situation, le bourgmestre faisant fonction ne peut en aucun cas toucher le traitement lié à ses nouvelles fonctions.

Cette situation, inédite en Région bruxelloise, a poussé l’exécutif bruxellois à revoir la législation en vigueur concernant les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

Et la réglementation dans les autres régions ?

En Wallonie, deux traitements sont versés (au bourgmestre malade et à son remplaçant) alors qu’en Flandre, dès le premier jour de sa maladie, le mandataire ne perçoit plus rien.

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Le traitement d’un bourgmestre malade bientôt limité à 3 mois

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, le gouvernement a approuvé en première lecture un projet d’ordonnance visant à régler le traitement des bourgmestres et échevins en cas de maladie. Fini le traitement à durée indéterminée pour un bourgmestre malade, celui-ci sera limité à 3 mois.

En novembre 2020, Stéphane Roberti, alors bourgmestre de Forest, se met en retrait de la vie politique active. Quelques mois plus tard, il dépose un premier certificat médical. D’autres suivront. Lui permettant, comme le prévoit la loi communale, de continuer à percevoir son traitement de bourgmestre. Cela a créé un débat car dans cette situation, le bourgmestre faisant fonction ne peut en aucun cas toucher le traitement lié à ses nouvelles fonctions.

Cette situation, inédite en Région bruxelloise, a poussé l’exécutif bruxellois à revoir la législation en vigueur concernant les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

Si actuellement, un bourgmestre malade peut continuer à percevoir son traitement de manière indéterminée, ce ne sera bientôt plus le cas. Le projet d’ordonnance qui est sur la table du gouvernement vise à limiter à trois mois le traitement du bourgmestre qui est sous certificat médical.

Autrement dit, le bourgmestre dont l’absence est couverte par un certificat médical percevra son traitement pendant au maximum trois mois. Ensuite le mandataire relève du régime de sécurité sociale qui lui est applicable. Le bourgmestre faisant fonction percevra le traitement lié à la fonction à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois.

« Actuellement, le bourgmestre malade touche indéfiniment son traitement alors que ce n’est pas le cas de son remplaçant qui exerce effectivement la fonction. Il est temps de changer une disposition ancienne et de créer un cadre équilibré qui prévoit, après trois mois, le remplacement du bourgmestre malade de longue durée », conclut Bernard Clerfayt.

En Wallonie, deux traitements sont versés (au bourgmestre malade et à son remplaçant) alors qu’en Flandre, dès le premier jour de sa maladie, le mandataire ne perçoit plus rien. 

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Réforme de la Dotation Générale aux Communes (DGC)

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "La délicate réforme du financement des communes"

Extraits de l'article publié par Le Soir

[…] La Dotation générale aux communes (DGC, 353 millions d’euros en 2019) constitue le mécanisme principal. Les subsides, interventions financières et les dotations aux CPAS et zones de police font grimper l’enveloppe totale à 750 millions d’euros.

[…] le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (Défi) avait mis en évidence, dans nos colonnes, les limites des flux financiers actuels. […] « Il envisage de réformer la DGC pour mieux cibler les communes qui ont une capacité fiscale moindre », résume son cabinet.

Bilan à mi-mandat pour le domaine de compétence Pouvoirs locaux

Tous les Bruxellois doivent avoir les mêmes droits et bénéficier des mêmes services, quelle que soit leur commune. C’est pourquoi la Région bruxelloise organise, contrôle, finance et conseille les pouvoirs locaux sur son territoire.

Revalorisation barémique des agents communaux

Cela faisait près de 20 ans que la Région bruxelloise, les communes et les syndicats étaient engagés dans des négociations afin de revaloriser le personnel communal, sans parvenir à un accord. C’est maintenant chose faite. Dès l’entame de la législature, les discussions ont repris et ont rapidement abouti à un accord en automne 2021. Résultat : les travailleurs communaux verront leur salaire augmenter jusqu’en 2024 pour atteindre celui de leurs collègues wallons et flamands. C’est du salaire-poche en plus pour des milliers de travailleurs.

Quatre mesures pour améliorer la gouvernance locale

Réformer la gouvernance locale, c’est indispensable et bénéfique à la revalorisation du statut de mandataire local. C’est dans ce cadre que le gouvernement bruxellois s’est accordé sur 4 mesures phares pour améliorer la gouvernance locale et la gestion des communes.

Premièrement, des élus locaux à temps plein. Actuellement, on compte 11 mandataires de l’échelon communal (bourgmestre, échevin, président de CPAS) qui cumulent avec une fonction de député. Dès 2024, cela ne sera plus autorisé, obligeant les concernés à faire un choix.

Deuxièmement, réduction du nombre d’échevins. Les collèges communaux compteront un échevin de moins lors de la prochaine mandature. Toutefois, le conseil communal aura la possibilité de le réduire de plus d’une unité s’il le souhaite.

Troisièmement, valorisation du statut des bourgmestres et échevins dont les montants doivent encore être fixés.

Enfin, revalorisation du statut des conseillers communaux qui verront, à partir de 2024, leur jeton de présence augmenté. Celui-ci oscillera entre 100 et 200 euros brut.

Un vent de modernité sur la Nouvelle Loi Communale

La Nouvelle Loi Communale (NLC) est le texte de loi qui règle le fonctionnement des communes. Nouvelle ? Pas tant que cela puisqu’elle est d’application depuis 1988. Ainsi, certaines modifications ont été apportées à la NLC afin de la faire entrer dans l’ère du numérique : les conseils et collèges communaux peuvent se tenir en vidéoconférence et la signature électronique est consacrée.

Des moyens nouveaux pour les infrastructures sportives communales

Le gouvernement précédent avait annoncé le lancement d’un triennat d’un montant de 47 millions d’euros pour financer les infrastructures sportives communales. Seulement, cette annonce faite juste avant la fin de la législature, n’a jamais pu être concrétisée, faute d’avoir débloqué les moyens budgétaires nécessaires. Pour autant, le gouvernement actuel a su trouver de nouveaux moyens pour financer des infrastructures sportives :

  • 10 millions d’euros pour entamer et terminer la rénovation des terrains synthétiques ;
  • 1,6 millions d’euros pour faire face au manque à gagner suite aux fermetures et restrictions liées à la gestion de la crise Covid ;
  • 2 millions d’euros pour l’aménagement ou la rénovation d’aires de sport dans les communes. 24 aires ont ainsi été rénovées ou créées ;
  • 50 millions d’euros sur 4 ans (2021-2025) pour financer des projets d’infrastructures sportives communales ;
  • 45 millions pour financer un nouveau plan triennal d’investissement en matière d’infrastructures sportives locales.

30 millions d’euros pour les CPAS (mesure de gestion de crise Covid)

La crise Covid a appauvri plus encore certains Bruxellois. Conséquence : ils sont de plus en plus nombreux à faire appel à l’aide des CPAS, qui doivent faire face à des demandes d’aide sociale relatives notamment au paiement du loyer, des factures ou encore en matière d’aide alimentaire. C’est pourquoi le gouvernement a débloqué 30 millions d’euros en faveur des CPAS pour engager du personnel supplémentaire, octroyer de nouvelles aides sociales et développer de nouveaux services pour un public précarisé.

1 million d’euros pour rembourser le déplacement des 65+ vers les centres de vaccination (mesure Covid)

Tant dans la gestion de la crise que dans la campagne de vaccination, la Région a pu compter sur le travail effectué par les 19 communes bruxelloises. Actrices de proximité par excellence, ce sont elles qui ont redoublé d’effort pour mettre en place les mesures décidées par le Codeco et le gouvernement bruxellois. Parmi celles-ci, acheminer les personnes âgées vers les centres de vaccination. Le gouvernement bruxellois a donc approuvé l’octroi d’un subside d’un million d’euros afin de soutenir financièrement les communes bruxelloises qui ont assuré ce transport gratuit.

Conséquences de la pandémie pour les pouvoirs locaux

Extrait de presse
La pandémie a rendu les communes bruxelloises exsanges

Extrait de l'article publié par La Libre

La crise Covid charrie son lot de conséquences sanitaires, politiques, mais aussi économiques. Les pouvoirs locaux, acteurs centraux dans la gestion de la crise, ont vu leurs finances sévèrement touchées.

[…] Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, a estimé à 80 millions d’euros les dépenses additionnelles dues au Covid pour 2020, alors qu’une situation positive de 8,5 millions d’euros était attendue, et à 35 millions pour 2021. Quatre communes ont particulièrement souffert en 2021 : Bruxelles, Evere et Schaerbeek, et surtout Berchem-Sainte-Agathe, qui a dû recevoir un soutien de la Région.

[…]  “ Globalement, les communes sont capables de faire face. La Région aura évidemment un soutien particulier à l’égard de celles qui rencontreraient plus de difficultés, comme on l’a déjà fait avec Berchem en décembre” , précise la porte-parole de Bernard Clerfayt.