Bilan à mi-mandat pour les compétences transition numérique et simplification administrative

Le numérique permet d’améliorer considérablement le quotidien des Bruxellois. Suivi, rapidité, simplicité, les avantages sont nombreux. L’objectif est d’accélérer le virage du numérique tout en simplifiant la vie des citoyens.

Stratégie bruxelloise des données

Les données, ce sont les nouvelles ressources inépuisables. En mettant en place une stratégie bruxelloise de la donnée, la Région veut mieux organiser et mieux exploiter les données issues des administrations publiques mais elle veut aussi mieux protéger les Bruxellois. Comment ? En établissant un catalogue de toutes les données existantes, en mettant en place un régime de gestion de ces données, en harmonisant leur utilisation, et en développant une plateforme bruxelloise d’échange de données. Bref, de quoi simplifier les vie des administrations mais aussi des Bruxellois.

Fibre optique

C’est un véritable trésor qui se trouve sous les pieds des Bruxellois : près de 1.000km de fibre optique. La région entend non seulement étendre ce réseau mais aussi le commercialiser au profit des Bruxellois. En effet, l’intérêt est aussi de créer un réseau public qui stimule la concurrence et peut-être pourrait-on assister à une baisse des prix des connexions à la fibre. 

Mission d’optimisation des dépenses IT

Les dépenses informatiques de la Région se chiffrent à 248 millions d’euros. Or, il est possible de diminuer ce chiffre en mutualisant certains besoins. Par exemple, en mettant en place un bureau d’achat IT central qui permettra d’économiser 4 millions par an.

Openbudgets

Openbudgets, c’est un site internet qui recense tous les marchés publics et subsides lancés par les administrations bruxelloises. Openbudgets est un des projets les plus avancés dans la transparence des dépenses publiques en Belgique et en Europe. Rendre les données des flux financiers accessibles et exploitables, c’est rendre possible le contrôle démocratique. 

Plan EasyWay

Easy Way est le plan de simplification administrative de la Région bruxelloise. Autrement dit, c’est la ligne à suivre pour simplifier la vie des citoyens et des entreprises et transformer l’expérience vécue par les usagers des services publics. Parmi les mesures phares, citons :

  • le numérique par défaut : le digital devient la règle et le papier l’exception ;
  • une stratégie web régionale : évoluer d’une logique de site web tournée vers les administrations à une logique centrée vers les citoyens. On compte plus de 200 sites web régionaux. La volonté est de réduire drastiquement ce nombre pour atteindre au maximum 10 portails ;
  • un test de simplification administrative : tout projet d’arrêté ou d’ordonnance doit être soumis à un test de simplification administrative afin de s’assurer que cette réglementation ne complexifie pas la vie des Bruxellois.

Plan d’Appropriation numérique

En Région bruxelloise, 39% des habitants ont peu ou pas de connaissances informatiques. Alors que de plus en plus de services, de démarches, etc., sont accessibles en ligne, il faut développer les compétences numériques des Bruxellois. C’est l’ambition de ce plan. Comment ? En menant des actions très concrètes. Parmi celles-ci :

  • former les agents des services publics aux services en ligne ;
  • mettre en place un mécanisme de déclassement du matériel IT des administrations au profit des personnes les plus précarisés ;
  • créer un test de compétences IT ;
  • placer des bornes wifi dans des lieux fréquentés par le public cible (maisons de quartiers, logements sociaux, etc.).

Only Once

Fini de demander à plusieurs reprises les mêmes informations aux Bruxellois, surtout si les administrations en sont déjà en possession. Grâce à Only Once, une fois seulement, la Région ancre le principe de collecte unique de données et simplifie la vie des citoyens.

Facturation électronique

Depuis le 1er novembre 2020, seules les factures électroniques sont acceptées par les administrations bruxelloises. Une mesure qui permet d’assurer le paiement des factures mais aussi d’en réduire le coût puisque grâce à la facturation électronique, 5,77€ sont économisés par facture.

MyBrussels

MyBrussels, c’est le guide digital des Bruxellois mais aussi des usagers de la Région. Cette app, 100% gratuite, rassemble de nombreux services : l’horaire des transports en commun, un agenda des événements, des informations sur les administrations publiques mais aussi la météo ou encore les infos Covid.

FARI

La Région bruxelloise a soutenu le lancement de FARI, l’institut pour le développement de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise. Quatre premiers projets ont été lancés en 2022 permettant d’améliorer les services publics et de simplifier la vie des Bruxellois, grâce à l’intelligence artificielle : améliorer la correspondance entre offre et demande d’emploi, automatiser la recherche de vente d’animaux sur les réseaux sociaux, développer un test de simplification administrative et développer une stratégie bruxelloise pour l’intelligence artificielle.

Recycle IT

Après plusieurs années, le matériel IT des administrations publiques est déclassé et fini dans le meilleur des cas dans un circuit de recyclage, dans le pire des cas, à la poubelle. Seulement, dans de nombreux cas, ce matériel est encore utilisable. La Région a donc mis en place une filière permettant de récupérer ce matériel, de le reconditionner et de le distribuer aux Bruxellois les plus précarisés.

PC et Wifi dans les écoles

Si la priorité de l’Enseignement porte sur les apprentissages fondamentaux, l'école doit également donner à chaque enfant les clés pour devenir un citoyen accompli et réussir à s’insérer dans une société de plus en plus numérisée. Afin de soutenir les écoles dans ce nouvel apprentissage du numérique, la Région a installé la fibre mais également des bornes wifi dans les écoles secondaires bruxelloises dans le cadre du projet « Branche ton école ». Parallèlement, la Région a fourni du matériel IT aux établissements scolaires : PC, tablettes, écrans interactifs, etc.

Aide pour s’inscrire sur Bruvax (mesure Covid)

Dans le cadre de la vaccination, les Bruxellois étaient invités à s’inscrire sur la plateforme en ligne Bruvax pour prendre rendez-vous pour leur vaccin. Seulement, de nombreux Bruxellois n’étaient pas capables d’effectuer cette démarche seuls, sans accompagnement. Des actions pour aider les citoyens à s’inscrire ont été mises en place dans les 6 communes où le taux de vaccination était le plus faible : Saint-Josse, Saint-Gilles, la Ville de Bruxelles, Schaerbeek, Molenbeek et Koekelberg.

Brussels hacks the crisis (mesure Covid)

Première opération de consultation citoyenne sous cette législature, « Brussels hacks the crisis », avait pour ambition de sonder les Bruxellois à propos de leur perception de l’après-Covid. L’objectif étant de développer les deux idées les plus percutantes en app. Les deux projets lauréats sont une app vélo et une app Tourisme à Bruxelles.

Le plan d’appropriation numérique bruxellois au Numéricamp

Actualité
Le ministre Bernard Clerfayt présente le plan d'appropriation numérique bruxellois au Numéricamp d'Arras

Ces 21 et 22 mars, La Communauté urbaine d’Arras organisait son « Numéricamp ». 300 participants du monde économique, des mandataires, responsables d’associations et dirigeants d’écoles supérieures s’étaient donné rendez-vous pour cette rencontre régionale. Les organisateurs y avaient convié le ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt. Son Plan d’Appropriation Numérique (PAN) de la Région de Bruxelles-Capitale étant une initiative remarquée, faisant de notre Région une pionnière en matière de transition numérique des services publics.

L’intervention du ministre lors de la table fut centrée sur la question : « Faut-il poursuivre, accélérer ou ralentir la numérisation des services publics, malgré le décrochage numérique de certains citoyens ? »

Bernard Clerfayt a rappelé que la crise du Covid et les confinements successifs ont agi comme des accélérateurs de tendances. « La plus forte d’entre elles : la numérisation de tous les pans de notre société. Les services publics ne faisant pas exception. »

Cette tendance est renforcée par les attentes des citoyens. « Ils attendent que le numérique puisse améliorer leur quotidien, leur faciliter la vie : gagner du temps, faire leurs démarches quand ils le souhaitent, etc.»

En Région bruxelloise, les différents aspects d’une compétence sont souvent du ressort de plusieurs institutions. La Région est compétente pour une partie, l’état fédéral pour une autre et enfin les communes viennent elles aussi, en tant qu’acteurs de proximité, jouer un rôle spécifique. Tout l’enjeu était donc d’harmoniser les processus et de définir une nouvelle gouvernance IT. « Comment faire fonctionner ensemble les administrations bruxelloises, qui chacune ont leur spécificité, et sans exploser les coûts IT ? »

Le ministre évoque alors son projet d’une réglementation baptisée « Bruxelles numérique » qui veut que toute démarche administrative soit disponible en ligne tout en gardant une alternative pour les personnes en décrochage. Bref, une administration ouverte 24h/24, 7jours/7.

Le Plan d’Appropriation Numérique (PAN)

L’importance de l’attention à accorder à l’acquisition des compétences par les citoyens a été d’emblée soulignée par le ministre. On ne peut digitaliser sans proposer aux citoyens des solutions pour mettre à niveau leurs compétences. « Cette numérisation ne peut pas se faire sur leur dos et ils doivent eux aussi monter dans le train. »

Quelques chiffres sont alors rappelés. En Belgique, près de 10 % des personnes de 16 à 74 ans n’ont jamais utilisé Internet. Pour 39 % de la population, les compétences numériques de base sont soit inexistantes, soit faibles. Mais ce qui est positif, c’est que 60% des Belges souhaitent se former aux outils numériques et rester informés. Tout le monde devrait donc pouvoir utiliser les outils en ligne, désormais à disposition.

« J’ai donc lancé il y a pratiquement un an, jour pour jour, un plan d’appropriation numérique. 900.000€ sont consacrés chaque année à la mise en œuvre des mesures contenues dans le PAN. Nous avons été les premiers à développer un PAN, avant la Flandre et la Wallonie et d’ailleurs. Cette dernière nous a emboîté le pas et est en train de développer un outil similaire. »

Bernard Clerfayt présente alors la structuration du PAN, en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions concrètes.

AXE 1 : Sensibiliser

  • Formation des agents des administrations par easy.brussels en collaboration avec l’ERAP et talent.brussels
  • Formation du grand public aux services numériques (irisbox, itsme, etc.)

AXE 2 : Fédérer

  • Élaboration de l'ordonnance «Bruxelles numérique». Ce texte législatif est en préparation. En voici les principes fondateurs.
  • Ancrer le principe du « Digital by Default » pour toutes les procédures.
  • « Inclusive by Design » : la digitalisation oui mais pas n’importe comment!
  • Chaque procédure digitalisée devra ainsi prévoir un accompagnement des personnes éloignées du numérique. C’est ce mécanisme qui permettra à terme de financer de manière plus ambitieuse l’inclusion numérique à Bruxelles.
  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique.
  • Mettre en place un baromètre annuel sur les progrès de l'accessibilité numérique par les Bruxellois.
  • Réaliser une étude sur le profil des visiteurs des espaces publics numériques.

AXE 3 : Outiller

  • Élaborer un code de déontologie pour une meilleure reconnaissance de l’éthique du métier d’animateur multimédias/écrivain numérique et assurer un accompagnement homogène et sécurisé pour tous les publics (dont notamment les seniors).
  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur.
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs.

AXE 4 : Accompagner

  • Proposer un test de compétences IT de base.
  • Cartographier l’offre de formation IT de base au numérique, y compris extrascolaire.
  • Mettre en place un mécanisme de déclassification du matériel informatique des administrations au profit des personnes vulnérables.
  • Développer des actions mobiles via les espaces publiques numériques (EPN), au sein des maisons de retraite ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

Les premiers effets du Plan d’Appropriation Numérique ?

Aujourd’hui déjà, on observe les effets du plan, en termes d’actions sur le terrain. Le ministre en évoques quelques-uns. « Nous avons lancé un appel à projets d’un montant de 400.000 pour soutenir des initiatives locales visant à améliorer les compétences numériques des citoyens. On a soutenu un projet pour l’inclusion numérique des femmes migrantes, un autre pour mettre en place un EPN mobile ou encore un atelier pour apprendre aux seniors à utiliser des tablettes. Des bornes wifi sont placées dans les écoles secondaires bruxelloises, l’équivalent du lycée et du collège en France. On leur a aussi fourni du matériel informatique.»

«Enfin, un dernier projet qui me tient à cœur : un test de compétences IT et un parcours de formation pour les chercheurs d’emploi. Car les compétences numériques sont indispensables dans tous les secteurs d’activité, ne fut-ce que pour enregistrer des prestations, accéder à des fournitures, etc.»

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Les écoles bruxelloises connectées

Extrait de presse
"Le Wifi débarque dans les écoles", extrait de presse du journal "La Capitale"

Extraits de l'article de "La Capitale"

Pour accélérer le virage numérique des écoles secondaires bruxelloises, le ministre Bernard Clerfayt (DéFI) veut que d’ici 2024, toutes les écoles secondaires bruxelloises disposent du wifi, dans le cadre du projet « Branche ton école ».

[…]  le gouvernement bruxellois, dans le cadre du plan de relance européen, a alloué un budget exceptionnel de 5,2 millions d’euros pour soutenir l’équipement numérique des élèves et des école […]

«En quelques années, le numérique a investi tous les pans de notre société. L’école ne fait pas exception. L’urgence d’offrir un accès à internet sécurisé est donc réelle. D’autant plus que le numérique à l’école offre de nombreux avantages tant aux élèves qu’aux professeurs», rappelle Bernard Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois de la Transition numérique.

Wifi dans toutes les écoles secondaires bruxelloises

Actualité
Un installateur place une borne Wifi dans une classe de cours.

D’ici 2024, toutes les écoles secondaires bruxelloises disposeront du wifi, dans le cadre du projet « Branche ton école ».

Pour accélérer le virage numérique des écoles secondaires bruxelloises, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, a développé un plan en deux axes : équiper les élèves et renforcer la connectique interne des écoles grâce à un réseau wifi performant.

Équiper les élèves

Les écoles ont la possibilité de choisir du matériel informatique pour une valeur équivalente à 6.250€. Une liste de matériel est définie : portables, Chromebook, tablettes, projecteurs, etc. Au bout de 4 ans, l’équipement devient propriété de l’école.

Des réseaux Wifi pour 240 écoles bruxelloises

L’accès à cette offre sera aisé pour chaque établissement scolaire. Premièrement, un état des lieux des besoins des écoles en termes de connectique interne est réalisé. Cette étape permet d’identifier le futur emplacement des bornes wifi, les endroits de passage du câblage, l’alimentation, etc. Une fois l’enquête finalisée, rendez-vous est pris pour l’installation du matériel. Chaque école pourra ainsi bénéficier de 8 à 11 bornes wifi. Tous les frais étant à charge de la Région, ainsi que 3 ans de maintenance. Chaque direction pourra gérer son ou ses réseaux Wifi en toute sécurité.

Le numérique, incontournable

« En quelques années, le numérique a investi tous les pans de notre société. L’école ne fait pas exception. L’urgence d’offrir un accès à Internet sécurisé est donc réel. D’autant plus que le numérique à l’école offre de nombreux avantages tant aux élèves qu’aux professeurs », rappelle Bernard Clerfayt. De plus, la crise Covid et l’enseignement hybride pratiqué depuis, ont accéléré l’urgence de proposer des enseignements numérisés aux élèves.

5,2 millions alloués

C’est pourquoi, dans le cadre de son plan national pour la reprise et la résilience, le gouvernement bruxellois, dans le cadre du plan de relance européen, a alloué un budget exceptionnel de 5,2 millions d’euros pour soutenir l’équipement numérique des élèves et des écoles, à commencer par les établissements scolaires se trouvant dans des quartiers à l’indice socio-économique plus faible.

176 écoles connectées à la fibre

« Branche ton école » est la suite du projet « Fiber to the School », lancé en 2014 par le CIRB et IRISnet. Ce projet vise à équiper les écoles secondaires bruxelloises d’une connexion Internet à large bande, afin de leur permettre de bénéficier d’un accès Internet. Le CIRB a mandaté la scrl IRISnet pour procéder à l’implémentation de cette infrastructure, dont les coûts sont entièrement supportés par la Région. A ce jour 176 écoles secondaires bruxelloises sont connectées à la fibre.

Le wifi débarque dans les écoles bruxelloises

Communiqué de presse

Les écoles ont vocation d’être pour nos jeunes des centres d’apprentissage. En cela, le numérique ne fait pas exception. Pour accélérer le virage numérique des écoles secondaires bruxelloises, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, a développé un plan ambitieux en deux axes : équiper les élèves et renforcer la connectique interne des écoles grâce à un réseau wifi performant. Objectif : d’ici 2024, toutes les écoles secondaires bruxelloises disposeront du wifi, dans le cadre du projet « Branche ton école ».

Si la priorité de l’Enseignement porte sur les apprentissages fondamentaux, l'école doit également donner à chaque enfant les clés pour devenir un citoyen accompli et réussir à s’insérer dans une société de plus en plus numérisée. A côté de lire, écrire, parler correctement, compter ou encore calculer, l’apprentissage aux usages du numériques apparait donc aujourd’hui comme tout aussi important.

Par ailleurs, la crise Covid et l’enseignement hybride pratiqué depuis, ont accéléré l’urgence de proposer des enseignements numérisés aux élèves. 

C’est pourquoi, dans le cadre de son plan national pour la reprise et la résilience, le gouvernement bruxellois, dans le cadre du plan de relance européen, a alloué un budget exceptionnel de 5,2 millions d’euros pour soutenir l’équipement numérique des élèves et des écoles, à commencer par les établissements scolaires se trouvant dans des quartiers à l’indice socio-économique plus faible.

« En quelques années, le numérique a investi tous les pans de notre société. L’école ne fait pas exception. L’urgence d’offrir un accès à internet sécurisé est donc réel. D’autant plus que le numérique à l’école offre de nombreux avantages tant aux élèves qu’aux professeurs », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Équiper les élèves, renforcer la connectique des écoles

Le CIRB (Centre informatique de la Région bruxelloise) et IRISnet, avec le soutien du gouvernement bruxellois, ont donc lancé deux projets différents mais complémentaires. Le premier, sous l’égide du CIRB, vise à fournir un équipement numérique mobile aux élèves. Le second, confié à IRISnet, a pour objectif de renforcer la connectique interne des écoles. Baptisé « Branche ton école », le projet permettra à toutes les écoles secondaires bruxelloises de disposer du wifi dans un délai d’ici 2024.

Équiper les élèves

Les écoles ont la possibilité de choisir du matériel informatique pour une valeur équivalente à 6.250€ dans une liste de matériel définie (portables, Chromebook, tablettes, projecteurs, etc.). Au bout de 4 ans, l’équipement devient propriété de l’école.

« Avec Branche ton école, nous veillons à ce que les écoles soient suffisamment équipées pour proposer une éducation au et par le numérique. De cette façon, elles peuvent préparer les jeunes à participer activement à la société numérique de demain ! », explique Nicolas Locoge, directeur général du CIRB.

Renforcer la connectique

« Branche ton école » permettra à toutes les écoles secondaires bruxelloises de disposer du wifi d’ici 2024, grâce à un délai d’exécution extrêmement court. Premièrement, un état des lieux des besoins des écoles en termes de connectique interne est réalisé. Cette étape permet d’identifier le futur emplacement des bornes wifi, les endroits de passage du câblage, l’alimentation, etc. Une fois l’enquête finalisée, rendez-vous est pris pour l’installation du matériel. Chaque école pourra ainsi bénéficier de 8 à 11 bornes wifi. Tous les frais étant à charge de la Région ainsi que 3 ans de maintenance.

« Le réseau wifi mis en place par IRISnet dans les établissements scolaires secondaires de la région a comme objectif de fournir un accès simple et sécurisé à internet permettant aux enseignants d’explorer de nouvelles formes de pédagogies et de mettre sur pied des apprentissages créatifs et plus interactifs pour les élèves. IRISnet s’engage à mettre en place un réseau wifi performant afin d’offrir la meilleure expérience client possible. Nos équipes gèrent de bout-en-bout le déploiement du wifi : l’enquête du site, la configuration, l’installation du matériel, l’activation et la maintenance », explique Thierry Joachim, Directeur Général d’IRISnet.

« Le projet Branche ton école tombe parfaitement à pic pour notre établissement qui entre en phase de développement de l’utilisation de l’informatique personnelle pour les élèves. Un coup de pouce apprécié ! », se réjouit Colin Thayse, Directeur de l’Institut Notre-Dame d’Anderlecht

Branche ton école est la suite du projet Fiber to the School, lancé en 2014 par le CIRB et IRISnet. Ce projet vise à équiper les écoles secondaires bruxelloises d’une connexion Internet à large bande, afin de leur permettre de bénéficier d’un accès Internet. Le CIRB a mandaté la scrl IRISnet pour procéder à l’implémentation de cette infrastructure, dont les coûts sont entièrement supportés par la Région. A ce jour 176 écoles secondaires bruxelloises sont connectées à la fibre.

Visionnez la vidéo « Branche ton école »

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À propos du Centre d’Informatique de la Région bruxelloise (CIRB) :

Le CIRB est l’opérateur régional de la transition numérique et des innovations technologiques, au service des administrations publiques de la Région de Bruxelles-Capitale, au bénéfice des citoyens. Le CIRB joue un rôle proactif de gestionnaire et de fournisseur du catalogue de services ICT et s’inscrit dans la mutualisation des ressources. Il garantit par ailleurs une veille technologique et juridique afin d’anticiper les évolutions et les besoins de ses clients.

Contact presse CIRB : Isabelle Bastaits - 0479 24 99 04

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À propos d’IRISnet :

IRISnet est une société coopérative à responsabilité limitée (SCRL) issue d'un Partenariat Public-Privé (PPP) entre la Région de Bruxelles-Capitale, le Centre d'Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) et Orange Belgique. Sa mission est d’inspirer, de connecter et d’accompagner ses clients dans le smart écosystème.  IRISnet assure la gestion de l'extension du réseau fibre optique à large bande sur le territoire de la Région et propose des services de télécommunication y afférents avec le but de mieux communiquer et faire de la Région de Bruxelles-Capitale une smart city.

Contact presse IRISnet : Isabelle De Weirdt – 0475 35 34 77

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Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

28 janvier, journée de la protection des données

Actualité
Visuel illustrant l'importance des données dans notre vie quotidienne, nos déplacements, l'accès aux services et commerces. Ici des personnes se déplacent en rue et génèrent des données.

L’exploitation des données numériques défraye l’actualité, leur protection a depuis 2007 sa journée mondiale. La belle affaire pourrions-nous dire ! En tout cas ce peut être l'occasion d’attirer l’attention de chacun sur l’importance grandissante de ces données, et sur la nécessité de s’approprier quelques bonnes pratiques.

Il y a données et données

Distinguons les données que vous renseignez volontairement via des interfaces web ou les applications mobiles, et celles que vous générez, souvent sans le savoir, en tant qu’utilisateurs.

Les données renseignées

Les données renseignées volontairement (données personnelles) sont les plus sensibles car liées à un identifiant. Elles sont indispensables pour un achat, un service en ligne. Sur un site commercial, l’important est de s’assurer de la possibilité de pourvoir les modifier ou les supprimer. Ce droit de vérification est en effet un aspect important de notre identité numérique. Sur le guichet électronique d’un service public, vous accéderez souvent à des données personnelles préexistantes. L’identification avec votre carte d’identité et son code PIN ou l’application ItsMe est de rigueur, sans exception.

Les données générées

Les données que vous générez en tant qu’utilisateur web (data), des applis mobiles ou des objets connectés, alimentent ce qu’on appelle communément le Big Data. Même si votre identité n’est en général pas directement lisible, l’anonymat est, selon les spécialistes, relatif. Cependant l’identification n’a guère de pertinence dans cet océan de données. Elles ont une utilité publique et commerciale. Leur analyse permet des modèles prédictifs qui orientent plus sûrement les politiques publiques en matière de mobilité, de santé, d’environnement, etc. Il en va de même pour les stratégies  industrielles.

À vous de décider si vous souhaitez partager vos centres d’intérêt ! Grâce au RGPD (le règlement européen de protection des données), toutes les plateformes doivent vous donner la possibilité d’accepter ou de refuser ces fameux fichiers « cookies » dont certains collectent des données sur vos centres d'intérêt, d’autres étant liés au fonctionnement de l’interface. À noter que vous pouvez toujours les effacer à tout moment dans les paramètres de votre navigateur.

Participez à un atelier « vie privée »

Ce 31 janvier à L'Atelier du web, 37 Rue du Fort, 1060 Saint-Gilles, vous pouvez participer à un atelier pour mieux protéger votre vie privée. Quels sont les écueils à éviter pour protéger sa vie privée dans notre monde numérique ? Et surtout, quelles solutions pour la préserver ? Navigation anonyme, chiffrement des courriels, des documents… Comment se protéger contre les intrusions et la malveillance ? Infos et inscriptions sur le site de L’Atelier du web.

Promenons-nous dans la data avec les « Data Walks »

Voilà une promenade urbaine d’un genre très particulier, un moyen d'engager un dialogue interactif sur ce qui se passe dans la ville, là où le numérique rencontre le physique. Découvrez comment sont collectées les données en milieu urbain, par qui et pourquoi, dans quels buts. Vous pourrez ainsi mieux cerner les avantages et les risques pour la vie privée. Une façon de faire vous-même vos bonnes pratiques. C’est une organisation de Smart City Office de la Région bruxelloise, en collaboration avec les chercheurs du projet SPECTRE. Les deux prochaines dates : les 1er et 6 février. Pour les inscriptions, c’est par ici.

Mutualisation des dépenses IT

Extrait de presse
Jugées dysfonctionnelles, les dépenses IT bruxelloises seront mutualisées

Extraits de l'article publié dans L'Echo

Les dépenses informatiques de la région de Bruxelles-Capitale représentent 248 millions d’euros par an et 1.450 équivalents temps plein. Des coûts qui ne font qu’augmenter à mesure que la Région accélère sa digitalisation

[…] le gouvernement bruxellois a diligenté par l’entremise de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de la Transition numérique, une étude sur ces dépenses en 2019. Réalisée par Gartner, elle a démontré un «évident problème d’optimisation des coûts» selon les conclusions du rapport qu’a pu consulter L’Echo. «Chacun achète son logiciel ou son matériel informatique sans concertation. C’est un chantier primordial pour la Région, car les dépenses vont continuer à augmenter et vu le contexte budgétaire, c’est indispensable de s’y attaquer maintenant», commente Bernard Clerfayt.

[…] Pour remédier à cette situation, le gouvernement bruxellois a approuvé en décembre dernier un plan d’action proposé par le ministre Clerfayt. On y retrouve toute une série de chantiers qui pourraient rapporter une coquette somme à la Région s’ils sont tous mis en œuvre. «Nous allons commencer par ce qui est évident. Nous allons mutualiser les contrats existants de licences informatiques et la gestion des impressions qui vont nous faire immédiatement économiser 1,5 million d’euros par an.»