Réforme de la gouvernance locale

Extrait de presse
Extrait de presse d'un article du quotidien "Le Soir" : Le décumul intégral et la revalorisation des élus locaux sur les rails

Extraits de l'article publié par Le Soir

Le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (Défi) vient de déposer son projet de réforme de la
gouvernance locale au parlement bruxellois.

[…] La Région bruxelloise compte justement revaloriser le statut de ses mandataires locaux, et plus encore de ceux des plus petites communes. La réforme de la gouvernance locale, qui vient d’être déposée au parlement bruxellois, prévoit le rehaussement de leur traitement. Porté par le ministre Bernard Clerfayt (Défi), l’avant-projet d’ordonnance devrait être discuté au mois de mars. Le texte, qui entrera en vigueur en 2024, contient trois autres axes de réformes : le décumul intégral, la baisse du nombre d’échevins et la revalorisation des jetons de présence des conseillers communaux. Enfin, sous certaines conditions, la réforme introduit la possibilité d’indemnités pour les mandataires sortants

[…] Dès la prochaine législature communale, en octobre 2024, cumuler un mandat d’échevin ou de maïeur avec celui de député deviendra impossible. Le nombre d’élus concernés a fortement diminué ces dernières années. Les partis politiques ont en effet pris des mesures de restriction ou d’interdiction de tels cumuls.

[…] Le projet de réforme ne constitue pas en soi une nouveauté. Ce qui l’est, en revanche, c’est que le projet avance.

[…] Ces derniers mois, Bernard Clerfayt (Défi) expliquait, pour sa part, vouloir inclure la mesure dans sa réforme globale de la gouvernance locale. Selon l’élu amarante, il était logique de progresser en même temps sur la revalorisation des élus locaux

 

 

Les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Fusionner les communes ? "Un fantasme flamand"

Extraits de l'article paru dans la Dernière Heure

[…] Le débat est tout sauf neuf, et refait sporadiquement surface à Bruxelles, attisant les interminables conversations entre municipalistes et régionalistes, néerlandophones et francophones de toutes tendances politiques.
Du côté du ministre bruxellois des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (Défi), l’idée avancée par Vooruit rencontre un niet catégorique. “ La fusion des communes est un fantasme flamand, fondé sur la répartition des pouvoirs ”, indique le ministre amarante. “ La Région est aujourd’hui anti-démocratique. Les néerlandophones y sont sur-représentés : ils s’arrogent 20 % des moyens dédiés aux politiques communautaires, 30 % des emplois dans l‘administration régionale, etc.” […]

Impact financier du Covid pour les communes

Extrait de presse
Le Covid a coûté 80 millions d'euros aux communes en 2020

Extraits de l'article publié par La Capitale

[…] Sans surprise, le Covid a lourdement impacté les finances des communes bruxelloises. Le ministre des Pouvoir Locaux Bernard Clerfayt (DéFI) a présenté ce mardi au parlement le coût de la pandémie. La note est salée.

[…] « 80 millions d’euros de dépenses additionnelles sont dus au coronavirus. S’il n’y avait pas eu le Covid, les communes auraient sans doute eu une situation positive de 8,5 millions d’euros », indique le ministre.

[…] « Il y a des communes proches de la fragilité. Schaerbeek et Saint-Josse font l’objet d’une surveillance particulière par les services des pouvoirs locaux », précise Bernard Clerfayt.

[…] Pour 2021, l’impact a été mesuré à travers le budget, soit les prévisions de dépenses et de recettes. Le coût de la crise sanitaire a été estimé à environ 34 millions pour un budget déposé en déficit de 31 millions d’euros. Les communes fragilisées sont Berchem-Sainte-Agathe, Bruxelles-Ville, Evere et Schaerbeek.

[…] La première année, la perte de recettes est de 54 millions. « Pour l’année 2021, c’est surtout un effet en dépenses de 30 millions qui fait pratiquement l’intégralité de l’impact covid de la dégradation des dépenses communales », conclut Bernard Clerfayt.

Mieux répartir le soutien de la Région aux communes bruxelloises

Actualité
La répartition de la dotation aux communes et des subventions régionales doit être plus équitable

« L’écart de moyens entre les communes bruxelloises est de 1 à 3. C’est énorme. Dès lors, les capacités des communes à assurer les services de base ne sont pas identiques. Le mécanisme de financement des communes bruxelloises ne repose pas assez sur le principe de solidarité. Il faut le revoir afin de mieux tenir compte des disparités entre communes, de leur réalité socio-économique. C’est une question de cohésion pour la Région et d’équité entre les citoyens », souligne Bernard Clerfayt, ministre bruxellois en charge des Pouvoirs locaux.

D’importantes disparités d’une commune à l’autre

Sur demande du ministre, une photographie des masses budgétaires transférées de la Région vers les communes a été réalisée, ainsi qu’un examen comparatif des moyens financiers des 19 communes. L’objectif est de savoir si les communes disposent des mêmes moyens pour rendre les services aux habitants. Résultat : il n’en est rien et il vaut mieux habiter à Saint-Gilles qu’à Ganshoren ou à Ixelles qu’à Anderlecht.

La répartition des ressources disponibles par habitant est éloquente en termes de disparités.  Ainsi, on constate que la Ville de Bruxelles dispose de 3.591€/habitant et Ganshoren 1.226€/habitant. Entre les deux et dans la moyenne, Ixelles (1.986€/habitant), Saint-Gilles (2.153€/habitant) ou encore Etterbeek (1.841€/habitant). On constate aussi que les communes choisissent des taux de pression fiscale (à l’IPP et au précompte immobilier) différents en fonction de leur situation financière.

Leviers pour une répartition plus équitable entre les communes bruxelloises

Plusieurs pistes sont envisageables. La première consiste, comme l’y engage l’accord de majorité, à réviser les critères de la Dotation générale aux communes pour réduire ces disparités. La seconde vise à ajuster les autres mécanismes de subvention aux communes en fonction de leur situation financière. Les taux appliqués pour chaque subvention dépendraient d’un critère lié aux capacités financières de la commune. Enfin, il conviendrait pour tout subside vers les communes bruxelloises, d’utiliser systématiquement un critère lié au nombre d’habitants qui sont, in fine, les premiers bénéficiaires.

« Lorsque la Région intervient en faveur des communes, elle part de l’hypothèse que toutes les communes ont les mêmes capacités financières. Ce n’est clairement pas le cas. Une commune n’est pas égale à une commune : elles ont des tailles différentes (entre 20.000 et 180.000 habitants) et des moyens financiers différents calculés par habitant (des écarts de 1 à 3) », rappelle Bernard Clerfayt. 

Pour rappel les finances communales sont composées d’une part de recettes propres (impôts additionnels, fiscalité et prestations), de la Dotation générale aux communes (DGC) versée par la Région bruxelloise et des subventions accordées selon les réalisations ou investissements.

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Le système de financement des communes bruxelloises doit veiller à plus de solidarité

Communiqué de presse

Sur demande de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, une photographie des masses budgétaires transférées de la Région vers les communes a été réalisée ainsi qu’un examen comparatif des moyens financiers des 19 communes. L’objectif est de savoir si les communes disposent des mêmes moyens pour rendre les services aux habitants. Résultat : il n’en est rien et il vaut mieux habiter à Saint-Gilles qu’à Ganshoren ou à Ixelles qu’à Anderlecht.

L’Accord de Majorité du gouvernement bruxellois rappelle que « Le Gouvernement maintiendra le système de financement de la Dotation générale aux communes et adaptera, sur la base du rapport sur les flux financiers, sa mécanique afin de corriger les disparités entre communes ».

Et le rapport vient de sortir. Dans celui-ci, on retrouve notamment les moyens dont disposent les communes par habitant. Ceux-ci proviennent d’une part de recettes propres (fiscalité et prestations) et d’autre part de la Dotation générale aux communes versée par la Région bruxelloise. Ainsi, on constate que la Ville de Bruxelles dispose de 3.591€/habitant et Ganshoren 1.226€/habitant. Entre les deux et dans la moyenne, Ixelles (1.986€/habitant), Saint-Gilles (2.153€/habitant) ou encore Etterbeek (1.841€/habitant). On constate aussi que les communes choisissent des taux de pression fiscale (à l’IPP et au précompte immobilier) différents en fonction de leur situation financière.

Pourtant, la Dotation générale aux communes est sensée corriger ces écarts trop importants. « L’écart de moyens entre les communes est de 1 à 3. C’est énorme. Dès lors, les capacités des communes à assurer les services de base ne sont pas identiques. Le mécanisme de financement des communes bruxelloises ne repose pas assez sur le principe de solidarité. Il faut le revoir afin de mieux tenir compte des disparités entre communes, de leur réalité socio-économique. C’est une question de cohésion pour la Région et d’équité entre les citoyens », insiste le Ministre bruxellois.

Plusieurs pistes sont envisageables. La première consiste, comme l’y engage l’Accord de Majorité, à réviser les critères de la Dotation générale aux communes pour réduire ces disparités. La seconde vise à ajuster les autres mécanismes de subvention aux communes en fonction de leur situation financière.  Les taux de subsidiation dépendraient d’un critère lié aux capacités financières de la commune. Enfin, il conviendrait pour tout subside vers les communes, d’utiliser systématiquement un critère lié au nombre d’habitants qui sont, in fine, les premiers bénéficiaires.

« Lorsque la Région intervient en faveur des communes, elle part de l’hypothèse que toutes les communes ont les mêmes capacités financières. Ce n’est clairement pas le cas. Une commune n’est pas égale à une commune : elles ont des tailles différentes (entre 20.000 et 180.000 habitants) et des moyens financiers différents calculés par habitant (des écarts de 1 à 3) », rappelle Bernard Clerfayt. 

Consulter l’intégralité de l’étude

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Rémunération des bourgmestres absents pour cause de maladie

Extrait de presse
Le traitement de Roberti à l'analyse

Extraits de l'article publié par La Capitale

L’avis par le cabinet d’avocats concernant le traitement du bourgmestre en titre Stéphane Roberti, rendu ce mardi, a été soumis à l’analyse de Bruxelles Pouvoirs locaux. Le ministre bruxellois Clerfayt entend moderniser le texte bruxellois.

[…] « Il y a un vide juridique par rapport à un mandataire politique malade. Il faut que la loi soit plus claire », explique cette dernière, qui attend l’interprétation de Bruxelles Pouvoirs locaux demandée par le ministre bruxellois Bernard Clerfayt (DéFI).
Si ce dernier préfère ne pas se prononcer dans l’immédiat, il nous informe qu’il laisse quelques jours à son administration pour interpréter ladite note. « La question que je me pose est : sur quel article se base-t-on quand il y a contradiction ? Dans tous les cas, il n’est pas question que la commune paie deux traitements de bourgmestre, comme ça a été le cas au début de l’année. Ce serait un non-sens », avance l’élu amarante. Pour Clerfayt, il serait intéressant de s’inspirer de la Flandre et la Wallonie qui ont modernisé leur loi concernant le remplacement d’un bourgmestre absent depuis plus de trois mois. « Il faut mettre en ordre le texte bruxellois.
L’articulation des articles n’est pas suffisamment claire », conclut-il, estimant toutefois que l’interprétation de son administration ne prendra pas la même direction que l’avis des avocats.

Communes : des budgets en danger ?

Extrait de presse
Plateau télévisé de l'émission Versus sur BX1

En cette fin d’année et après bientôt deux ans de crise Covid, les communes bruxelloises, comme la plupart des instances du pays ayant à assurer le service à la population, s’inquiètent pour l’avenir et leur équilibre budgétaire.

Globalement, la situation des communes bruxelloises avant la crise était relativement saine rappelle Bernard Clerfayt, ministre en charge des pouvoirs locaux. Certaines ayant même accumulé des réserves, on pouvait tabler sur un montant cumulé de 240 millions avant la crise.

En 2020, on constate une déficit de 80 millions, elles ont donc dû puiser sur leurs réserves. Trois communes de la Région sont dans une situation fragilisée.

Les missions toujours plus larges des communes, s’accordent à souligner les participants, sont aussi déterminées par la mise en œuvre des politiques depuis les autres niveaux de pouvoir, en matière de transition énergétique par exemple.

Bernard Clerfayt souligne que les communes sont en première ligne pour répondre aux besoins des citoyens, mais contrairement à d’autres niveaux de pouvoirs, elles ne peuvent être en déficit. La loi leur impose d’être à l’équilibre. Il signale que certaines infrastructures comme les piscines pourraient faire l’objet d’une gestion coordonnée par la Région pour mettre à disposition le plus largement possible, l’offre existante. Il s’agit d’un chantier sur lequel il travaillera en 2022.

On relève aussi une forte tension pour la Région bruxelloise entre l’attractivité connue des zones urbaines pour les populations défavorisées et des mécanismes de financement qui lui sont défavorables.

Pour conclure, la concertation entre les autres niveaux de pouvoir et les communes est cruciale. Car si les communes n’ont pas la main sur les décisions elles sont les exécutantes des politiques.