Openbudgets.brussels : transparence des finances publiques

Actualité
Openbudgets.brussels, la transparence des finances publiques en Région de Bruxelles-Capitale

« La publicité, c’est la sauvegarde du peuple. Cette phrase, prononcée en 1789 par le premier président de l’Assemblée nationale en France, implique que tout ce qui concerne le sort du peuple doit lui être révélé. Autrement dit, le droit de savoir est un des garants de notre démocratie. C’est l’objectif poursuivi par openbudgets.brussels : dévoiler ce qu’il advient de l’argent public. » En citant ce principe de droit à l’information évoqué en 1789, Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative, rappelle tout son attachement au principe de la de transparence des finances publiques.

Un outil aux multiples avantages

La Région bruxelloise lance ce site web pour permettre une vraie transparence des flux financiers des administrations publiques bruxelloises. Baptisé openbudgets.brussels, ce site recense plus de 245.000 lignes de données et offre plusieurs avantages.

La nouveauté : la facilité d’exploitation et de réutilisation des données par le citoyen. Openbudgets.brussels répond à la question « Qui donne combien à qui ? ».

On devance la demande des citoyens tout en respectant la législation sur la vie privée.

A la différence du cadastre des subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles (qui ne reprend que les données de l’administration centrale), openbudgets contient les données de 16 administrations distinctes. Dans le contexte bruxellois, c’est une prouesse organisationnelle et technique.

La Région bruxelloise dépasse la promesse d’un cadastre de subventions et propose un des outils les plus complets en Belgique. Il s’agit d’un outil évolutif. S’il marque une première étape dans la transparence financière en Région bruxelloise, il pourra encore s’étoffer, notamment en intégrant les données des pouvoirs locaux (communes et CPAS).

Que trouve-t-on sur openbudgets.brussels ?

Openbudgets regroupe toutes les données budgétaires encodées par les administrations publiques régionales dans les systèmes comptables et publiées sur la plateforme régionale data.brussels.

L’onglet Visualisations de la plateforme permet en un clin d’œil de voir les chiffres clés de l’année écoulée. À combien s’élèvent les montants versés dans le cadre de subventions ? Quelles sont les ASBL et entreprises ayant perçu le plus de subsides ? Etc.

Les données brutes sont également mises à disposition et peuvent être consultées, filtrées, croisées. Les recherches peuvent s’effectuer par le numéro de la Banque Carrefour des Entreprises, la forme légale ou encore le code postal.

On y retrouve, notamment, les entreprises bénéficiaires des primes Covid en 2020, les subventions de soutien aux entreprises dans le cadre de la politique d’innovation, les dépenses pour la rénovation des infrastructures routières, le soutien aux ASBL actives dans la lutte contre le sans-abrisme…

« Openbudgets est un des projets les plus avancés dans la transparence des dépenses publiques en Belgique et en Europe. Rendre les données des flux financiers accessibles et exploitables, c’est rendre possible le contrôle démocratique. Et c’est essentiel », conclut le Ministre bruxellois.

Quelques chiffres 2020

  • 41.498 organisations publiques ou privés ont bénéficié d’un subside ou remporté un marché public
  • 668.865.208 € ont été consacrés à des marchés publics
  • 332.461.848 € ont été distribués aux entreprises privés sous forme de subsides
  • 162.096.450 € de subsides ont été versés aux asbl

Une vision à 360 degrés des bénéficiaires de l’argent public

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans "Le Soir"

Transparence totale, promet le ministre Bernard Clerfayt (Défi), qui dévoile un site internet répertoriant toutes
les subventions et les marchés publics des administrations.

[…] « L’idée est de mieux faire fonctionner le grand principe de transparence de l’administration adopté par
ordonnance en mai 2019, souligne Bernard Clerfayt (Défi), le ministre en charge de la Transition numérique et
des Pouvoirs locaux.

[…] « En tant que citoyen, savoir où va notre argent, c’est un des fondements de notre démocratie. » Et c’est exactement ce que propose le site baptisé «openbudgets» dont le nom fait référence à une même dynamique au niveau européen.

[…] « On intègre toutes les informations éparses dans un cadre commun et unifié, simple d’accès et qui permet de faire beaucoup de recherches. Pouvoir opter pour des informations selon certains critères donnera une vision à 360 degrés des bénéficiaires de l’argent public ».

[…] « On peut savoir qui a reçu le plus d’argent issu des caisses régionales ou même une prime covid. » À l’aide de filtres et de mots-clés, on peut faire une recherche approfondie sur un ministère, une entreprise ou une ASBL et savoir qui a donné, vendu ou reçu combien. « Les dépenses en rénovation des tunnels, ça a coûté combien, quel est l’entrepreneur qui a obtenu le plus gros chèque ? On va savoir tout cela ».

[…] « Nous avons aussi ajouté un outil important pour la qualité de la recherche ». À savoir, le numéro de référence de la Banque-Carrefour des Entreprises. « Parfois les dénominations varient. Or, ici, nous avons un identifiant unique que ce soit pour les entreprises ou les ASBL. »

Openbudgets.brussels, la Région bruxelloise fait la transparence totale sur ses marchés publics et ses subsides

Communiqué de presse

La Région bruxelloise lance un site internet pour dévoiler les différents subsides et les nombreux marchés publics lancés par les institutions bruxelloises. Baptisé openbudgets.brussels, ce site recense plus de 245.000 lignes de données et offre plusieurs avantages. Le premier, il permet enfin une vraie transparence des flux financiers des administrations publiques bruxelloise. Explications.

La transparence des données est un objectif fondamental que s’est fixé la Région bruxelloise. Mais sans possibilité d’exploitation et de réutilisation des données par le citoyen, cet objectif n’était que partiellement atteint. En lançant openbudgets.brussels, la Région bruxelloise offre enfin un outil capable d’exploiter au mieux les données des flux financiers, et permet de répondre à la question « Qui donne combien à qui ? ».

Pour Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative, ce principe de transparence est d’ailleurs fondamental. « La publicité, c’est la sauvegarde du peuple. Cette phrase, prononcée en 1789 par le premier président de l’Assemblée nationale en France, implique que tout ce qui concerne le sort du peuple doit lui être révélé. Autrement dit, le droit de savoir est un des garants de notre démocratie. C’est l’objectif poursuivi par openbudgets : dévoiler ce qu’il advient de l’argent public. »

Un outil aux multiples avantages

openbudgets change la logique traditionnelle des administrations qui ne publiaient que le strict nécessaire en réaction aux demandes du citoyen, en publiant le maximum de données), en devançant la demande des citoyens et en respectant la législation sur la vie privée.

A la différence du cadastre des subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles (qui ne reprend que les données de l’administration centrale), openbudgets contient les données de 16 administrations distinctes. Dans le contexte bruxellois, c’est une prouesse organisationnelle et technique. 

En intégrant les marchés publics, la Région bruxelloise dépasse la promesse d’un cadastre de subventions et propose un des outils les plus complets en Belgique.

Enfin, openbudgets est un outil évolutif. S’il marque une première étape dans la transparence financière en Région bruxelloise, il pourra encore s’étoffer, notamment en intégrant les données des pouvoirs locaux (communes et CPAS).

Que trouve-t-on sur openbudgets.brussels ?

Openbudgets regroupe toutes les données budgétaires encodées par les administrations publiques régionales dans les systèmes comptables et publiées sur la plateforme régionale data.brussels.

L’onglet Visualisations de la plateforme permet en un clin d’œil de voir les chiffres clés de l’année écoulée. A combien s’élèvent les montants versés dans le cadre de subventions ? Quelles sont les ASBL et entreprises ayant perçu le plus de subsides ? Etc.

Les données brutes sont également mises à disposition et peuvent être consultées, filtrées, croisées. Les recherches peuvent s’effectuer par le numéro de la Banque Carrefour des Entreprises, la forme légale ou encore le code postal.

On y retrouve, notamment, les entreprises bénéficiaires des primes Covid en 2020, les subventions de soutien aux entreprises dans le cadre de la politique d’innovation, les dépenses pour la rénovation des infrastructures routières, le soutien aux ASBL actives dans la lutte contre le sans-abrisme…

« Openbudgets est un des projets les plus avancés dans la transparence des dépenses publiques en Belgique et en Europe. Rendre les données des flux financiers accessibles et exploitables, c’est rendre possible le contrôle démocratique. Et c’est essentiel », conclut le Ministre bruxellois.

Quelques chiffres 2020

  • 41.498 organisations publiques ou privés ont bénéficié d’un subside ou remporté un marché public
  • 668.865.208 € ont été consacrés à des marchés publics
  • 332.461.848 € ont été distribués aux entreprises privés sous forme de subsides
  • 162.096.450 € de subsides ont été versés aux asbl

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Record pour IRISbox en 2020 : 327.000 demandes

Actualité
Le nombre d'utilisateurs d'IRISbox a fortement augmenté en 2020

IRISbox, la plateforme en ligne de la Région bruxelloise propose des services régionaux et locaux 24/7. En 2020, la crise du coronavirus fait littéralement exploser le nombre d’utilisateurs et de demandes.

« La pandémie agit comme un accélérateur de tendances. La plus forte d’entre elles, la digitalisation. En augmentant l’offre disponible sur IRISbox, les Bruxellois se sont rendus compte qu’il est bien souvent plus simple et plus rapide de faire ses démarches administratives en ligne plutôt que de se rendre dans les administrations. Résultats : 78.000 nouveaux utilisateurs ont rejoint IRISbox et tous ensemble, ils ont effectué 327.000 demandes », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

La majorité des utilisateurs d’IRISbox sont des… utilisatrices

Répartition des utilisateurs par classes d'âge54 % des utilisateurs d’IRISbox sont des femmes, contre 46 % d’hommes. Toutes les tranches d'âge sont représentées avec un léger pic pour les 25 à 34 ans, qui représentent 25 % du total. Dans 60 % des cas, les utilisateurs se connectent avec un ordinateur, dans 40 % des cas avec un smartphone.

Les démarches communales, les plus plébiscitées par les utilisateurs

Si le nombre de demandes a augmenté considérablement, ce sont principalement les demandes adressées aux administrations communales qui ont quasiment triplé.  En 2019, 103.957 demandes avaient été introduites auprès des services locaux, contre 296.541 en 2020.

Une plateforme pleine de nouveautés

Depuis mai 2020, il est possible de prendre rendez-vous directement en ligne avec les communes de Saint-Gilles, Ganshoren et Forest. Par la suite, ce sont ajoutées les communes d’Uccle, de Watermael-Boitsfort, de Jette et de Molenbeek. Près de 8.000 rendez-vous sont ainsi fixés chaque mois par ce biais.

Parallèlement, le nombre de formulaires disponibles sur IRISbox a augmenté. En 2020, 55 nouvelles démarches ont ainsi été ajoutées. Parmi celles-ci : demande de job étudiant, appels à projets, soins pour les enfants malades, dérogation journée sans voiture, etc.

Il est également possible d’entrer directement en contact avec des agents des communes grâce à une fenêtre de discussion, chatbox.

Pour certaines communes, il est désormais possible d’effectuer son changement d’adresse en ligne sur IRISbox. Autant de nouveautés qui expliquent aussi le succès grandissant de la plateforme auprès des usagers.

« IRISbox cadre parfaitement avec mon objectif de faire évoluer la Région bruxelloise vers une Smart City. Le numérique permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible. Fini les longues files au guichet, fini les déplacements inutiles, les citoyens et les entreprises effectuent de plus en plus de démarches en ligne de manière tout à fait sécurisée », conclut le Ministre bruxellois.

Record pour IRISbox en 2020 : 327.000 demandes effectuées sur la plateforme en ligne

Communiqué de presse

2020 était une année exceptionnelle pour IRISbox, le guichet électronique de la Région bruxelloise. Ce record d’utilisation est d’abord dû aux nouvelles possibilités qu'offre la plateforme mais également à la pandémie du coronavirus qui a accéléré le recours aux démarches en ligne.

IRISbox, c’est la plateforme en ligne de la Région bruxelloise qui propose des services régionaux et locaux 24/7. En 2020, en raison de la crise du coronavirus, le nombre d’utilisateurs et de demandes ont littéralement explosé.

« La pandémie agit comme un accélérateur de tendances. La plus forte d’entre elle, la digitalisation. En augmentant l’offre disponible sur IRISbox, les Bruxellois se sont rendus compte qu’il est bien souvent plus simple et plus rapide de faire ses démarches administratives en ligne plutôt que de se rendre dans les administrations. Résultats : 78.000 nouveaux utilisateurs ont rejoint IRISbox et tous ensemble, ils ont effectué 327.000 demandes », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

La majorité des utilisateurs sont des… utilisatrices

54 % des utilisateurs sont des femmes, contre 46 % d’hommes. Les utilisateurs proviennent de toutes les tranches d'âge avec toutefois un léger pic pour les 25 à 34 ans, qui représentent 25 % du total. Les 18-24 ans représentent 13 % des utilisateurs ; les 35-44, 18% ; les 45-54, 17% ; 55-64, 13% et les + de 65 ans, 14%. Dans 60 % des cas, les utilisateurs se connectent avec un ordinateur, dans 40 % des cas avec un smartphone.

Les démarches communales, les plus plébiscitées par les utilisateurs

Si le nombre de demandes a augmenté considérablement, c’est principalement les demandes adressées aux administrations communales qui ont explosé.  En 2019, 103 957 demandes ont été introduites auprès des services locaux, contre 296 541 en 2020.

Une plateforme pleine de nouveautés

Depuis mai 2020, il est possible de prendre rendez-vous directement en ligne avec les communes de Saint-Gilles, Ganshoren et Forest. Par la suite, ce sont ajoutées les communes d’Uccle, de Watermael-Boitsfort, de Jette et de Molenbeek. Près de 8.000 rendez-vous sont ainsi fixés chaque mois par ce biais.

Parallèlement, le nombre de formulaires disponibles sur IRISbox a augmenté. En 2020, 55 nouvelles démarches ont ainsi été ajoutées. Parmi celles-ci : demande de job étudiant, appels à projets, soins pour les enfants malades, dérogation journée sans voiture, etc.

Il est également possible d’entrer directement en contact avec des agents des communes grâce à une fenêtre de discussion, chatbox.

Pour certaines communes, il est désormais possible d’effectuer son changement d’adresse en ligne sur IRISbox. Autant de nouveautés qui expliquent aussi le succès grandissant de la plateforme auprès des usagers.

« IRISbox cadre parfaitement avec mon objectif de faire évoluer la Région bruxelloise vers une Smart City. Le numérique permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible. Fini les longues files au guichet, fini les déplacements inutiles, les citoyens et les entreprises effectuent de plus en plus de démarches en ligne de manière tout à fait sécurisée », conclut le Ministre bruxellois.


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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45
Tony De Coux – CIRB – 0499 96 64 59

Simplification administrative

Actualité
Plan de simplification administrative Easy Way - Région de Bruxelles-Capitale

Easy Way, le plan de simplification administrative 2020-2025, ambitionne de transformer la relation des usagers avec les administrations. Easy Way va réduire les charges administratives en ne communiquant qu’une seule fois les informations aux administrations. L’objectif est aussi que les citoyens se voient attribuer automatiquement certains droits et allocations et qu’ils accèdent à des services publics en permanence, etc.

Uniformisation des formulaires et accès en ligne

Easy Way fixe 20 objectifs regroupés autour de 6 axes stratégiques. Parmi les projets les plus emblématiques, relevons :

  • Brussels Digital Act ou le numérique par défaut : l’objectif est que le digital devienne la règle et le papier, l’exception. Les services publics doivent donc mettre en place un accompagnement des usagers.
  • Avec le « Brussels Youth to Digital », la Région bruxelloise souhaite rapprocher les jeunes de l’administration en valorisant solutions numériques innovantes telles que ITSME, IRISBOX, EBOX, …
  • Il ne faut pas que la simplification administrative et son accélération grâce au numérique, ait des effets indésirables. Un accent particulier sera donc mis sur l’acquisition de compétences numériques par les usagers.
  • Les citoyens ont le droit à plus de transparence, l’accès à l’information sur l’utilisation des subsides dans la Région sera simplifié.
  • Nous voulons rendre l’ensemble des démarches administratives accessibles en ligne grâce à une plateforme web centrale.
  • Dès 2022, aucune information déjà disponible ne pourra être demandée à nouveau aux usagers, grâce au plan « Once Only ».
  • Tout avant-projet d’arrêté ou d’ordonnance devra être soumis à une analyse « Parcours Usager » baptisée « test Kafka » avant d’être présenté au Gouvernement.
  • Les demandes de subsides seront uniformisées. Elles varient d’une administration à une autre ce qui rend leur accès complexe pour les citoyens, les entreprises ou les associations.
  • Les agents administratifs sont les premiers acteurs de la simplification. Il faudra former les agents aux principes de la simplification administrative.

Des administrations au service des citoyens

« Les démarches administratives sont nombreuses, souvent chronophages et parfois coûteuses. Je veux offrir aux citoyens mais aussi aux entreprises, une administration plus durable, plus accessible moins chère et plus rapide. Je veux un choc de la simplification administrative en Région bruxelloise. Notre complexité institutionnelle nous y pousse », ambitionne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

Une administration doit être au service des citoyens, des entreprises et des associations. Et les attentes des usagers en matière de qualité de service ont évolué ces dernières années. En s’appuyant sur les nouvelles technologies, on peut faciliter les relations entre les administrations et ses usagers. Actuellement, moins de 25% des démarches administratives peuvent être accomplies en ligne. Parmi celles-ci seules 38% sont optimisées pour un usage sur smartphone.

La simplification administrative, un enjeu démocratique

Outre la modernisation des administrations publiques, la simplification administrative doit permettre l’activation automatique de certains droits. En Belgique, on estime que 2/3 des personnes éligibles ne recevraient pas le revenu d’intégration sociale par simple ignorance des usagers.

À ce jour encore, aux yeux de l’usager, l’offre des services publics reste trop souvent considérée comme un ensemble complexe et difficile d’accès. L’usager se sent parfois perdu, ne sachant à qui s’adresser pour obtenir les informations et le soutien dont il a besoin.

Se simplifier la vie, c’est maîtriser les outils numériques

« La crise Covid agit comme une machine à accélérer le temps. Tous, nous avons pris conscience du potentiel que nous offre le numérique. Et si demain, grâce au principe Only once ou au numérique par défaut, certains documents papiers deviennent illégaux, je serai le premier à m’en réjouir. Ce sera alors la marque d’une simplification administrative réussie. Mais la crise Covid, c’est aussi un rappel de l’attention que nous devons porter à certains qui ne maîtrisent pas les outils numériques. C’est pourquoi, prochainement, je présenterai un Plan d’appropriation numérique au gouvernement », conclut Bernard Clerfayt.

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La Région bruxelloise veut transformer les relations entre les citoyens et les administrations à l’horizon 2025

Communiqué de presse

Bernard Clerfayt, Ministre en charge de la Transition numérique et de la Simplification Administrative, a présente le plan de simplification administrative 2020-2025. Baptisé Easy Way, ce document de travail fixe les grands chantiers pour simplifier la vie des citoyens et des entreprises. Parmi les mesures : l’uniformisation des formulaires de subsides, la mise en place d’un test de simplification pour les arrêtés et ordonnances ou encore le principe du « numérique par défaut ».

Une administration doit être au service des citoyens, des entreprises et des associations. Et les attentes des usagers en matière de qualité de service ont très fortement évolué ces dernières années. Face à ces attentes, la prestation de service des administrations est régulièrement critiquée. Souvent, lorsqu’un usager accomplit une démarche administrative, il ressort avec l’impression que « ça pourrait être plus simple »…

Il faut une administration non plus centrée sur ses intérêts mais centrée sur les usagers des services publics. Il faut améliorer l’expérience vécue par les usagers dans leurs interactions multiples avec l’administration.

La simplification administrative, en s’appuyant sur les nouvelles technologies, permet, grâce à une série de mesures concrètes, de faciliter les relations entre les administrations et ses usagers.  Pourtant, moins de 25% des démarches administratives peuvent être accomplies en ligne et seules 38% des démarches en ligne sont optimisées pour un usage sur smartphone. Alors que 71% des Bruxellois demandent un meilleur partage des informations entre les administrations.

« Les démarches administratives sont nombreuses, souvent chronophages et parfois coûteuses. Je veux offrir aux citoyens mais aussi aux entreprises, une administration plus durable, plus accessible moins chère et plus rapide. Je veux un choc de la simplification en Région bruxelloise. Notre complexité institutionnelle nous y pousse », ambitionne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

Easy way, vers une Région bruxelloise simplifiée

La simplification administrative, c’est devenu un enjeu démocratique. Outre la modernisation des administrations publiques, la simplification doit permettre de rendre de l’autonomie au citoyen, l’activation automatique de certains droits (en Belgique, on estime que 2/3 des personnes éligibles ne recevraient pas le revenu d’intégration sociale par simple ignorance des usagers).

À ce jour encore, aux yeux de l’usager, l’offre des services publics reste trop souvent considérée comme un ensemble complexe, flou et difficile d’accès. L’usager se sent parfois perdu, ne sachant à qui s’adresser pour obtenir les informations et le soutien dont il a besoin.

Easy Way, le Plan de simplification administrative 2020-2025, ambitionne de transformer la relation des usagers avec les administrations. Easy Way doit permettre de réduire considérablement les charges administratives en ne communiquant qu’une seule fois les informations aux administrations, de se voir attribuer automatiquement certains droits et allocations, d’accéder à des services publics en permanence, etc.

D’une uniformisation des formulaires de subsides au « numérique par défaut »

Easy Way contient 20 objectifs opérationnels regroupés autour de 6 objectifs stratégiques. Parmi les projets les plus emblématiques, relevons :

  • Brussels Digital Act ou le numérique par défaut. Projet phare d’Easy Way, l’objectif est que le digital devienne la règle et le papier, l’exception. Ce principe du numérique par défaut implique que les services publics doivent prévoir un accompagnement des usagers pour leur permettre de gagner en autonomie numérique afin de ne pas accentuer plus encore la fracture numérique.
  • la simplification et l’uniformisation des procédures de demandes de subsides. Celles-ci varient d’une administration à une autre rendant complexe leur accès par les citoyens, les entreprises et le milieu associatif.
  • La création d’un cadastre des subsides et d’une bibliothèque du savoir. Les citoyens ont le droit à plus de transparence, l’accès à l’information sur l’utilisation des subsides dans la Région sera simplifié.
  • Une stratégie web régionale. La multitude d’acteurs provoque une quantité importante de sites internet sans cohérence les uns avec les autres. Il faut améliorer l’image web régionale et la qualité de l’information offerte aux usagers. Et à terme, rendre l’ensemble des démarches administratives accessibles en ligne grâce à une plateforme centrale.
  • La mise en œuvre de « Once Only ». Dès 2022, aucune information déjà disponible ne pourra être demandée aux usagers.
  • La Mise en place d’un test de simplification. Tout avant-projet d’arrêté ou d’ordonnance devra être soumis à une analyse « Parcours Usager » avant d’être présente au Gouvernement, baptisée « test Kafka ».
  • La mise en œuvre d’une stratégie de formation. Les agents administratifs sont en première ligne de la prestation de service aux usagers, ils sont les premiers acteurs de la simplification. Il faudra former les agents aux principes de la simplification administrative.
  • La mise en œuvre d’une stratégie de formation des jeunes citoyens. Avec le « Brussels Youth to Digital », la Région bruxelloise souhaite rapprocher les jeunes de l’administration ou de l’image qu’ils en ont. Dès lors, il est important de promouvoir auprès de ces jeunes des solutions numériques innovantes et mises à disposition par l’Administration (ITSME, IRISBOX, EBOX, …).
  • La participation au plan d’appropriation numérique. Il ne faut pas que la simplification administrative et son accélération grâce au numérique, ait des effets indésirables. Un accent particulier sera donc mis sur l’acquisition de compétences numériques par les usagers.

 « La crise Covid agit comme une machine à accélérer le temps. Tous, nous avons pris conscience du potentiel que nous offre le numérique. Et si demain, grâce au principe only once ou au numérique par défaut, certains documents papiers deviennent illégaux, je serai le premier à m’en réjouir. Ce sera alors la marque d’une simplification administrative réussie. Mais la crise Covid, c’est aussi un rappel de l’attention que nous devons porter à certains qui ne maîtrisent pas les outils numériques. C’est pourquoi, prochainement, je présenterai un Plan d’appropriation numérique au gouvernement », conclut Bernard Clerfayt.


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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45