Toutes les actualités du Ministre, les actualités politiques liées directement ou indirectement aux compétences sur lesquelles le cabinet travaille.

Nous utilisons toujours plus les Titres-services

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Les titres-services toujours plus utilisés en Région de Bruxelles-Capitale

En 2019, les Bruxellois ont acheté 16.604.324 titres-services. C’est 360.000 de plus qu’en 2018 ! Appréciés par les ménages bruxellois, ces services sont proposés à travers un dispositif qui emploie 25.000 personnes.

Pour le Ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt il est impératif d’assurer la pérennité des titres-services en contrôlant l’évolution des coûts :  « Au printemps 2020, le Gouvernement bruxellois adoptera une réforme des titres-services. En effet, le budget alloué à ce dispositif ne cesse d’augmenter passant de 206 millions en 2015 à 226 millions en 2020. Et l’engouement pour les titres-services n’est pas près de s’amenuiser. C’est pourquoi, la réforme devra permettre de maîtriser le budget de cette mesure tout en maintenant le nombre d’emplois. Elle devra aussi contribuer à améliorer les conditions de travail des aide-ménagères ».

De plus en plus sensibles à la maltraitance animale, les Bruxellois n’hésitent pas à porter plainte

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De plus en plus de plaintes pour maltraitance animale à Bruxelles

189 plaintes pour maltraitance animale ont été enregistrées en 2019 par Bruxelles-Environnement, l’organisme compétent en Région Bruxelloise. Des chiffres en constante augmentation.

«Cela veut surtout dire que d’une part, les citoyens identifient clairement à qui s’adresser pour déposer une plainte et d’autre part, que les Bruxellois sont de plus en plus sensibles à la condition animale », souligne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : animaux maltraités, sous-alimentés, malades, etc.

30 saisies pour un total de 70 animaux ont été effectuées. Une fois saisis, ces animaux sont confiés à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par les inspecteurs de Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie.

Témoin d’une situation de maltraitance animale ou envie d’être mieux informé ? Consultez le site de Bruxelles-Environnement.

Faites l’amour, pas des chatons… grâce à la stérilisation

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Faites l'amour pas des chatons

Pour rappeler aux Bruxellois que la stérilisation des chats est obligatoire en Région Bruxelloise, une nouvelle campagne de communication est lancée avec un message positif rappelant les avantages de la stérilisation «Stérilisez votre chat, et tout sera Peace&Love».

Quand on sait qu’un couple de chats peut donner naissance, chaque année, à huit chatons, eux-mêmes capables de se reproduire après quelques mois, on prend toute la mesure de l’importance de faire stériliser son chat avant l’âge de 6 mois. Laisser faire la nature, c'est, pour un seul couple, donner la vie à 36 chats en l'espace de 16 mois… D’ailleurs, la stérilisation est obligatoire en Région bruxelloise depuis le 1er janvier 2018. En cas de non-respect de l’obligation, le montant de l’amende sera compris entre 50€ et 62.500€.

La stérilisation offre de nombreux avantages. En premier lieu pour les chats. A Bruxelles, chaque année, ce sont des centaines de chatons qui doivent être euthanasiés faute de place dans les refuges. La stérilisation permet d’éviter les portées non-désirées. Elle présente aussi plusieurs avantages pour la santé du chat : moins de tumeurs mammaires et d’inflammations utérines. 

Ensuite pour les propriétaires. Un chat stérilisé est plus social, plus calme et plus affectueux. Il vagabonde moins et cesse de marquer son territoire avec son urine.

Par ailleurs, plusieurs communes bruxelloises, grâce à un subside de la Région,  octroyent une prime à ses habitants pour les soutenir financièrement dans le coût de l’opération. Celui-ci peut varier de 70 à 140 en fonction qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. 

Afin de sensibiliser les Bruxellois à l’importance de faire stériliser son chat, une vaste campagne de communication se déroulera sur les réseaux sociaux et à la radio. Celle-ci, grâce à un message positif nous plongeant dans les années 70, Peace & Love, rappellera les avantages de la stérilisation pour le chat mais également pour le propriétaire.

Métiers en pénurie : la formation booste l’accès à l’emploi

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Métiers en pénurie : la formation booste l’accès à l’emploi (construction, informatique, logistique, ...)

En Région bruxelloise, on dénombre 100 métiers pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement.

Expert-comptable, analyste-programmeur, barman, coiffeur ou encore magasinier font tous partie de la liste dressée par Actiris, et indispensable à Bruxelles Formation pour développer et adapter ses formations.

Pour 82 métiers, les employeurs bruxellois rencontrent des difficultés de recrutement en lien avec la qualification. Seules les professions comme ingénieurs, les enseignants et les professionnels de la santé ne sont pas concernés selon ce critère.

La cause quantitative concerne 52 professions dont les ingénieurs, les métiers de l’informatique ou de la santé. Enfin, les difficultés de recrutement en lien avec les conditions de travail visent pour leur part 28 professions et touchent principalement les métiers de la vente, de boucher ou encore de coiffeur.

En 2018, 15 nouvelles fonctions critiques ont fait leur apparition : architecte, expert-comptable, conseiller en prévention ou encore concierge d’immeuble. A contrario, 28 fonctions n’apparaissent plus : agents de sécurité, secrétaires commerciaux, téléphonistes-réceptionnistes ou encore responsables logistique.

« (…) Il faut orienter les chercheurs d’emploi vers ces métiers, sensibiliser les employeurs mais aussi travailler sur les conditions de travail de certains métiers. Enfin, à terme, il faudra que la formation professionnelle couvre 100% des fonctions critiques », conclut Bernard Clerfayt..

2.430 chercheurs d’emploi ont suivi une formation en lien avec une fonction critique en 2018. Pour ces personnes formées, le taux de sortie vers l’emploi est de 63,1%. C’est dire que suivre une formation dans les secteurs en pénurie de main d’œuvre renforce l’employabilité.

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La validation des compétences séduit les travailleurs de Lipton

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Validation des compétences en Région de Bruxelles-Capitale

106 travailleurs de Lipton ont choisi de valider leurs compétences via le dispositif mis en place en Région bruxelloise. Cette option, prise par 84% d’entre eux, leur permettra de certifier officiellement leurs compétences professionnelles.

Ceci démontre l’attractivité du dispositif, et surtout, ces titres officiels obtenus seront pour les travailleurs des atouts supplémentaires pour retrouver un nouvel emploi. Des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines pour ces métiers : conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciement collectif et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cette opportunité résulte des négociations entre Lipton et le consortium de validation des compétences. Par ailleurs une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être mise en place.

La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

Bernard Clerfayt veut faciliter vos démarches administratives

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Simplification administrative

Des formulaires plus simples, plus faciles à compléter, intégrant les données connues et déjà authentifiées, ce sont les principaux souhaits des Bruxellois en matière de simplification administrative.

Pour y répondre, le Ministre Bernard Clerfayt a élaboré un avant-projet d’ordonnance visant généraliser la collecte unique de données (Only once) et leur réutilisation depuis une source authentique telle que le Registre National ou la Banque Carrefour des Entreprises.

« Le rôle d’un service public est d’être au service du public. Or trop souvent encore, on entend les Bruxellois se plaindre tantôt des lenteurs de l’administration tantôt de ses lourdeurs. Nous devons améliorer le service offert au citoyen. Grâce au principe du « Only once » - à Bruxelles, nous dirions plutôt “une fois, seulement“ , nous simplifions la vie des Bruxellois et faisons évoluer les services publics bruxellois vers des administrations 2.0». Bernard Clerfayt confirme donc son ambition : concilier la prise en compte des besoins des citoyens et des entreprises et la gestion efficace des services publics.

La future ordonnance « Only once » sera élaborée dans une contexte favorable puisque le Ministre est en charge de la simplification administrative et de la transition numérique.  «Il  y a des synergies à développer entre simplification administrative et transition numérique. L’informatisation nous offre l’opportunité de simplifier la vie du citoyen en évitant de lui demander des informations que nous possédons » explique-t-il.

Concrètement, les services publics bruxellois devront utiliser le numéro de Registre national ou le numéro d’entreprise pour l’identification des personnes physiques ou morales.  De plus l’utilisation des formulaires électroniques sera renforcée en leur conférant une valeur égale aux formulaires papier.

Évaluation du système des titres-services en Région bruxelloise

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Rapport d'évaluation du système des titres-services

Les titres-services connaissent un succès grandissant auprès des ménages bruxellois. Dans sa dernière étude, commandée par la Région bruxelloise, Idea Consul révèle que 20% des ménages bruxellois ont aujourd’hui recours aux titres-services, que le nombre d’utilisateurs a connu une augmentation de 2,5% en 2018 et que c’est la tranche d’âge des moins de 35 ans qui connaît la hausse la plus significative: +6,5%.

Dans le même temps, on y apprend que la professionnalisation du secteur s’est encore renforcée, avec une diminution de 7% du nombre d’entreprises agréées, sans perte d’emploi. Les firmes dont le siège social se situe à Bruxelles sont les mieux loties avec une marge bénéficiaire de près de 0,65€ par titre-service. Les entreprises basées en Flandre mais actives à Bruxelles disposent, elles, d’une marge moyenne de 0,45€ par titre-service, tandis que ce montant tombe à 0,20€ dans le cas des entreprises localisées en Wallonie.

C’est donc dans un contexte favorable que s’inscrira la réforme bruxelloise des titres-services attendue en 2020. Toutes les options sont sur la table : indexation du prix des titres, déductibilité fiscale, nombre de chèques par ménage. La qualité du travail dans le secteur sera l’un des grands enjeux de cette réforme.

Voici le rapport complet d’évaluation des titres-services pour les emplois et services de proximité en Région de Bruxelles-Capitale en 2018.