Le budget 2021 de la Région bruxelloise pour l'Emploi et la Formation

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans La Libre

[…] Les montants d’aides que Bruxelles peut dégager dans le cadre de la crise du coronavirus sont moindres que ceux débloqués par la Wallonie et la Flandre. Ceci s’explique par le fait que ses moyens budgétaires sont en fait dimensionnés à la taille de sa population (11 % du total), alors que le secteur économique présent à Bruxelles, c’est 18 % de la Belgique. Elle n’est donc pas en capacité de soutenir l’activité économique de la même manière que les deux autres régions.

[…] La mission des États, c’est précisément de répondre à la crise. Par ailleurs, les taux d’intérêt sont actuellement bas. Emprunter coûte beaucoup moins cher, il n’y a donc pas de raison de ne pas le faire. Ne pas le faire serait d’ailleurs un crime.

La crise est là donc, et modifie l’ordre des priorités. Qu’avez-vous dégagé comme budget pour la formation et l’emploi à Bruxelles en 2021 ?

[…] Il est de l’ordre de 87 millions d’euros supplémentaires par rapport à celui de 2020. Avec cette augmentation de budget, on cherche prioritairement à répondre aux urgences que génère la crise économique, collatérale à la crise sanitaire.

[…] Allez-vous indexer la fameuse “indemnité de formation”, prévue dans l’accord de majorité, qui vise à aider les demandeurs d’emploi à moins décrocher des formations ? Oui. Pour ce faire, j’ai obtenu en 2021 un budget de 4,7 millions d’euros pour passer de 1 à 2 euros par heure de formation. L’objectif, à terme, est d’atteindre les 4 euros par heure.

Allez-vous indexer la fameuse “indemnité de formation”, prévue dans l’accord de majorité, qui vise à aider les demandeurs d’emploi à moins décrocher des formations ?

Oui. Pour ce faire, j’ai obtenu en 2021 un budget de 4,7 millions d’euros pour passer de 1 à 2 euros par heure de formation. L’objectif, à terme, est d’atteindre les 4 euros par heure. […]

Le nouveau pôle de formation bruxellois au digital

Extrait de presse
Bruxelles inaugur Digitalcity, dédié aux métiers du numérique

Extrait de l'article du journal Le Soir

Bruxelles a désormais son pôle formation et emploi consacré aux métiers du numérique. Digitalcity, c’est son nom, a été inauguré cette semaine de manière virtuelle. Basé à Auderghem, ce pôle se compose de 17 salles de cours et d’une équipe de 25 experts pour former et anticiper les besoins des entreprises.

[…] « Les trois profils les plus recherchés sur le marché de l’emploi bruxellois sont : analyste-programmeur, technicien help-desk et consultant informatique, d’aprèsune étude de view.brussels parue début2020 », a indiqué le ministre bruxelloisde l’Emploi et de la Formation profes-sionnelle Bernard Clerfayt (Défi). « Et lacrise actuelle (du coronavirus) agitcomme un accélérateur de tendances. » Il voit Digitalcity comme un véritable instrument de relance.

Digitalcity proposera des formations aux métiers du numérique

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans L'Écho

[…] C’est donc comme un «superbe outil de relance» que Digitalcity a été présenté par le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation, Bernard Clerfayt (DéFI), même si les pôles formation-emploi sont nés bien avant la crise sous l’impulsion de son prédécesseur, Didier Gosuin (DéFI).

[…] Une équipe de 25 experts est prévue pour former les demandeurs d’emploi en fonction des besoins définis par les entreprises de ce secteur en évolution constante. Avec Digitalcity, les pouvoirs publics espèrent apporter une réponse au fameux paradoxe bruxellois. À savoir que la capitale est le premier bassin d’emplois du pays, mais aussi la région du pays ayant le taux de chômage le plus élevé. […]

Un nouveau centre pour se former dans le numérique

Actualité
Le centre Emploi-Formation dans le secteur numérique : Digitalcity

Que l’on soit à la recherche d’un collaborateur, d’un emploi ou d’une formation, Digitalcity.brussels devient la référence dans le secteur du numérique. Plus de 2 500 m², 17 salles de cours et une équipe de 25 experts pour former les talents de demain et anticiper les besoins RH des entreprises.

Une étude de view.brussels, parue début 2020, indique que les trois profils les plus recherchés sur le marché de l’emploi bruxellois sont : analyste-programmeur, technicien helpdesk et consultant informatique. Par ailleurs, la liste des métiers en pénurie compte de nombreuses fonctions dans le numérique. Agoria estime que la digitalisation de notre société va entraîner la création de 800.000 postes de travail.  

Un Pôle Formation Emploi pour se former dans le numérique

Pour faire face à un besoin de main d’œuvre grandissant, accéléré par la crise du Covid-19, la Région bruxelloise a décidé de miser sur une structure unique et inédite rassemblant le secteur professionnel et les services publics de l’emploi et de la formation. Voici le Pôle Formation Emploi pour se former dans le numérique : Digitalcity.brussels. 

Non seulement Digitalcity.brussels formera les talents aux compétences actuellement recherchées sur le marché de l’emploi, mais il devra aussi anticiper les besoins des entreprises. En effet, les métiers du numérique sont en constante évolution et nécessitent des mises à jour ou des remises à niveau tout au long d’une carrière professionnelle.

« La crise est un accélérateur de tendance. La plus forte d’entre-elles est la digitalisation de tous les aspects de notre société. En Région bruxelloise, nous avons décidé de ne pas seulement assister à cette véritable ruée vers le digital mais de faire en sorte que les Bruxellois en soient des acteurs. Digitalcity.brussels ambitionne de devenir la référence en matière de métiers numériques à Bruxelles et s’adresse à ceux qui veulent se lancer ou se spécialiser dans le secteur. L’accent sera évidemment mis sur la formation : nous devons proposer des formations de pointe afin de devenir un interlocuteur crédible », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

De l’importance de talents formés dans le numérique

Bruxelles, c’est aussi la capitale des PME. La création de start-ups et de petites entreprises, surtout dans le domaine des technologies, est en pleine explosion. Une étude de "start-up.be" indique que, depuis 2010, plus de 400 entreprises actives dans le secteur numérique se sont établies en Région bruxelloise, créant plus de 3.000 emplois. Et selon le même rapport, le recrutement reste le plus grand challenge de ces startups.

D’après un rapport d’Agoria de 2018, intitulé « la digitalisation et le marché du travail belge », si aucune solution n’est mise en place, « l’écart entre l’offre et la demande se creusera encore jusqu’en 2030 ».

Par ailleurs, la chasse aux compétences digitales n'est plus l’apanage des seules entreprises technologiques. Aujourd’hui, les recruteurs sont à la recherche de candidats de plus en plus polyvalents. On demande désormais aux employés d’avoir des compétences en droit, en communication, en management... et bien sûr dans la sphère numérique, provoquant une véritable guerre des talents.

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Digitalcity.brussels : nouvel outil de la relance économique de Bruxelles

Communiqué de presse

Que l’on soit à la recherche d’un collaborateur, d’un emploi ou d’une formation, Digitalcity.brussels devient la référence dès lors que l’on évolue dans le secteur IT. Plus de 2 500 m², 17 salles de cours et une équipe de 25 experts pour former les talents de demain et anticiper les besoins RH des entreprises.

Une étude de view.brussels, parue début 2020, indique que les trois profils les plus recherchés sur le marché de l’emploi bruxellois sont : analyste-programmeur, technicien helpdesk et consultant informatique. Par ailleurs, la liste des métiers en pénurie compte de nombreuses fonctions liées à l’IT. Ajoutons à cela la crise sanitaire qui a accéléré la digitalisation de toutes nos entreprises publiques et privées, tous secteurs confondus. Par conséquent, les besoins en profils IT vont être de plus en plus élevés sur le marché de l’emploi. Agoria estime d’ailleurs que la digitalisation de notre société va entraîner la création de 800 000 postes de travail.  

Seulement, en Région bruxelloise, un paradoxe sévit. D’une part, la Région est le principal bassin d’emplois du pays, souvent hautement qualifiés. D’autre part, Bruxelles connaît un taux de chômage important. Dès lors, comment faire pour que l’offre et la demande d’emploi se rencontrent ?

De l’importance de talents formés

Bruxelles, c’est aussi la capitale des PME. La création de start-ups et de petites entreprises, surtout dans le domaine des technologies, est en pleine explosion. Une étude de start-up.be indique que, depuis 2010, plus de 400 entreprises actives dans le secteur numérique se sont établies en Région bruxelloise, créant plus de 3.000 emplois. Et selon le même rapport, le recrutement reste le plus grand challenge de ces startups.

D’après un rapport d’Agoria de 2018, intitulé « la digitalisation et le marché du travail belge[1] », si aucune solution n’est mise en place, « l’écart entre l’offre et la demande se creusera encore jusqu’en 2030 ».

Par ailleurs, il apparaît que la chasse aux compétences digitales ne soit plus l’apanage des seules entreprises tech. Aujourd’hui, les recruteurs sont à la recherche de candidats de plus en plus polyvalents. On demande désormais aux employés d’avoir des compétences en droit, en communication, en management... et bien sûr dans la sphère numérique, provoquant une véritable guerre des talents.

Un Pôle Formation Emploi dédié aux métiers IT, au cœur du développement de la Région

Pour faire face à un besoin de main d’œuvre grandissant, accéléré par la crise du Covid-19, la Région bruxelloise a décidé de miser sur une structure unique et inédite rassemblant, d’une part, le secteur professionnel et, d’autre part, les services publics de l’emploi et de la formation. Voici le Pôle Formation Emploi des métiers du numérique : Digitalcity.brussels.

Ce Pôle Formation Emploi constitue le trait d’union physique, mais aussi numérique, actuellement manquant, entre services publics et monde économique.

Porté par plusieurs partenaires, Digitalcity.brussels est une entité unique qui rassemble les forces vives d’Actiris, de Bruxelles Formation, du VDAB Brussel, du Consortium de la Validation des Compétences, et du secteur professionnel au profit des Bruxellois, qu’ils soient chercheurs d’emploi, travailleurs ou entrepreneurs.

Non seulement Digitalcity.brussels devra former les talents aux compétences actuellement recherchées sur le marché de l’emploi, mais il devra aussi anticiper les besoins des entreprises. En effet, les métiers du numérique sont en constante évolution et nécessitent des mises à jour ou des remises à niveau tout au long d’une carrière professionnelle.

Digitalcity.brussels est constitué de trois piliers: le pilier Sectoriel Recherche & Développement, le pilier Formation & Validation des Compétences et le pilier Emploi. Il mène donc aussi bien des actions de formation, d'emploi, d'identification et de validation des compétences que des actions de collaborations renforcées avec l'enseignement, de sensibilisation aux métiers du secteur IT et de promotion de leur image.  Digitalcity a également parmi ses missions la veille sectorielle du marché de l'emploi et des qualifications requises. .

« La crise est un accélérateur de tendance. La plus forte d’entre elle est la digitalisation de tous les aspects de notre société. Seulement, en Région bruxelloise, nous avons décidé de ne pas seulement assister à cette véritable ruée vers le digital mais de faire en sorte que les Bruxellois en soient des acteurs. Digitalcity.brussels ambitionne de devenir la référence en matière de métiers numériques à Bruxelles et s’adresse à ceux qui veulent se lancer ou se spécialiser dans le secteur. L’accent sera évidemment mis sur la formation : nous devons proposer des formations de pointe afin de devenir un interlocuteur crédible », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

« Que de chemin parcouru depuis la création de l’asbl Brutec dans les années 1980 ! Aujourd’hui, le CDR Evoliris cède la place au Pôle Digitalcity. Un nouveau pôle qui voit le jour d’abord et avant tout, grâce à la conclusion en février dernier du premier accord-cadre entre mon Gouvernement, le Collège de la Commission communautaire française et les partenaires sociaux du domaine des métiers du numérique. Par cet accord, nous voulons insuffler notre volonté commune d’entrer, à travers un sigle unique, dans une nouvelle perspective de coopération bien comprise : celle d’une mutualisation de ressources et moyens au service des Citoyens bruxellois, quels qu’ils-elles soient : chercheur d’emploi, employeur, formatrice ou encore apprentie ! », explique Rudi Vervoort Ministre-Président bruxellois

« Réunir les partenaires publics et privés du secteur va permettre de regrouper les compétences d’une vingtaine d’experts dans leur domaine et de proposer en un seul lieu une offre de services riche en développement de compétences numériques. Les collaborations entre nos équipes pour, notamment, accompagner les chercheurs d’emploi avant, pendant et après leur formation améliorera encore les résultats de même que le travail de veille et de vitrine auprès des entreprises assuré par le secteur. Digitalcity.brussels constitue donc le cadre idéal pour développer et transmettre une dynamique positive, innovante et ambitieuse pour les Bruxellois et Bruxelloises », affirme Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation.

« A l’heure où notre société a subitement basculé dans le digital, se former aux métiers du numérique est quasiment une garantie d’emploi. J’encourage les chercheuses et les chercheurs d’emploi qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure. De même que j’invite les employeurs à faire appel à ce nouveau service afin qu’il réponde au mieux à ses besoins. Ce sont toutes les nouvelles solutions que nous trouverons pour Bruxelles qui, ensemble, nous permettront de faire face à la crise », explique Grégor Chapelle, Directeur général d’Actiris.

« La création du pôle Digitalcity s'inscrit pleinement dans la vision d’avenir du VDAB. La mise en place d'infrastructures communes, ciblant aussi bien les demandeurs d'emploi que les employés et les étudiants, est à nos yeux la voie de l'avenir. Le fait que des formations soient organisées au sein de Digitalcity en fonction des besoins concrets des employeurs est essentiel pour le secteur des TIC. Le VDAB ne fournit pas de formations aux TIC, mais nous plaçons toutes nos formations virtuellement dans le pôle Digitalcity et nos organisations partenaires ont tout le loisir d’organiser des formations sur cette magnifique infrastructure dernier cri de Digitalcity », conclut Geert Pauwels, directeur du VDAB Brussel.

Digitalcity.brussels, de par sa mission de point central numérique, répond aux attentes des entreprises d’un point de vue formation et information. Digitalcity.brussels doit devenir la plate-forme des projets numériques bruxellois, de la mise à disposition de son infrastructure à la mise sur pieds d’opportunités de partenariats publics-privé. Digitalcity.brussels c’est aussi l’endroit idéal pour permettre aux entreprises de trouver du personnel qualifié, de former leurs (futurs) employés ou d'offrir plus de visibilité à leurs projets, produits ou services. », déclare Jean-Pierre Rucci, Directeur général de Digitalcity.brussels.

En savoir plus

Situé à Auderghem, à proximité immédiate des campus de l’ULB et de la VUB avec lesquels Digitalcity.brussels souhaite développer de nouvelles collaborations, le bâtiment compte cinq niveaux et comprend, notamment :

  1. Un auditoire de 100 places ;
  2. Une quinzaine de salles équipées ;
  3. Un studio digital media ;
  4. Un laboratoires CISCO dédié aux technologies réseau ;
  5. Un laboratoire destiné à accueillir les épreuves de certification et de validation des compétences ;
  6. Un espace de plus de 100 m² destiné à accueillir les activités d’Actiris en matière de mise à l’emploi.

 

[1] La digitalisation et le marché du travail belge. Shaping the future of work, Agoria, 2018

Nouveau programme de formation pour enseignants

Extrait de presse

Extraits de l'article de La Libre de ce 29/09/20

[…] Le minerval sera entièrement pris en charge financièrement par l’agence régionale Bruxelles Formation. Les inscriptions se clôturent mercredi. Un accompagnement individualisé est par ailleurs mis en place par Actiris.
[…] “Le métier d’enseignant est en demande depuis de nombreuses années”, rappelle Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois
de l’Emploi et de la Formation professionnelle. “Entre le mois de mars dernier et septembre, Actiris a reçu 360 offres d’emploi
pour le métier de professeur de secondaire inférieur.”

Les mesures pour l’emploi à Bruxelles

Actualité
Mesures pour l'emploi à Bruxelles

Comment réagir face à cette crise économique inédite, pour soutenir l’emploi ? Presque une gageure diront certains.

L’enjeu est pourtant essentiel pour l’emploi des Bruxellois touchés par la crise du Covid-19. C’est le moment de l’action, voilà le leitmotiv du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt.

Pour les nouveaux chercheurs d’emploi, le facteur temps est en effet déterminant. Il faut leur permettre de rebondir le plus rapidement possible. Sans pour autant oublier tous les chercheurs d’emplois qui doivent continuer à bénéficier des accompagnements et des formations en cours. Mettre l’accent là où c’est nécessaire, sans hypothéquer les processus d’accompagnement en cours. Ce double objectif justifie l’échelonnement des mesures pour l’emploi à Bruxelles.

L’ensemble des mesures pour l’emploi à Bruxelles représente un effort important pour la Région. Le Ministre bruxellois veut cependant concerner tous les décideurs politiques : « nous mettons en place des solutions, mais sans un plan de relance fédéral à la hauteur de ceux des pays voisins et coordonné avec le plan européen, ces mesures ne peuvent porter tous les effets escomptés ». Pour chiffrer ces attentes, rappelons que l’Allemagne a un plan de relance à 135 milliards, la France à 100 milliards. Nous devrions avoir un plan de relance proportionnellement équivalent, soit d’un montant entre 17 et 18 milliards.

Le « Fonds Rebond » pour l’emploi à Bruxelles

Tout travailleur licencié dans le cadre d’une faillite bénéficiera d’un accompagnement en adéquation avec ses compétences. Objectif : orienter les travailleurs vers les secteurs les plus porteurs d’emploi, le domaine d’activité initial du travailleur ne devant pas être un frein. L’important travail de concertation avec les partenaires sociaux autour de la modélisation de ce dispositif devrait aboutir prochainement. Le « Fonds Rebond » sera rétroactif au 1/9/2020. Le budget de cette mesure est de 875.000 € en 2020. 3,5 millions € en 2021

Activa-19, la nouvelle aide à l’emploi pour les Bruxellois

Activa-19 sera opérationnelle dès le 1er janvier prochain. Ciblée et limitée dans le temps, elle est accessible pour tous les Bruxellois qui ont perdu leur emploi depuis le début de la crise, entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021. Les jeunes sortis des études et inscrits comme chercheurs d'emploi, peuvent aussi activer la prime Activa-19.

Objectif : donner un avantage supplémentaire aux chercheurs d’emploi bruxellois. Voici les modalités d’octroi :

  • Les diplômés du secondaire ou en-deçà de cette certification activeront une prime d’embauche mensuelle de 800 € durant 6 mois, valable aussi pour les nouveaux inscrits sortant des études.
  • Les diplômés du supérieur activeront une prime d’embauche mensuelle de 500 €, également durant 6 mois.

Un budget de 30 millions est prévu en 2021 et de 15 millions en 2022.

Renforcer l’offre de formation

L’acquisition et le renforcement des compétences qu’elles soient linguistiques, numériques ou liés à un métier doit devenir un passage obligé pour les chercheurs d’emploi. Les chercheurs d’emploi seront invités à mettre à niveau leur compétences. Ils seront accompagnés pour cibler leur formation en fonction des besoins du marché du travail bruxellois. Voici les grands axes prioritaires :

  • Renforcer quantitativement et qualitativement l’offre de formation en présentiel et à distance (e-learning) en ciblant à la fois les chercheurs d’emplois et les travailleurs en chômage économique
  • Proposer des formations courtes liées directement à un métier en demande
  • Développer les outils techniques et pédagogiques liés à la formation à distance : contenus à forte valeur ajoutée, coaching et accompagnement
  • Assurer la gratuité des formations à distance pour les travailleurs en chômage économique

Le budget prévu pour cette mesure est de 900.000€ en 2020 et de 3.600.000€ en 2021.

Accompagnement renforcé

Les chercheurs d’emploi plus nombreux devront être accompagner. En parallèle, il faut continuer à digitaliser une partie des services d’Actiris tout en veillant à ne pas accentuer la fracture numérique. Pour faire face à cette évolution, 330.000 € sont alloués en 2020, 7.9 millions en 2021 et 8 millions en 2022

Remettre les indépendants qui ont dû renoncer à poursuivre leur activité sur les rails

Un indépendant bruxellois victime de faillite doit pouvoir réagir rapidement. Dès lors, entamer une nouvelle trajectoire professionnelle via le dispositif «Article 60» présente des avantages : accès au droit aux allocations de chômage, acquérir une nouvelle expérience professionnelle, bénéficier de formations spécifiques et adaptées au développement de ses compétences, bénéficier d’un accompagnement professionnel et social. 19 accompagnateurs référents seront financés et 300 postes d’emploi d’insertion seront financés. Le budget alloué à cette mesure est de 300.000 en 2020. 2,95 millions en 2021

Soutien au secteur social et de la santé

100 nouveaux postes ACS seront attribués aux secteurs socio-sanitaires pour une durée d'un an. Au-delà de ce terme, les ministres compétents pourront continuer à soutenir les structures concernées. Ces postes seront octroyées via un appel à projets. Le budget annuel alloué est de 4.550.000€.

Aides à l’autocréation d’emploi et aux coopératives d’activité

La Région bruxelloise dispose de deux mécanismes efficaces : la prime indépendant et les coopératives d’activités. La prime va être boostée et les montants augmentés dès le début 2021 avec effet rétroactif au 1/09/2020  :

  • 1250 € le premier mois
  • 1.000 € le second,
  • 750 € le troisième
  • 500 € les 3 derniers mois (au lieu de 250 les mois 5 et 6)

Les coopératives d’activités seront mobilisées pour accompagner les entrepreneurs ou indépendants victimes de faillite ou en mauvaise santé économique à la suite de la crise du Covid-19. Un accompagnement spécifique et sur mesure pourra être mis en place pour cibler leurs besoins en vue de développer une activité économique porteuse.

Pour accompagner les entrepreneurs en quasi faillite, la première coopérative de « repreneuriat » en Belgique sera mise en place. Cette structure vise à éviter la mise au chômage des entrepreneurs (et de leur personnel) à la suite d’une fin d’activité résultant de la crise Covid-19. La coopérative offrira du portage entrepreneurial aux entrepreneurs en difficulté importante, au stade de quasi faillite ou ayant dû cesser leur activité, dans le but de la relancer.  Ils pourront redémarrer leur activité dans cette entreprise mutualisée et ils bénéficieront de services divers tels que : comptabilité, communication, relance clients et contentieux, groupe de soutien inter-entrepreneurs, accompagnement personnel et au développement du projet, etc.

Le budget prévu pour cette mesure est de 140.000 € en 2020 et de 850.000 € en 2021.

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