Réglmentation de l'incapacité de travail des bourgmestres

L'incapacité de travail des bourgmestres réglementée

Dorénavant, le bourgmestre dont l’absence est couverte par un certificat médical percevra son traitement durant maximum trois mois. Ensuite, le mandataire relèvera du régime de sécurité sociale qui lui est applicable.

Le bourgmestre faisant fonction quant à lui percevra le traitement lié à la fonction à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois.

« Actuellement, le bourgmestre malade touche indéfiniment son traitement alors que ce n’est pas le cas de son remplaçant qui exerce effectivement la fonction. Il est temps de changer une disposition ancienne et de créer un cadre équilibré qui prévoit, après trois mois, le remplacement du bourgmestre malade de longue durée », conclut Bernard Clerfayt.

Le projet d’ordonnance de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, sera soumis au vote du Parlement bruxellois à la rentrée de septembre.

Discriminations en cascade

Si actuellement, un bourgmestre malade peut continuer à percevoir son traitement de manière indéterminée, ce ne sera bientôt plus le cas.

La perception illimitée du traitement plein par le bourgmestre malade alors que le bourgmestre faisant fonction continue à toucher son traitement d’échevin posait problème. En effet, le conseiller communal qui à son tour remplace l’échevin, dans la situation actuelle, n’a pas droit au traitement d’échevin tant que l’échevin devenu bourgmestre ff n’a pas droit au traitement de bourgmestre.

Ces discriminations en cascade ont poussé l’exécutif bruxellois à revoir la législation en vigueur concernant les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

Décumul des fonctions politiques: Bruxelles, première Région du pays à aller aussi loin

Le parlement bruxellois

À l'ordre du jour du parlement bruxellois ce vendredi : le projet d’Ordonnance modifiant la nouvelle loi communale dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale. Au menu : décumul intégral entre mandat exécutif local et mandat parlementaire, réduction du nombre d’échevins et revalorisation du statut des conseillers communaux.

8 députés concernés par le décumul

Premier principe de saine gouvernance, le décumul intégral entre un mandat exécutif local et un mandat parlementaire. Celui-ci sera effectif dès 2024. Ainsi, les mandataires locaux pourront se consacrer pleinement à leur fonction. Actuellement 8 députés (régionaux ou fédéraux) sont concernés par cette mesure.

« Le monde évolue et l’attente des citoyens également.  Les gens souhaitent que l’on s’engage pleinement pour le mandat et non plus pour les mandats. Penser l’inverse, c’est nier l’évolution de la gestion de la chose publique. Je me réjouis que nous puissions avancer sur ces aspects importants de la bonne gouvernance. Bruxelles est la première Région du pays à aller aussi loin et aussi fort pour améliorer la gouvernance locale. En Flandre, le décumul se fait sur base volontaire et en Région wallonne, seuls trois quarts des membres de chaque groupe politique ne peuvent pas cumuler avec un mandat au collège. De quoi inspirer les deux autres Région », conclut Bernard Clerfayt    

Des mandataires moins nombreux et mieux soutenus

Autre acquis, la réduction du nombre d’échevins. Les collèges communaux compteront un échevin de moins lors de la prochaine mandature. Toutefois, le conseil communal aura la possibilité de réduire de plus d’une unité s’il le souhaite.

A l'instar de la Région flamande, les bourgmestres et échevins pourront obtenir une indemnité de sortie si leur mandat n’est pas renouvelé, ou en cas de démission pour raisons médicales. L’incapacité de travail de longue durée doit, dans ce cas, être prouvée par un certificat médical.

Juste rétribution des conseillers communaux

Enfin, le jeton de présence des conseillers communaux sera augmenté et oscillera entre 100 et 200 euros brut afin d'assurer une juste rétribution pour des séances de travail en conseil communal ou commission ainsi que leur préparation. 

Les secteurs en pénurie sont surtout des secteurs qui recrutent, il faut booster leur attractivité !

Le secteur de la construction, l'un des secteurs en pénurie de main d'œuvre

Manque de candidats, des postulants n’ayant pas les bonnes qualifications, pénibilité des conditions de travail : les causes de la persistance des métiers en pénurie sont connues.

La liste officielle des fonctions critiques vient d’être publiée par view.brussels, l'Observatoire bruxellois de l'Emploi et de la Formation. Pour la plupart, ces professions y figurent depuis plusieurs années. Parmi celles-ci se trouvent entre autres le corps enseignant, le personnel soignant, les métiers du numérique ou encore de la construction.

Mais finalement, la bonne nouvelle, c’est qu’on recrute dans ces secteurs ! 85.000 chercheurs d’emploi sur le carreau, c’est trop. Et ces 113 métiers en pénurie, recèlent des jobs potentiels pour les chercheurs d’emploi qui ont la possibilité de se réorienter, de se former.

C’est pourquoi le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt a décidé de mobiliser les secteurs particulièrement impactés par les pénuries de main-d’œuvre. Comment ? En organisant des tables rondes par secteur. Pour quoi faire ? Pour développer une approche adaptée par secteur en associant les fédérations patronales, les syndicats, les experts du marché de l’emploi et de la formation.

Quatre rencontres ont déjà été organisées pour les secteurs de la Construction, de l’Horeca, du Numérique et de l’Industrie technologique. Il faut donner de la visibilité et de la valeur à ces métiers. Les participants aux tables rondes ont notamment émis l’idée de mettre en place un label du « meilleur » technicien, développeur, maçon, cuisinier ou encore barman.

En septembre les travaux continuent avec notamment les secteurs du Transport & Logistique et des Soins de santé.

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Lutter contre les discriminations à l’embauche pour compter sur tous les talents

Jeune ouvrier en apprentissage. Lutter contre les discriminations pour compter sur tous les talents.

Le gouvernement bruxellois lance un nouvel appel à projets pour lutter contre les discriminations à l’embauche. Cette année, la thématique choisie est l’origine, une initiative de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi.

Pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi, la Région bruxelloise lance un nouvel appel à projets d’un montant de 1.150.000€. Les projets devront donc obligatoirement prendre en compte le critère de l’origine ethnique ou nationale pour pouvoir être sélectionnés.

Avons-nous tous les mêmes chances d’accéder à l’emploi ?

Si cela dépend principalement des compétences et des connaissances, il n’en reste pas moins que l’origine, le sexe, l’âge ou encore le handicap restent encore trop souvent des facteurs déterminants.

La question se pose avec d’autant plus d’importance en Région bruxelloise, ville multiculturelle où se côtoient plus de 180 nationalités. En effet, il ressort du dernier monitoring socioéconomique d’UNIA que le taux d’emploi des Bruxellois d’origine belge était, en 2016, de 71%. Celui-ci chute à 42% pour les Bruxellois d’origine maghrébine et 40% pour les Bruxellois originaires d’un autre pays d’Afrique. La discrimination, consciente ou non, joue en défaveur du candidat d’origine étrangère, à l’embauche et tout au long de sa carrière.

Bruxelles a besoin de tous ses talents

« Pour autant, la discrimination à l’embauche n’est pas une fatalité », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi. « Mon rôle est de permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, à tous les Bruxellois. Lutter contre les discriminations à l’embauche est donc indispensable et constitue l’un des axes prioritaires de mes politiques d’emploi. On ne peut se permettre de se passer de milliers de talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social ! ».

Assurer la continuité de ce qui réussit

Par ailleurs, 400.000€ seront octroyés à la poursuite des projets lauréats de l’édition 2021 et dont les résultats ont eu des effets probants sur la diversité dans l’emploi et la lutte contre les discriminations à l'embauche. 

« La diversité en entreprise, ce n’est pas encore la norme. Le monde économique succombe trop souvent, de manière consciente ou inconsciente, à la tentation du rejet de la différence. Cet appel à projet, c’est une partie de la solution pour toutes celles et tous ceux que je rencontre au quotidien et qui me font part de leurs difficultés à trouver un emploi à cause de leur couleur de peau », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

ART2WORK : « …devenir la meilleure version de moi-même »

Visite du ministre Bernard Clerfayt chez Art2Work, ici en conversation avec le directeur du centre, Wim Embrechts.

Pour bon nombre de jeunes Bruxellois qui vivent dans les quartiers où le quotidien exprime durement les tensions sociales et le manque de liens avec le monde économique, se projeter dans un projet professionnel exige une formidable énergie.

La Région bruxelloise a donc voulu mobiliser des opérateurs de terrain, souvent des initiatives citoyennes, du secteur associatif ou issues de la société civile. Pourquoi sont-ils indispensables ?  Justement pour mobiliser le potentiel réel des jeunes dans ces quartiers. Car les services intégrés à notre Agence régionale pour l’Emploi, Actiris, ne peuvent pas toujours les atteindre.

Ce jeudi 23 juin, le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt est allé à la rencontre d’ART2WORK. L’équipe travaille avec des jeunes peu qualifiés, pour les accompagner dans le développement de leur projet personnel et professionnel. Prendre confiance en soi, transformer ses projets en actions concrètes et aller chercher des ressources telles des formations, sont autant d’objectifs à atteindre pour chaque jeune. Un parcours de coaching individuel fait partie du processus et leur est systématiquement proposé.

ART2WORK propose un accompagnement qualifié pour environ 50 jeunes adultes par an (entre 18 et 30 ans). La grande majorité d’entre eux finalisent leur parcours (80%), et 85% s’engagent dans une démarche professionnelle (travail, formation qualifiante, stage ou bénévolat).

Wim Embrechts, directeur du centre, insiste sur les fondamentaux sur lesquels les participants peuvent s’appuyer pour trouver du travail ou commencer une formation : s’épanouir en tant que personne, devenir acteur de sa vie, acquérir plus de confiance en soi. Comme le dit fort bien une participante, Alina : « Je veux devenir la meilleure version de moi-même. »

Les chercheurs d’emploi bruxellois bienvenus en Flandre

Après un an de coopération, le VDAB et Actiris publient une analyse conjointe du marché de l’emploi.

Après un an de coopération, le VDAB et Actiris publient une analyse conjointe du marché de l’emploi. Ce mardi 21 juin, chez Capgemini à Diegem, Kris Cloots, PDG de Voka Metropolitan et Bernard Clerfayt, ministre de l’Emploi pour la Région de Bruxelles-Capitale en ont présenté les grandes lignes.

Ils confirment : la dynamique soutenue par l’accord de coopération a porté ses fruits. Le nombre de Bruxellois allant travailler en Flandre a augmenté de près d'un quart (+23,4%) au cours de la période 2014-2019 pour atteindre 50.761 personnes en 2019 contre 41.146 en 2014. Cette hausse est d’ailleurs plus prononcée dans le Brabant flamand (+25,9%) et dans la Région d’Hal-Vilvorde (+26,3%).

La Flandre cherche des bras

« D’autant que la Flandre offre de nombreux postes d’emploi peu qualifiés. Les bassins industriels ont quitté Bruxelles pour aller s’installer sur des territoires moins densément peuplés, autour de la capitale mais sont toujours à la recherche de main d’œuvre, souvent peu qualifiée », analyse le Ministre bruxellois.

En Région de Bruxelles-Capitale, le nombre d'offres d'emploi pour les travailleurs peu qualifiés y a diminué de près de 50 % au cours de la période 2015-2019. En Flandre, en revanche, on dénombre de nombreuses offres d'emploi pour les chercheurs d'emploi peu qualifiés. Par exemple, dans le Brabant flamand, ces offres ont augmenté de près de 30 % entre 2015 et 2019.

Convaincre pour démystifier et lever les barrières

Cependant, des efforts sont nécessaires pour guider les chercheurs d'emploi bruxellois vers le marché du travail de la périphérie flamande. Ceux-ci sont confrontés à certaines barrières, notamment la langue, la mobilité et les compétences requises, pour obtenir un emploi.

« Actiris travaille d’arrache-pied pour sensibiliser les chercheurs d’emploi bruxellois aux diverses opportunités qui existent en Flandre et plus particulièrement en périphérie bruxelloise. Ce bassin économique important propose beaucoup d’offres d’emploi qui correspondent particulièrement bien aux compétences des chercheurs d’emploi bruxellois. Nous continuerons de travailler étroitement avec le VDAB pour développer de nouvelles solutions et renforcer celles déjà existantes », assure Cristina Amboldi, Directrice générale d’Actiris.

« Il y a aussi les freins mentaux qui empêchent les Bruxellois de décrocher un emploi en Flandre. Certains s'imaginent que la périphérie, c'est loin, ou qu'il faut un diplôme de langue. C’est évidemment des biais », conclut le Ministre bruxellois.

Formations aux services bancaires en ligne

La difficulté d'utilisation d'une application bancaire, l'un des aspects de la fracture numérique

La Région de Bruxelles-Capitale et Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, se sont engagées à accompagner les citoyens vers l’autonomie numérique et la maitrise des outils digitaux, via des formations à la banque en ligne/mobile et des actions de sensibilisation, jusqu’en 2025.

 « J’adopte la banque numérique », première action de lutte contre la fracture numérique dans le cadre de ce partenariat

Dans toutes les communes bruxelloises, Febelfin proposera gratuitement des séances d’information pour les citoyens bruxellois sur les services bancaires en ligne et les paiements numériques. Un volet de sensibilisation aux différentes formes de fraude, comme le phishing ou la fraude à la demande d’aide est prévu. Des représentants de différentes banques répondront aux questions des participants et les aideront à installer leur application bancaire.

D’autres actions à venir

L’action « J’adopte la banque numérique » avec Febelfin n’est qu’un des premiers projets issus de ce nouveau partenariat. Dans les trois années à venir, les acteurs régionaux impliqués s’engagent à identifier et conclure d’autres accords de collaboration qui s’avéreraient pertinents dans le cadre de l’inclusion numérique.

Le stress digital, un frein à l’utilisation des services numériques

Aujourd’hui, les services bancaires numériques séduisent de plus en plus. On dénombre ainsi en Belgique environ 15 millions d’abonnements à la banque en ligne et 10 millions d’abonnements à la banque mobile. Cependant, une partie des citoyens n’utilise toujours pas ces services bancaires numériques et ce pour différentes raisons : besoin d’un contact social, crainte de l’outil informatique, etc.

Une convention officialise le partenariat

C’est pourquoi, afin de lutter contre la fracture numérique et accompagner ces usagers de services digitaux publics et bancaires, une collaboration de terrain efficace entre partenaires publics et privés a été mise en place. Via le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) et easy.brussels, l’agence bruxelloise de simplification administrative, la Région bruxelloise poursuit son engagement dans l’inclusion numérique, au travers d’actions concrètes avec Febelfin, la Fédération belge du secteur financier. Afin d’officialiser ce partenariat, une convention a été signée ce 14 juin 2022 par toutes les parties prenantes.

Pour le Ministre bruxellois de la transition numérique, Bernard Clerfayt, « L’avenir sera numérique ! Or 40% des Bruxellois déclarent n’avoir aucune compétence informatique. C’est pourquoi, la Région bruxelloise a mis en place un Plan d’Appropriation numérique. Celui-ci invite tous les acteurs, tant le tissu associatif que les entreprises privées à mener des actions visant à améliorer les compétences numériques des Bruxellois. Je me réjouis donc de cette collaboration visant à l’autonomie numérique des citoyens ».

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Accès à l’emploi des personnes d’origine étrangère : lever les obstacles

Jeune migrant inquiet pour son avenir. L'accès à l'emploi est un parcours d'obstacles pour les personnes d'origine étrangère.

Ce 15 juin, les partenaires sociaux, les ministres régionaux et le ministre fédéral de l’emploi, se sont réunis pour travailler sur le thème de l’intégration au marché de l’emploi des personnes d'origine étrangère.

On le sait, la Belgique affiche de bien piètres résultats s’agissant du taux d’emploi des personnes d’origine étrangère. Quant à la Région Bruxelloise, elle est d’autant plus concernée, de par la concentration sur son territoire de Primo-arrivants originaires de divers pays.

Prendre appui sur les constats positifs

Lors de son intervention, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a rappelé les réponses apportées dans le cadre de la politique menée par la Région de Bruxelles-Capitale pour favoriser l’intégration des personnes d'origine étrangère, tout en complétant par des accents supplémentaires.

Conférence pour l'emploi 2022, débat avec les ministres régionaux

Il y a lieu pour mener un politique efficace, de prendre appui sur les constats positifs, comme le taux d’emploi en hausse pour la deuxième génération, comparé aux immigrés de la première génération. On constate aussi que l’accès à la nationalité est un facteur d’intégration, avec 10% d’actifs en plus sur le marché du travail. Le réseau social de la personne est aussi un élément important et il est donc important d’agir sur les facteurs d’exclusion.

Lever les obstacles à l’accès au marché du travail

Lever l’obstacle de la discrimination à l’embauche est certainement le premier levier. La volonté politique est constante depuis plusieurs années et les moyens ont été consolidés lors de cette législature.

  • Actiris met à disposition un guichet anti-discrimination qui informe et oriente les chercheurs d’emploi victimes de discriminations.
  • Sur base de faits de discrimination, l’Inspection Régionale de l’Emploi (IRE) peut tester un processus de recrutement suspecté discriminatoire et porter la plainte devant l’inspection SPF emploi, ou demander l’ouverture d’une enquête judiciaire.
  • La lutte contre la discrimination fait partie intégrante de tous les accords sectoriels conclus avec la Région.
  • Les procédures de tests de discrimination à l’embauche seront assouplies et les conditions d’activation de la procédure de test élargies.
  • En Région bruxelloise les aides aux entreprises sont majorées si celles-ci s’engagent à respecter la politique de la Région en matière de diversité. Pour toute entreprise de plus de 100 employés qui bénéficient de ces aides, l’adoption de la charte diversité est obligatoire.
  • La Région promeut les plans diversité dans les entreprises et les labels diversité récompensent toujours plus de lauréats.

Élargir les conditions d’accès à l’emploi

Considérer la plus-value de la contribution des travailleurs étrangers venus apporter des compétences spécifiques manquantes pour nos entreprises est le bon angle pour élargir les conditions d’accès pour toutes les personnes d’origine étrangère qui doivent accéder au marché de l’emploi. Voici quelques actions et orientations évoquées par le ministre de l’emploi :

  • l’information et l’accompagnement des personnes sur les équivalences de diplômes ;
  • la reconnaissance des compétences acquises à l’étranger par des certifications et le développement de la validation des compétences ;
  • l’élargissement des conditions d’accès aux services publics ;
  • l’introduction des compétences acquises comme critère de correspondance pour la soumission des offres aux chercheurs d’emploi ;

Le ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt lors du débat avec les ministres régionaux. La conférence pour l'emploi avait pour thème cette année l'accès à l'emploi des personnes d'origine étrangère.

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La Région de Bruxelles-Capitale veut interdire les colliers électriques pour chiens

Le collier électrique pour chien sera interdit en Région bruxelloise

Bernard Clerfayt souhaite suivre l’avis du Conseil bruxellois du bien-être animal préconisant l’interdiction des colliers électriques pour chiens. Elle devrait concerner aussi les colliers étrangleurs et les colliers à piques.

Les colliers électriques pour chiens, sources de blessures et de comportements indésirables

Peau rouge et boursouflée, fracture osseuse, lésions, trachée écrasée… l’utilisation de colliers électriques pour chiens, étrangleurs ou à piques n’est pas sans danger. Elle est depuis longtemps controversée. Plusieurs études tendent d’ailleurs à démontrer que les colliers électriques pour chiens ne sont pas plus efficaces que les techniques d’éducation positive. Les recherches prouvent que les méthodes d’éducation canine utilisant les colliers électriques induisent des risques plus élevés d’agression, de peur, d’anxiété et d’autres comportements indésirables. La qualité de la relation avec le chien en est bien évidemment altérée.

Comportements agressifs

Par exemple, les colliers électriques pour chiens anti-aboiement sont souvent utilisés comme une solution facile sans s’attaquer aux causes de ce comportement. Les colliers d’entraînement télécommandés sont aussi peu efficaces. Sans minutage parfait entre le comportement indésirable et le choc électrique, le chien ne parvient pas à faire l’association et pourrait développer un comportement agressif.

Privilégier la qualité de la relation

« Les colliers électriques causent des souffrances inutiles et excessives aux animaux alors que d’autres méthodes éducatives existent. J’entends donc bien en interdire l’usage en Région bruxelloise dans le cadre du futur Code bruxellois du Bien-être animal. Le chien est le meilleur ami de l’homme. Tâchons de nous en montrer dignes », conclut Bernard Clerfayt.

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Améliorer les conditions de travail des aides-ménagères

Aide-ménagère au travail, un métier dont la pénibilité est évidente

Alors qu’un colloque aborde la pénibilité du métier d’aide-ménagère au parlement bruxellois, Bernard Clerfayt rappelle que le but premier de la future réforme des titres-services est d’améliorer les conditions de travail des 20.000 travailleurs du secteur. Celle-ci est sur la table des partenaires sociaux avant d’être discutée en conseil des ministres.

Renforcer les liens entre l’employeur et les aides-ménagères

« Femme de ménage, c’est mal payé ! », « Ma cliente me dit que je prends trop de temps », « Ce travail, ça ne peut être que temporaire ! » … Des considérations devenues courantes, qui font écho d’un constat de pénibilité partagé depuis longtemps. Une des raisons pour lesquelles, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a initié une réforme des titres-services pour améliorer les conditions de travail des aides-ménagères.

Les pistes discutées avec les partenaires sociaux reposent sur le renforcement de l’accompagnement des travailleurs par l’entreprise agréée en mettant en place des moments d’échange réguliers entre employeur et aides-ménagères. Celles-ci, si elles sont rattachées à une entreprise de titres-services, n’ont en fait que très peu de contacts avec leur employeur, passant la très grande majorité de leur temps à ranger, nettoyer, repasser, chez les clients. Il s’agit d’un métier où les contacts avec la hiérarchie et entre collègues sont trop rares.

Formation et aménagement des fins de carrières des aides-ménagères

Une autre proposition consiste en l’amélioration de la formation des travailleurs, notamment en imposant un parcours de formation obligatoire lors de l’entrée en fonction.

Enfin, il faut aussi travailler sur les fins de carrière. Le métier d’aide-ménagère est un métier pénible, lourd, usant, et engendrant une fatigue physique importante. A cet effet, un budget sera dégagé pour réduire les prestations des plus de 55 ans.

Par ailleurs, DéFI est le seul parti politique à avoir demandé au Fédéral de réduire le temps de travail des aide-ménagères.

Les recettes de la fiscalité et des cotisations sociales doivent revenir aux Régions

« Une septième réforme de l’État doit corriger le financement pervers des titres-services. La dotation versée par le Fédéral pour compenser le financement du système est fixée à l’origine et simplement indexée sur l’inflation et la croissance. Alors que l’usage des titres augmente, que cela génère des recettes fiscales et sociales qui profitent à l’État Fédéral, ce sont les Régions qui financent seules le remboursement des titres ! Une septième réforme de l’État doit corriger cela et organiser un effet retour des recettes fiscales et sociales vers les Régions », conclut Bernard Clerfayt.