Nous sommes 80% de Bruxellois à utiliser les outils numériques, ne fût-ce qu’à travers notre smartphone. L’accès aux services publics via les guichets numériques réduit le temps d’interface pour le citoyen connecté si les données sont centralisées et l’ergonomie étudiée.
Pour ceux d’entre nous qui éprouvent plus de difficultés, il faut des solutions tout en leur permettant de bénéficier d’apprentissages, pour une transition numérique inclusive.
Comme le Ministre de la transition numérique Bernard Clerfayt l’évoquait lors de son discours devant le comité de pilotage de EasyBrussels : « nos administrations doivent donc s’adapter très vite au changement, tout en fournissant un service adapté pour garantir aux personnes moins engagées numériquement d’avoir accès au même niveau de service. Ceci évidemment complique la dynamique du changement. […] Nous sommes le service public et nos usagers, numériquement inclus ou non, doivent être servis.»
Cette difficulté n’est pas un obstacle et le Gouvernement veut avancer car les outils numériques sont aussi une formidable opportunité pour faciliter la tâche du citoyen et des entreprises qui doivent obtenir des services et des documents officiels. L’accès facilité et l’automatisation d’une partie des interactions nous permettra de réduire les coûts.
Le service régional EasyBrussels s’est vu assigné 7 missions : inclusion numérique, marchés publics en ligne, facturation électronique, centralisation et vérification des données pour éviter les collectes de données fastidieuses (Once only), centralisation des démarches, guichet virtuel, Open Data (données publiques anonymisées).