Une semaine pour la sobriété numérique

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Cette année, la semaine du numérique est consacrée à la sobriété numérique

Que pouvons-nous mettre en place pour améliorer, dans nos activités digitales, notre empreinte environnementale ? La semaine du numérique, qui se déroule jusqu’au 23 octobre, met cette année l’accent sur la sobriété numérique.

95% des Bruxellois utilisent internet au quotidien. Les appareils connectés et les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de notre quotidien.

Une utilisation de plus en plus utilitaire

Depuis plusieurs années, la semaine du numérique sensibilise les citoyens à l’importance du numérique et plus spécifiquement de l’appropriation numérique, au travers d’ateliers dans toute la Belgique francophone.

En 2019, 49% des Bruxellois ont effectué des achats en ligne et 43% ont complété un formulaire administratif en ligne. En 10 ans, on constate une augmentation de plus de 60% des achats en ligne. Quant aux démarches administratives qui stagnaient encore en 2010, leur part a doublé en 10 ans.

Évolution en 10 ans de la proportion (%) des individus ayant effectué des achats et des démarches administratives en ligne

Il est prévisible que cette tendance se marque plus nettement encore pour l’année 2020 alors que la crise sanitaire faisant, de nouveaux utilisateurs se sont tournés vers les plateformes en ligne pour les achats, les services et les démarches administratives.

Un accroissement souhaitable, mais…

Le numérique offre des avantages incontestables en termes de réduction des déplacements, de rationalisation des processus de production, de construction et de meilleure organisation des services. Les applications favorisent les circuits courts, rapprochent producteurs et consommateurs. Cette évolution dans nos modes de consommation permet une réduction des gaz à effet de serre.

Cependant, nous devons rester vigilants. Comme toute activité, le numérique a aussi un impact environnemental. Selon le Think Tank « The Shift Project », la consommation énergétique du numérique a augmenté d'environ 9 % par an ces 5 dernières années. Fin 2018 elle représente 3,7 % des émissions de gaz à effet de serre.

Une semaine pour la sobriété numérique, pour utiliser mieux les outils

Cette année, le thème fait le lien avec les préoccupations des citoyens à consommer mieux. « Vers un clic plus écologique », c’est le nom de l’édition 2020.

En Région bruxelloise, pas moins de 40 activités se tiendront sur tout le territoire entre le 12 et le 23 octobre. Au programme : ateliers de codage, découverte d’un Espace Public Numérique, programmation, conférences mais aussi des conseils pour utiliser internet autrement.

« Regarder une vidéo pendant son trajet en métro, rechercher un resto ou un magasin via un moteur de recherche, partager des photos… On le fait tous mais pas toujours correctement. En adoptant certains gestes simples, nous pouvons réduire considérablement notre consommation énergétique, jusqu’à 350 kg de CO2 par an et par personne ! Aujourd’hui nous ne pouvons pas nous passer du numérique. Et, bien que les Bruxellois soient de plus en plus nombreux à utiliser internet, il faut veiller à ne pas accentuer le fossé entre ceux qui sont digital native et les autres. C’est pourquoi, je lancerai prochainement un large plan pour l’appropriation numérique », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

Quelques conseils pour un numérique plus sobre :

  • Privilégier la réparation ou la mise à niveau des appareils plutôt que l’achat
  • Utiliser un navigateur web moins énergivore, comme OperaMini ou Firefox
  • Formuler des requêtes précises, incluant plusieurs mots-clés
  • Pour vos vidéos ou musiques préférées, opter pour le téléchargement
  • Stocker vos fichiers les plus lourds, comme les vidéos en local
  • Triez et classez vos données, supprimez les données en double ou inutiles
  • Dans vos échanges d’Email, réduisez au maximum les « répondre à tous »
  • Allégez vos Emails en privilégiant les fichiers compressés

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Une semaine du numérique pour parler sobriété numérique

Communiqué de presse

Du 12 au 23 octobre se tiendra une nouvelle édition de la semaine du numérique. Cette année, le focus sera mis sur la sobriété numérique. Autrement dit, ce que les individus peuvent mettre en place pour améliorer l’empreinte environnementale de leurs activités digitales. Un événement auquel les Bruxellois pourront participer.

L’utilisation d’internet, des appareils connectés et des réseaux sociaux font désormais partie intégrante du quotidien de nombreux Bruxellois : 95% d’entre eux utilisent internet au quotidien. Mais seulement 49% d’entre eux ont commandé sur le web et 43% ont déjà rempli un formulaire en ligne. 

Pourtant, les promesses du numérique dépassent largement la simple recherche d’information. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, la semaine du numérique a pour ambition de sensibiliser les citoyens à l’importance du numérique et plus spécifiquement de l’appropriation numérique, au travers d’ateliers dans toute la Belgique francophone.

Cette année, le thème fait le lien avec les préoccupations des citoyens à consommer mieux. « Vers un clic plus écologique », c’est le nom de l’édition 2020.

En Région bruxelloise, pas moins de 40 activités se tiendront sur tout le territoire entre le 12 et le 23 octobre. Au programme : ateliers de codage, découverte d’un Espace Public Numérique, programmation, conférences mais aussi des conseils pour utiliser internet autrement.

« Regarder une vidéo pendant son trajet en métro, rechercher un resto ou un magasin via un moteur de recherche, partager des photos… On le fait tous mais pas toujours correctement. En adoptant certains gestes simples, nous pouvons réduire considérablement notre consommation numérique, jusqu’à 350 kg de CO2 par an et par personne ! Aujourd’hui nous ne pouvons pas nous passer du numérique. Et, bien que les Bruxellois soient de plus en plus nombreux à utiliser internet, il faut veiller à ne pas accentuer le fossé entre ceux qui sont digital native et les autres. C’est pourquoi, je lancerai prochainement un large plan pour l’appropriation numérique », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

La Région bruxelloise met fin à la cacophonie de ses adresses

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La Région bruxelloise clarifie et authentifie ses adresses

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative, la Commission Affaires Economiques du Parlement bruxellois a donné son feu vert à un projet d’ordonnance visant mettre de l’ordre dans les adresses des Bruxellois, baptisé « Best Address ».

C’est un projet de longue haleine qui a atterri ce mercredi sur les bancs de la Commission affaires économiques du Parlement bruxellois. En effet, le projet, appelé « Best Address », est l’aboutissement de plusieurs années de travail au sein de différents niveaux de pouvoirs. L’objectif : unifier le référencement des adresses de l’ensemble de la Belgique.

« Cela fait des décennies que les administrations travaillent à établir une liste claire et complète de l’ensemble des adresses en Belgique. En plus de faciliter le travail des services publics, elle permettra de s’attaquer durablement aux marchands de sommeil, un fléau qui sévit depuis longtemps en Région bruxelloise. En liant chaque ménage à une adresse et un numéro de boîte unique, les services d’inspection seront mieux armés pour contrôler les logements », se réjouit Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois.

Ce travail permettra d’établir une liste exhaustive et fiable de toutes les adresses du territoire belge afin de constituer une source authentique et de pouvoir s’y référer.

Concrètement, cette liste permettra de sauver des vies lorsque les services de secours doivent se rendre à une adresse sans risque de se tromper. Elle permettra aussi de réduire considérablement les retours courriers, notamment lors de l’envoi des convocations électorales. Enfin, les données pourront communiquer entre elles ce qui permettra notamment d’éviter qu’une société établisse son siège social à une adresse qui n’existe pas.

En Région bruxelloise, la base de données Brussels Urbis, qui fait référence tant auprès des administrations que des acteurs académiques ou toute institution requérant une information certifiée, est orchestrée par le CIRB, le Centre Informatique de la Région bruxelloise, qui la diffuse en ligne gratuitement. Celle-ci devra toutefois encore être complétée des numéros de boîte et tenue à jour par les communes pour pérenniser le projet grâce à Urbis Adress, l’outil développé par le CIRB.

Après avoir obtenu le feu vert de la Commission des affaires économique, l'ordonnance « Best Address » sera soumis au vote du parlement en séance plénière dans les prochaines semaines.

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Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative, la Commission Affaires Economiques du Parlement bruxellois a donné son feu vert à un projet d’ordonnance visant mettre de l’ordre dans les adresses des Bruxellois, baptisé « Best Address ».

C’est un projet de longue haleine qui a atterri ce mercredi sur les bancs de la Commission Affaires Economiques du Parlement bruxellois. En effet, le projet, appelé « Best Address », est l’aboutissement de plusieurs années de travail au sein de différents niveaux de pouvoirs. L’objectif : unifier le référencement des adresses de l’ensemble de Belgique.

Ce travail permettra d’établir une liste exhaustive et fiable de toutes les adresses du territoire belge afin de constituer une source authentique et de pouvoir s’y référer.

Concrètement, cette liste permettra de sauver des vies lorsque les services de secours doivent se rendre à une adresse sans risque de se tromper. Elle permettra aussi de réduire considérablement les retours courriers, notamment lors de l’envoi des convocations électorales. Enfin, les données pourront communiquer entre elles ce qui permettra notamment d’éviter qu’une société établisse son siège social à une adresse qui n’existe pas.

« Cela fait des décennies que les administrations travaillent à établir une liste claire et complète de l’ensemble des adresses en Belgique. En plus de faciliter le travail des services publics, elle permettra de s’attaquer durablement aux marchands de sommeil, un fléau qui sévit depuis longtemps en Région bruxelloise. En liant chaque ménage à une adresse et un numéro de boîte unique, les services d’inspection seront mieux armés pour contrôler les logements », se réjouit Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois.

En Région bruxelloise, la base de données Brussels Urbis, qui fait référence tant auprès des administrations que des acteurs académiques ou des impétrants, est orchestrée par le CIRB, le Centre Informatique de la Région bruxelloise, qui la diffuse en ligne gratuitement. Celle-ci devra toutefois encore être complétée des numéros de boîte et tenue à jour par les communes pour pérenniser le projet grâce à Urbis Adress, l’outil développé par le CIRB.

Après avoir obtenu le feu vert de la Commission des Affaires Economique, « Best Address » sera soumis au vote du Parlement en séance plénière dans les prochaines semaines.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

«Il y a urgence de formation au numérique»

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Bernard Clerfayt officialise l'implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a officialisé ce mercredi 16 septembre l’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral.

Pour les chercheurs d’emploi et les entrepreneurs bruxellois, ce nouvel attelage est un atout pour l’efficacité de la formation au numérique, à tous les niveaux de compétence.

Faire toujours mieux pour permettre aux Bruxellois de décrocher un emploi

Former plus de Bruxellois chercheurs d’emploi au numérique, un objectif à atteindre de toute urgence. Car la crise que nous connaissons a accéléré le processus de digitalisation au sein des entreprises, dans tous les secteurs d’activité.

Il était donc crucial que le service public de formation se rapproche davantage des entreprises et notamment de celles actives dans le secteur du numérique. L’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral répond à cet objectif. Be-central regroupe une cinquantaine d’organisations privées (des start-ups et des écoles) et forme quotidiennement environ 500 personnes. Dès lors, rien de plus naturel pour Bruxelles Formation que d’y emménager son centre dédié à la formation en ligne et à l’inclusion numérique en vue d’y créer des partenariats avec les entreprises privées !

« Oui, il y a urgence de formation. Et oui, il y a urgence de formation au numérique. »

Bernard Clerfayt s’explique et donne toute la mesure du phénomène : « Aujourd’hui, le digital est partout et nous pousse à nous adapter et développer de nouvelles compétences. C’est d’autant plus vrai pour les chercheurs d’emploi.

On ne cesse de le répéter, la digitalisation de notre économie va entrainer de nombreux bouleversements. Ce constat met tout le monde sous pression. Les acteurs économiques d’abord. Mais également les travailleurs et les futurs travailleurs.

Sur le marché belge du travail, la digitalisation impactera 4,5 millions de travailleurs qui devront remettre leurs compétences à niveau, dont 656.000 à Bruxelles.

Pourtant, beaucoup de chercheurs d’emploi bruxellois n’ont pas les bases de cet apprentissage et restent dans ce qu’on appelle communément “ la fracture numérique ” ». Et de rappeler pour conclure que « chaque formation est une corde supplémentaire à l’arc des chercheurs d’emploi ».

Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique, officalise l'implantation de Bruxelles Formation chez BeCentral, pour ce qui concerne les formations au numérique en Région Bruxelloise. Ici avec les responsables des deux organisations.

Les Espaces Publics Numériques près de chez vous

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Espaces Publics Numériques plus indispensables encore en cette période

Les Bruxellois sont de plus en plus à la recherche d’Espaces Publics Numériques (EPN) face à la numérisation grandissante des nombreux services et secteurs : école, administration, recherche d’emploi et formations. Ces infrastructures permettent aux personnes qui ne disposent pas du matériel ou qui rencontrent des difficultés, d’accéder aux services en ligne.

Le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) a livré 14 000 brochures personnalisées reprenant l’offre en termes d’inclusion numérique à 7 communes de la Région Bruxelles-Capitale : Bruxelles-Ville, Forest, Uccle, Etterbeek, Schaerbeek, Berchem-Sainte-Agathe et Jette.

Les brochures sont disponibles dans les administrations communales, les CPAS, les missions locales et les antennes Actiris de ces communes dès ce mois de septembre.

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt est à l’initiative de cette campagne de communication qui rend plus visibles et accessibles les Espaces Publics Numériques en Région bruxelloise. Cette initiative mise en œuvre par Smart City Inclusion Numérique du CIRB en collaboration avec CABAN est indispensable dans le contexte actuel de numérisation des services.

Des Espaces Publics Numériques devenus indispensables

Les brochures ont pour objectif de rediriger les habitants de chaque commune vers l’EPN le plus proche de chez eux. Ces Espaces Publics Numériques mettent à la disposition des habitants bruxellois, des ordinateurs connectés à Internet en consultation libre leur permettant notamment de rédiger un CV ou une lettre de motivation, d’effectuer des démarches administratives en ligne, de faire des recherches, ou tout simplement de surfer sur le web. Dans certains EPNs, les habitants peuvent également bénéficier d’un accompagnement et/ou de formations au numérique donnés par des animateurs multimédias.

Ces lieux numériques, déjà considérés comme indispensables avant la crise sanitaire, sont essentiels aujourd’hui pour les nombreux bruxellois n’ayant pas accès à Internet à large bande, à un ordinateur ou n’ayant pas les compétences nécessaires pour utiliser les outils informatiques.

Forcés de fermer leurs portes pendant la période de confinement, les EPNs réouvrent petit-à-petit face à la forte demande du public. Bien entendu, des mesures ont été mises en place pour éviter toute contamination entre les visiteurs :

  • désinfection des mains et port du masque obligatoire ;
  • distance entre les ordinateurs ;
  • accès limité à une heure par jour par personne ;
  • aération des locaux ;
  • etc.

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Des brochures présentent les Espaces Publics Numériques disponibles dans plusieurs communes de la Région Bruxelloise

Facturation électronique obligatoire: un pas de plus vers la simplification administrative

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Avec la facturation électronique, c'est un pas de plus vers la simplification administrative

Simplification administrative pour le traitement des factures

À partir du 1er novembre 2020, seules les factures sous format électronique structuré (XML) seront acceptées pour tous les marchés publics passés par les administrations et les organisations publiques régionales bruxelloises. Après cette date, les factures sous un autre format (papier, Email, etc.) ne seront plus traitées.

Dans un objectif de modernisation et de simplification administrative, l’usage de la facturation électronique est généralisé et obligatoire. Voici les échéances de la mise en place de cette mesure :

  • Depuis ce 1er septembre 2020, pour les marchés publics supérieurs à 30.000 € HTVA.
  • À partir du 1er novembre 2020, pour tous les marchés publics.

Une mesure de simplification administrative qui va générer des économies

Cette dématérialisation complète du processus de facturation, de sa réception à sa comptabilisation apporte une réelle valeur ajoutée aux administrations publiques et à leurs fournisseurs. Cela permet de limiter les erreurs  d’encodage, d’assurer un traitement plus rapide des factures, de diminuer l’utilisation du papier et surtout de diminuer la charge administrative des administrations et d’assurer un meilleur délai de paiement aux fournisseurs.

Mais la facturation électronique, c’est aussi 5,77€ d’économie par facture pour les administrations destinataires, en comparaison avec le coût d’une facture papier.

« En imposant la facturation électronique aux entreprises qui souhaitent travailler avec les administrations publiques, nous visons l’effet boule de neige. En effet, l’objectif est que les entreprises ensuite n’utilisent plus que la facturation électronique avec l’ensemble de leurs clients. Cette obligation devrait inciter plus d’entreprises à opter pour la facturation électronique, qui, à long terme, s’imposera tant elle présente des avantages sur le plan pratique, économique, et environnemental »,conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

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