Nouveaux contrats de gestion pour Actiris et Bruxelles Formation

Nouveau contrat de gestion pour Actiris et Bruxelles Formation

Actiris et Bruxelles Formation disposent de nouveaux contrats de gestion pour les 5 prochaines années, soit de 2023 à 2027. Ils fixent les missions et les priorités de chacun en vue de développer les compétences des chercheurs d’emploi bruxellois et d’augmenter le taux d’emploi en Région bruxelloise.

Améliorer les compétences des chercheurs d’emploi

Approuvés en décembre dernier, les deux contrats de gestion d’Actiris et de Bruxelles Formation lient les deux organismes et la Région pour une période de cinq ans. Objectif principal : augmenter le taux d’emploi des Bruxellois. Comment ? En améliorant les compétences de tous les chercheurs d’emploi bruxellois afin d’assurer leur insertion sur le marché de l’emploi.

Recentrage sur le cœur de métier

La rédaction de ces deux nouveaux contrats de gestion est le résultat d’un processus collaboratif réalisé sur base de l’évaluation des contrats de gestion précédents mais également avec l’implication des collaborateurs, des membres du Comité de gestion et du Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bernard Clerfayt.

« Je voulais des contrats de gestion qui reviennent aux fondamentaux avec un objectif unique et partagé « accéder à l’emploi ».  Pour ce faire, il faut miser sur la formation et la montée en compétences des chercheurs d’emploi pour leur permettre de s’insérer sur le marché du travail. Recentrer Actiris et Bruxelles Formation sur leur cœur de métier est indispensable si l’on veut contribuer à augmenter le taux d’emploi en Région bruxelloise »,insiste le Ministre amarante.

Rapprocher offre et demande d’emploi

En Région bruxelloise, près de deux tiers des offres d’emploi nécessitent des compétences spécifiques. 80 % des offres d’emploi exigent la connaissance du français et du néerlandais et de plus en plus les employeurs attendent de la part de leurs collaborateurs des compétences numériques, notamment en bureautique. Or, près de 70 % des chercheurs d’emploi bruxellois ont au maximum leur diplôme secondaire. Seuls 6,5 % des chercheurs d’emploi ont une bonne connaissance de l’autre langue nationale et 17 % seulement ont une adresse mail.

Dans ce contexte, la formation s’impose comme une étape indispensable pour de nombreux chercheurs d’emploi. C’est ce fil rouge qui a défini les différents axes des contrats de gestion.

Ainsi, Actiris mettra en œuvre un accompagnement renforcé de tous ces chercheurs d’emploi, notamment ceux qui sont le plus éloignés du marché de l’emploi et inscrits chez Actiris depuis plus d’un an. Ils bénéficieront d’un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Sur base de celui-ci, un parcours de formation sera défini afin de leur permettre d’intégrer le marché de l’emploi.

« Le fil rouge qui traverse notre nouveau contrat de gestion est l’augmentation du taux d’emploi des Bruxellois et Bruxelloises. Pour y parvenir, nous comptons renforcer l’accompagnement des chercheurs d’emploi de longue durée et adapter l’accompagnement des nouveaux chercheurs d’emploi pour qu’ils (re)trouvent rapidement du travail. Cet accompagnement se basera sur un bilan de compétences linguistiques, numériques et métiers pour identifier les leviers à leur proposer. Et finalement, nous voulons optimiser les parcours de nos usagers et continuer à améliorer nos services, avec un vrai focus qualité. La qualité, c’est l’affaire de tous pour tous », explique Cristina Amboldi, Directrice générale d’Actiris.

« Je suis très satisfait de cette feuille de route pour les cinq prochaines années. Le nouveau contrat de gestion est ambitieux et réaliste. Il voit Actiris se concentrer sur ses missions principales : rapprocher les chercheurs d'emploi du monde du travail et aider les employeurs à se rapprocher des chercheurs d'emploi. Il me tarde de collaborer avec tous les membres du comité de direction d’Actiris pour atteindre ensemble notre objectif : augmenter le taux d’emploi des Bruxellois », poursuit Landry Mawungu, Président du Comité de gestion d’Actiris.

Pour mieux articuler formation et emploi

Quant à Bruxelles Formation, l’office développera des formations mieux adaptées aux besoins des employeurs : formations de courte durée, formations anticipant les attentes des acteurs économiques, nouvelles méthodes pédagogiques, etc.

« Ce nouveau Contrat de gestion 2023-2027 place le cœur de métier, la Formation des chercheurs d’emploi, en priorité avec comme focus : la sécurisation des parcours de formation, la lutte contre la précarité des usagers et le renforcement du rôle de régisseur de l’offre de la formation à Bruxelles avec son élargissement possible à la Formation PME. La poursuite d’axes stratégiques communs avec Actiris dans le cadre des synergies emploi-formation est gage de continuité pour le service aux chercheurs d’emploi et aux employeurs », détaille Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation

« Je suis convaincue que ce nouveau Contrat de gestion renforcera encore le rôle de Bruxelles Formation aux côtés des Bruxelloises et des Bruxellois pour leur donner un meilleur accès à la formation pour l’emploi. Si avec ses Partenaires, Bruxelles Formation a réussi, malgré la crise du COVID-19, à offrir un vrai service et une écoute au public, alors ils relèveront sans aucun doute les défis à venir », avance Myriem Amrani, Présidente du Comité de gestion de Bruxelles formation.

« Les spécificités institutionnelles bruxelloises nécessitent une articulation entre les politiques d’’emploi et de formation. Ces feuilles de route partagées confèrent une vision commune à Actiris et à Bruxelles Formation pour faire réussir Bruxelles en misant sur tous les talents des Bruxellois », conclut Bernard Clerfayt.

127 plaintes pour maltraitance animale en 2022

Les plaintes pour maltraitance animale en augmentation. Il en va de même pour les saisies qui augmentent de 43%.

L’année dernière, 127 plaintes pour maltraitance animale ont été introduites, ce qui représente une augmentation de 53% par rapport à 2021.

Signaler des faits de maltraitance animale permet d’intervenir en cas de situation problématique et de procéder, s’il le faut, à des saisies. Celles-ci peuvent avoir lieu pour plusieurs raisons : manque d’hygiène, négligence, sous-alimentation, maladies non-soignées, etc.

Les saisies aussi sont en augmentation, de 43%

En 2022, le nombre de saisies a augmenté de 43% en un an avec un total de 40 saisies impliquant 83 animaux. Parmi ceux-ci, on trouve 48 chiens, 28 chats, 3 oiseaux, 2 lapins, 1 python et 1 mouton. La plupart du temps, ces saisies font suite à des plaintes introduites par des citoyens auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement.

Une fois pris en charge, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie.

Jusqu’à 100.000 euros

« Les faits de maltraitance animale ne doivent pas être pris à la légère. C’est pourquoi, les inspecteurs de Bruxelles Environnement redoublent d’effort en ayant recours à des avertissements, des procès-verbaux et, dans certains cas, à des saisies. Je travaille d’ailleurs à développer, dans le code bruxellois du bien-être animal, des outils en vue de prévenir et sanctionner plus efficacement encore les atteintes au bien-être des animaux », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

Les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu’une interdiction de détention.

17 millions de titres-services achetés en 2022 en Région bruxelloise

Les titres-services ont un succès croissant en Région de Bruxelles-Capitale

Sur l’ensemble de l’année 2022, les Bruxellois ont acheté un total de 17.405.370 titres-services, soit une augmentation de 8% par rapport à 2021. 16.320.811 titres-services ont été utilisés en 2022, contre 15.837.110 en 2021, soit 3% d’augmentation.

Des services appréciés et des conditions de travail améliorées

Le système des titres-services offre la possibilité à de nombreux Bruxellois de bénéficier des services d’une aide-ménagère à un prix attractif. Mais il permet surtout à près de 27.000 travailleurs, majoritairement des femmes de plus de 40 ans, de sortir du travail au noir et d’avoir accès aux droits sociaux.

« Les indicateurs sont au vert et on remarque que, malgré la crise énergétique, les Bruxellois sont toujours plus nombreux à recourir au système. Cette année, le secteur connaitra d’autres changements, puisque la nouvelle réforme vise également à améliorer les conditions de travail des aide-ménagères. Formation obligatoire, protection contre les comportements abusifs des clients, amélioration des fins de carrières…plusieurs mesures verront le jour dès cette année », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Un succès croissant

Près de 20 ans après sa mise en place, les titres-services semblent toujours autant séduire les ménages bruxellois. En effet, à l’exception de l’année 2020, le nombre d’utilisateurs augmente chaque année, depuis 2016, de minimum 2% et a atteint en 2022, le chiffre record de 116.162 utilisateurs bruxellois.

En 2022, 17.405.370 titres-services ont été achetés, contre 16.022.073 en 2021, soit une augmentation de près de 8%.

Les chiffres de l’année 2022 révèlent également que les utilisateurs ont été beaucoup plus nombreux que d’habitude à acheter leurs titres au mois de décembre. On enregistre ainsi 2.197.346 titres émis, ce qui représente une augmentation de 62% par rapport à décembre 2021. Une croissance notable qui s’explique par la nouvelle réforme des titres-services entrée en vigueur ce 1er janvier. Les citoyens ont préféré anticiper et commander leur titre avant qu’ils passent à 10€.

Salon de l’Inclusion numérique

Supports numériques pour l'accès aux services en ligne

Le salon régional bruxellois de l’Inclusion numérique aura lieu ce jeudi 19 janvier 2023 de 8h30 à 18h30. Cet événement est ouvert aux acteurs de première ligne : agents des services publics régionaux et locaux, travailleurs sociaux, etc. Les professionnels concernés par l’accompagnement des publics les plus éloignés de l’accès aux services en ligne peuvent aussi y participer.

Cette journée de partage d’informations et de rencontres autour de la thématique de l’inclusion numérique, est organisée par le Centre d’informatique de la Région bruxelloise (CIRB), à l’initiative du Ministre de la Transition numérique, Bernard Clerfayt.

3 tables rondes

Trois tables rondes sont organisées simultanément. Les participants doivent en sélectionner une, selon leurs centres d’intérêt prioritaires, au moment de l’inscription. Elles aborderont des questions pratiques qui concernent directement le travail d’accompagnement des publics cibles.

  • La simplification et la centralisation des sources d’information est indispensable pour les accompagnants comme pour les publics. Une table ronde sera donc consacrée à la communication vers les acteurs et les publics-cibles.
  • Quelles sont les limites et les principes de déontologie à appliquer dès lors qu’il s’agit d’aider au renseignement de données personnelles ? Une deuxième table ronde consacrée à la déontologie dans le cadre de l’accompagnement des publics est proposée pour aborder ces questions et solutions.
  • Plateformes de formation, tutoriels en ligne, … comment trouver ce qui correspond le mieux aux besoins des apprenants ? La Région dispose de solutions, comment mieux les centraliser ? Une troisième table ronde abordera les outils et plateformes de formation.

Séance plénière

À partir de 14h30 l’ensemble des participants pourront assister à une présentation du baromètre de l’inclusion numérique de la Fondation Roi Baudouin. Le Ministre Bernard Clerfayt introduira cette après-midi lors de laquelle sera aussi présenté le Plan d’Appropriation numérique (PAN), qui instaure une gouvernance transversale pour fédérer les actions d’inclusion numérique, mieux outiller les acteurs de terrain et atteindre les publics les plus fragilisés dans leur appropriation des outils en ligne.

Liens utiles

En 2022, le nombre de chercheurs d’emploi au plus bas depuis 2003

Les chiffres 2022 publiés par Actiris : nombre de chercheurs d'emploi et offres d'emploi

Voici les éléments marquants de l’analyse par Actiris, l’agence bruxelloise pour l’emploi, de l’évolution du nombre de chercheurs d’emploi et des offres d’emploi en 2022.

En 2022, le nombre moyen annuel de chercheurs d’emploi bruxellois a diminué de 2,9% par rapport à 2021. C’est le chiffre le plus bas depuis 2003.

Par contre, en comparaison mensuelle, fin décembre 2022, la Région Bruxelles-Capitale comptait 220 chercheurs d'emploi de moins qu’en décembre 2021, une diminution moindre, de 0,3%.

Plus d’offres d’emploi globalement en 2022, malgré une détérioration en fin d’année

La variation annuelle 2021-2022, grâce à la reprise du début 2022, indique une augmentation de 38% des offres d’emploi. Le nombre total, incluant les offres du VDAB et du FOREM, est quant à lui en augmentation de 81% !

Pour le mois de décembre 2022 cependant, la diminution est de -20,2% par rapport à décembre 2021. La contraction des activités suite à la détérioration de la conjoncture économique et la baisse de la confiance des entreprises sont sans doute les déterminants de ce fléchissement.

L’emploi des jeunes en première ligne, à la suite de la contraction des offres

Actiris constate une dégradation progressive des chiffres du chômage des jeunes en cours d'année. Ils sont les premières victimes de la contraction des recrutements. La crise énergétique impacte particulièrement les chiffres du chômage des jeunes. La hausse du nombre de demandeurs d’emploi inoccupés de moins de 25 ans est de 5,9% en décembre 2022 par rapport à décembre 2021.

Quelle est la situation des réfugiés ukrainiens sur le marché de l’emploi ?

Les réfugiés ukrainiens sont de plus en plus nombreux à s'inscrire chez Actiris

Ce mercredi 21 décembre au parlement, les députés ont interrogé le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, sur la mise à l’emploi des réfugiés ukrainiens.

14% d’entre eux ont trouvé un emploi.

Les réfugiés ukrainiens sont de plus en plus nombreux à s’inscrire chez Actiris pour bénéficier d’un accompagnement vers l’emploi. En novembre 2022, on comptait 2.238 chercheurs d’emploi ukrainiens inscrits chez Actiris : 79% de femmes et 21% d’hommes. Depuis le début de la crise, 14% d’entre eux ont trouvé un emploi. La plupart se sont dirigés vers le secteur du nettoyage, de l’intérim, de l’Horeca ou de la vente. 20 % des Ukrainiens ont suivi une formation, principalement pour améliorer leur compétences linguistiques (97%).

1880 réfugiés ukrainiens ont bénéficié d’un accompagnement

« L’intégration passe aussi par la mise à l’emploi ! C’est pourquoi en Région bruxelloise, nous faisons tout pour soutenir au mieux les réfugiés ukrainiens. Dès leur arrivée, nous avons mis en place une stratégie d’accompagnement afin de rendre notre service de l’emploi accessible en ukrainien et faciliter ainsi leur accès à l’emploi », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Plusieurs services ont, en effet, été renforcés, ce qui a permis à 1.880 chercheurs d’emploi ukrainiens de bénéficier d’un accompagnement depuis leur arrivée. Brulingua, la plateforme d’apprentissage des langues, dispose désormais d’une interface en ukrainien et plus de 800 chèques langue ont été distribués. Des interprètes sociaux accompagnent la population dans leurs démarches avec Actiris. La Cité des Métiers propose, quant à elle, l’aide de conseillers à l’emploi qui parlent l’ukrainien.

20 actions de lutte contre les discriminations à l’embauche

Lutte contre la discrimination à l'embauche

« Cette subvention d’un million d’euros montre qu’en Région bruxelloise, la lutte contre les discriminations à l’embauche reste une priorité. Au vu du contexte actuel, nous ne pouvons pas nous priver d’une partie des talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social. Il faut que les opportunités d’emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », déclare Bernard Clerfayt.

Pour que tous les talents bruxellois accèdent au marché du travail

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, le gouvernement a décidé de financer, à hauteur d’un million d’euros, 20 projets visant à lutter contre les discriminations à l’embauche. Une initiative qui doit permettre à tous les talents bruxellois d’accéder au marché du travail.

A l’heure actuelle, trop de chercheurs d’emploi sont encore victimes de discrimination à l’embauche. Couleur de peau, orientation sexuelle, genre, origine, âge...tous ces préjugés écartent injustement des talents du marché de l’emploi bruxellois. Pour endiguer ce phénomène, la Région bruxelloise a lancé un appel à projets. Cette année, la thématique choisie était l’origine. Les projets devaient donc apporter une solution concrète à la lutte contre ce facteur discriminant.

Quelques exemples de projets sélectionnés

38 projets ont été soumis par le secteur associatif et 20 d’entre eux ont été sélectionnés par un jury d’expert indépendant.

Parmi ceux-ci, Nakanek. Le projet Nakanek mise sur les talents culinaires de la diversité. Il permet aux personnes arrivées récemment sur le territoire de bénéficier de stages en foodtruck mais également de cours de langue en français, d’une introduction à l’apprentissage du numérique et de cours de citoyenneté. De quoi, favoriser l’emploi des primo-arrivants.

«Régulariser les travailleurs sans-papiers par le travail réclame une intervention du Fédéral»

« Régulariser les travailleurs sans-papiers par le travail réclame une intervention du Fédéral »

Régulièrement, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi, est interpellé par les députés bruxellois sur la thématique de la régularisation des sans-papiers. Aujourd’hui encore, il a rappelé que dans le champ de sa compétence migration économique, il ne peut pas octroyer des permis de travail aux personnes présentes illégalement sur le territoire bruxellois.

La migration économique, « c’est un mécanisme prévu pour aider les employeurs ! »

La migration économique est un mécanisme qui vise à aider les employeurs à recruter des profils aux compétences rares. Et elle ne permet pas de régulariser les travailleurs sans-papiers. 

En pratique, la demande est introduite par l’entreprise pour un travailleur se trouvant à l’étranger sur base d’un contrat de travail respectant la législation belge. Pour octroyer le permis de travail, l’administration bruxelloise s’assure que le travailleur réside bien à l’étranger au moment de la demande et que le profil recherché n’est pas disponible sur le marché de l’emploi bruxellois.

Des autorisations accordées pour 82% des demandes

Pour les trois premiers trimestres 2022, l’administration a ainsi reçu 5.872 demandes d’employeurs pour l‘obtention d’un permis unique, soit une augmentation de 30% en comparaison à 2021. 4.838 demandes ont abouti à un octroi d’autorisation de travail, soit environ 82%. Parmi celles-ci, 77% concernaient du personnel hautement qualifié.

La Région n’a pas le pouvoir de régulariser des travailleurs sans-papier présents sur son territoire

Certains avancent l’idée de régulariser les travailleurs sans-papier par le travail. C’est oublier que seule l’autorité fédérale a la compétence de régulariser les personnes en séjour illégal. Elle dispose même d’un pouvoir discrétionnaire pour le faire. Une régularisation des travailleurs sans-papier réclame donc une intervention du Fédéral.

« La marge de manœuvre de la Région est limitée par la législation fédérale. On ne peut pas aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale. Et donc, on ne peut pas octroyer un permis aux personnes en séjour illégal, ce serait atteindre à la loyauté fédérale. La régularisation par le travail n’est pas une option. Seule une modification de la loi fédérale le permettrait. Les partenaires de la Vivaldi doivent s’accorder sur la question », rappelle le Ministre Clerfayt.

14 millions pour soutenir les communes face à l’inflation

Les communes face à l'inflation soutenues par la Région

Sur proposition du Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’une subvention exceptionnelle à destination des 19 communes, afin de faire face à l’inflation. La dotation générale aux pouvoirs locaux sera ainsi indexée à 5,5%, au lieu des 2% habituels, ce qui permet de débloquer une somme exceptionnelle de 14 millions d’euros. 

Avec un niveau élevé d’inflation et des montants exponentiels sur les factures d’énergie, la situation devient très difficile à supporter pour les communes. Celles-ci doivent, en effet, combattre les impacts de la crise au plus près tout en continuant à mener à bien leurs missions.

« Le Bureau du Plan prévoit un taux d’inflation annuel de 9,3%, il est donc de notre devoir de soutenir le plus possible les pouvoirs locaux. Cette mesure est exceptionnelle et temporaire », déclare le Ministre bruxellois de Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt.

Lutte contre l’expérimentation animale : la Région soutient deux projets de recherche

Laboratoire de recherche

Le gouvernement a approuvé l’octroi de subventions à la VUB pour son projet « RE-Place » ainsi qu’à l’ULB pour son projet « Alternatives à expérimentation animale ». Ces derniers poursuivent deux objectifs : diminuer l’utilisation des animaux de laboratoire et promouvoir les méthodes alternatives.

« diminuer drastiquement le nombre d’animaux utilisés dans des expériences »

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre non seulement le développement de ces méthodes mais aussi leur recensement et leur notoriété pour maintenir mon objectif de diminuer drastiquement le nombre d’animaux utilisés dans des expériences », conclut Bernard Clerfayt.

Soutenir la recherche et faire connaître les méthodes alternatives

Dans le cadre du projet de l’ULB, la subvention aidera les chercheurs à développer davantage l’usage de modèles organoïdes, une méthode qui permet de modéliser de nombreux tissus humains et évite ainsi l’usage d’animaux lors d’expériences scientifiques.

La subvention octroyée à RE-Place permettra de mettre à jour la base de données rassemblant toutes les méthodes alternatives à l’expérimentation animale mais également d’améliorer l’outil et d’inciter à l’utilisation de ces méthodes.

45% de diminution, un bon résultat à améliorer

Le nombre d’animaux utilisés lors d’expériences a diminué de 45% par rapport à 2015. Mais il reste toujours trop élevé alors qu’il existe pourtant des alternatives à l’expérimentation animale.

Pour mener à bien ces recherches, la Région bruxelloise débloque une enveloppe totale de 109.000€. Le but est de réduire à terme le nombre d’animaux employés en laboratoire tout en favorisant au maximum le recours aux méthodes alternatives.