Stérilisation et identification des chats

Réglementation renforcée pour la stérilisation des chats

En Région de Bruxelles-Capitale, trois mesures viennent renforcer la réglementation pour la stérilisation et l’identification des chats : tous les chats doivent être identifiés, les refuges doivent faire stériliser le chat avant de le restituer à son maître et les chatons orphelins pourront être adoptés dès 8 semaines.

Bernard Clerfayt, ministre du Bien-être animal est à l’initiative de ces nouvelles mesures : « […] Dorénavant, il n’y aura plus de distinction pour les animaux nés avant le 1er novembre 2017, puisque tous les chats du territoire devront être identifiés. La stérilisation ayant été généralisée en 2018, il apparaissait par ailleurs curieux de pouvoir restituer des chats non stérilisés à leur maître. Les refuges disposent à présent d’une mesure permettant de faire appliquer directement la loi sans devoir effectuer un signalement auprès des services d’inspection ».

Éviter les destins malheureux

C’est un fait, les chats se reproduisent très rapidement. Une réalité qui mène à de nombreux abandons, errance et euthanasies, faute de place dans les refuges. Pour éviter ces destins malheureux, la Région bruxelloise a généralisé l’obligation de stérilisation des chats et a imposé l’identification des chats nés après le 1er novembre 2017.

Des aides financières existent pourtant

Pour aider les propriétaires, la quasi-totalité des communes octroie des « chèques stérilisation » à leurs habitants. Cette initiative est promue et renforcée par la Région bruxelloise, grâce à une subvention permettant d’augmenter sensiblement l’enveloppe communale. Mais, force est de constater que ces initiatives ne suffisent pas, puisque seuls 18% des chats arrivant dans un refuge sont stérilisés.

Les mesures en détail

Ces trois mesures devront augmenter significativement le nombre de chats domestiques stérilisés, elles entreront en vigueur le 1er mars 2023 :

  1. Tout chat transitant par un refuge devra obligatoirement être stérilisé avant d’être remis à son propriétaire.
  2. Tous les chats qui résident en Région bruxelloise devront être identifiés (y compris ceux nés avant le 1er novembre 2017). Pour les chats nés avant le 1er novembre 2017 qui n’étaient pas visés par cette obligation, un délai est laissé au maître : son chat doit être identifié avant le 1er juin 2023.
  3. Les refuges pourront faire adopter les chatons orphelins de plus de 8 semaines (contre 13 semaines précédemment). Il s’agit de chatons dont la mère est décédée ou qui doivent être séparés de celle-ci pour des raisons de bien-être (agressivité, rejet, ou autre).

Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

En un an, 2600 chercheurs d’emploi ukrainiens se sont inscrits chez Actiris. Ce chiffre n’est pas représentatif de l’ensemble de la population ukrainienne en Région de Bruxelles-Capitale, l’inscription n’étant pas obligatoire.

Formations linguistiques d’abord

Faciliter la communication grâce à des accompagnateurs ou à des conseillers à l’emploi parlant la langue ukrainienne a été une première priorité. « Dès leur arrivée, nous avons mis en place une stratégie d’accompagnement afin de rendre notre service de l’emploi accessible en ukrainien et faciliter ainsi leur accès à l’emploi. L’amélioration de leurs compétences en langue reste la première des priorités » rappelle le Ministre de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt.

96% des formations suivies par les Ukrainiens sont des formations linguistiques, dont 82% de formation à la langue française.

L'emploi des Ukrainiens en hausse

Actuellement 13,8% des Ukrainiens inscrits chez Actiris ont trouvé un emploi. Ce taux d'emploi des Ukrainiens est en constante augmentation depuis mai 2022, il était alors de 5,3%. Les 3 secteurs dans lesquels ces personnes ont le plus trouvé un emploi sont l'interim, l'Horeca et le commerce de gros et de détail.

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Vous êtes invités aux rencontres «Les Futurs de Bruxelles»

Consultation citoyenne "Les Futurs de Bruxelles"

Le Gouvernement bruxellois a chargé le Ministre des Pouvoirs Locaux, Bernard Clerfayt, d’organiser un grand processus de consultation : « Les Futurs de Bruxelles ». Objectif : consulter les bruxellois à propos du fonctionnement de leurs institutions à travers toutes les thématiques qui les concernent dans leur vie quotidienne.

Lors de la troisième phase, en mars et avril, des rencontres sont organisées pour débattre sur des thématiques et proposer des changements. Vous trouverez les dates dans le formulaire d’inscription.

Pour participer à une rencontre « Les Futurs de Bruxelles »

Inscrivez-vous via le formulaire en lien ci-dessous. Les rencontres « Les Futurs de Bruxelles » se dérouleront en des lieux accessibles en transports en commun. Les quartiers sont indiqués dans le formulaire. Vous ne pouvez vous inscrire qu'à une seule rencontre. 

Défi des Talents 2023

L'événement Défi des Talents aura lieu ces 16 et 17 févirer

Ces 16 et 17 février, 14 écoles bruxelloises et leurs élèves de 2e et 3e secondaires vont participer à cette 4e édition du Défi Des Talents pour découvrir des métiers par la pratique de manière ludique. L'événement concerne les écoles participantes, les enseignants, guides ou partenaires,

Cette exploration des métiers a pour objectif d’aider chaque jeune à s'informer et à s'orienter, mais également de lui ouvrir les perspectives de formations et de carrières. Grâce aux différentes activités, les élèves auront aussi l’opportunité d’améliorer leur connaissance et estime de soi.

Expérimenter les métiers avec les professionnels

14 défis de 15 minutes vont être proposés tout au long de ces deux journées. Du boulanger à l’agent de voyage, en passant par les métiers de la construction et de nombreux autres secteurs, les élèves auront l’opportunité d’expérimenter des métiers de différents domaines en compagnie de professionnels.

Soutiens et autres initiatives

Pour cette 4e édition, le Défi Des Talents peut compter sur le soutien de plusieurs structures d’accompagnement. Inforjeunes Bruxelles AMO, AMO Rythmes, Promojeunes AMO et Dynamo AMO Forest vont avoir pour mission de guider et d'accompagner les jeunes tout au long du parcours pour faire de cet évènement un succès.

Ce projet, qui émane d’une initiative canadienne, continue de se développer en Belgique et s’organise également à Charleroi, Liège et Villers-le-Bouillet au printemps 2023.

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25 millions pour plus d’infrastructures sportives, plus accessibles

Appel à projets 2023 pour plus d'infrastructures sportives, plus accessibles

Sur proposition du Ministre Bernard Clerfayt, la Région de Bruxelles-Capitale lance un nouvel appel à projets à destination des 19 communes, pour étendre et optimiser l’offre en infrastructures sportives. Les communes ont jusqu’au 10 septembre 2023 pour introduire leurs projets.

Accessibilité et répartition des installations

Un critère de sélection sera prédominant : l’investissement se situe dans l’un des quartiers moins bien dotés en infrastructures sportives.

Pour ce faire, les projets de construction, de rénovation, d'extension, de reconversion ou d'acquisition d’infrastructures sportives situés dans des quartiers moins bien dotés en infrastructures seront sélectionnés en priorité. Un quartier est considéré comme moins bien doté si, en comparaison avec les autres quartiers de la Région, il y a peu d’infrastructures sportives.

Deux autres critères viennent compléter le processus de sélection des projets :

  • L’infrastructure est d’intérêt supra-local ce qui permet de mutualiser les besoins. Les modalités d’organisation ont été concertées avec une ou plusieurs communes.
  • La commune s’engage à appliquer un tarif harmonisé pour tous les Bruxellois indépendamment de leur commune de résidence.

« Les projets répondant à divers indicateurs tels que l’amélioration de la performance énergétique des infrastructures, l’amélioration de l’accessibilité de ces infrastructures aux personnes porteuses d’un handicap ou encore l’élargissement des horaires d’ouverture – avant 8h et après 19h, pourront bénéficier d’une majoration de leur subside», précise le Ministre bruxellois.

Face à une demande croissante

Gymnastique, football, athlétisme mais aussi parkour, haltérophilie ou encore tai chi, Bruxelles offre de nombreuses possibilités pour pratiquer un sport.

Néanmoins, force est de constater que, face à la pression démographique, les infrastructures ne sont pas assez nombreuses pour répondre aux demandes et les clubs sportifs affichent souvent complet avant l’entame de la saison. Pourtant, pratiquer un sport est un enjeu important.  « Véritable vecteur de sociabilisation, de fédéralisation, d’éducation et de développement personnel, le sport participe à une bonne santé générale, stimule la confiance en soi et inculque des valeurs essentielles au vivre-ensemble. La pratique d’un sport doit devenir un droit », insiste Bernard Clerfayt.

Autres actualités à propos des pouvoirs locaux :

Réforme du congé-éducation

Réformer le congé-éducation pour en faicliter l'accès à plus de travailleurs

Le congé-éducation payé est un mécanisme permettant aux travailleurs de se former tout en conservant leur salaire. Le coût de la formation est ensuite remboursé à l’entreprise par les pouvoirs publics.

Les écueils à améliorer

Transféré aux Régions dans le cadre de la sixième réforme de l’État, le dispositif actuel de congé-éducation fonctionne correctement mais souffre de quelques écueils.

On constate notamment que les femmes sont sous-représentées (38%), les personnes porteuses d’un handicap ne disposent pas toujours d’un environnement de formation adapté ou encore les travailleurs à temps partiel sont exclus du dispositif.

Par ailleurs, toujours dans le cadre du congé-éducation payé, les entreprises n’ont actuellement pas de plafond budgétaire. Ainsi deux entreprises, certes importantes, consomment à elles seules plus de 30% des 14,5 millions consacrés au congé-éducation payé.

Un taux de participation à la formation continue trop bas

En Belgique le taux de participation des travailleurs à la formation continue ne dépasse pas 44%. Pour les personnes faiblement éduquées, il est encore plus faible et atteint péniblement les 24%. À titre de comparaison, ce taux est de 64% en Allemagne.

Pourtant, augmenter ce taux de 44% est indispensable au regard des mutations à l’œuvre sur le marché de l’emploi et s’inscrit dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie.

« Former continuellement ses travailleurs, c’est bon pour tout le monde ! Les entreprises ont besoin de collaborateurs possédant les dernières compétences, le marché de l’emploi doit pouvoir proposer des travailleurs compétents et les citoyens doivent bénéficier d’une formation adéquate pour réussir dans la vie. Il faut mobiliser tous les leviers permettant aux travailleurs de se former et se réorienter au gré de leur carrière ! », analyse Bernard Clerfayt.

Garantir le droit à se former

C’est pourquoi, pour augmenter ce taux de formation continue, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a décidé de modifier le dispositif. Sur sa proposition, le gouvernement a marqué son accord en première lecture sur la réforme du dispositif congé-éducation payé. Objectif : garantir le droit à se former pour tous les travailleurs.

Comment améliorer l'accès au congé-éducation ?

Il sera possible de suivre des formations en distanciel et sur son lieu de travail. Ces nouvelles mesures permettront notamment aux femmes (cheffes de ménage monoparental) et aux personnes souffrant d’un handicap d’accéder plus facilement aux formations qu’ils souhaitent suivre. Le congé-éducation payé sera étendu aux travailleurs à temps partiels. Là aussi, les femmes, car ce sont elles qui travaillent majoritairement à temps partiel, pourront voir leur accès à la formation continue facilité.

Enfin, un plafond par entreprise de 700.000€ sera mis en place pour éviter certains effets d’aubaine.

« Se former tout au long de sa vie, c’est vital. Pour son développement personnel d’abord mais aussi pour progresser dans son métier, se reconvertir et s’adapter aux évolutions qu’elles soient numériques ou environnementales. C’est aussi vital pour le marché de l’emploi. Si le travailleur possède les bonnes compétences, il est assuré de rester attractif et de se créer de nouvelles opportunités de carrière. C’est ce que je plaide en tant que Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle : miser sur la formation ! », conclut Bernard Clerfayt.

Quelques autres infos à propos de la formation professionnelle :

102.000 nouveaux utilisateurs IRISbox en 2022

IRISbox

Acte de naissance, composition de ménage, demande de primes… Le guichet électronique de la Région bruxelloise IRISbox, permet aux citoyens d’effectuer une série de démarches administratives en ligne. En 2022, la plateforme a attiré 491.813 utilisateurs dont 102.000 nouveaux.

Grâce à IRISbox, des services plus accessibles, des délais plus courts

IRISbox, c’est la plateforme en ligne de la Région bruxelloise qui propose des services régionaux et locaux 24/7. Elle permet de réduire l’affluence dans les services administratifs bruxellois mais également d’accélérer les délais des démarches et de délivrance des documents.

En 2022, on comptabilise 491.813 utilisateurs d’IRISbox dont 102.556 nouveaux. Ensemble, ils ont effectué plus de 719.000 démarches administratives. Les formalités les plus plébiscitées sont la composition de ménage, le certificat de résidence principal et l’acte de naissance.

Une palette de démarches toujours mieux fournie

Afin de continuer à simplifier la vie des Bruxellois, la plateforme s’enrichit chaque année de nouvelles démarches. En 2022, plusieurs formalités ont été ajoutées : demande de primes Bruxell’Air ou Rénolution, obtention d’un nouveau modèle d’extrait de casier judiciaire ou encore demande d’autorisation d’occuper temporairement la voirie (Jette). 

En 2023, il sera possible d’inscrire des baux locatifs, d’effectuer des demandes d’accès aux bornes électriques ou de soumettre une demande de renseignements urbanistiques.

Garantir l’accès à tous les Bruxellois qui le souhaitent

« IRISbox cadre parfaitement avec mon objectif de faire évoluer la Région bruxelloise vers une Région connectée. Le numérique permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible. C’est pourquoi je souhaite, avec mon projet Bruxelles Numérique, offrir le droit à tous les Bruxellois d’effectuer leurs démarches administratives en ligne s’ils le souhaitent », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Les utilisateurs d’IRISbox

Les utilisateurs proviennent de toutes les tranches d’âge mais on observe une part plus importante des 25 à 34 ans et 35 à 44 ans qui représentent chacun d’eux 23% du total. Le nombre d’utilisateurs de plus de 65 ans reste, quant à lui, le même que l’année précédente soit 13%. 

Pour ce qui est du support choisi pour effectuer ces démarches en ligne, 50% des utilisateurs ont employé un ordinateur pour se connecter, 49% un smartphone, et 1% une tablette.

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Commune amie des animaux : une 4e édition axée sur la stérilisation des chats

Projets "commune amie des animaux" : lutter contre les chats errants en ville

La Région bruxelloise lance la quatrième édition du label « Commune amie des animaux ». Cet appel à projets destiné aux 19 communes bruxelloises vise à améliorer le bien-être des animaux en ville. Cette année, le Ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt, veut inciter les communes à accélérer la stérilisation et l’identification des chats.

Un subside qui a plus que doublé

Les animaux font partie intégrante du quotidien des Bruxellois. Le défi est de permettre à tout le monde de cohabiter en harmonie. C’est pourquoi, et au vu de son succès, la Région bruxelloise lance une quatrième édition de l’appel à projets « Commune amie des animaux ». Celui-ci a pour objectif de soutenir les communes bruxelloises dans la réalisation de projets visant à améliorer le bien-être des animaux. L’obtention du label permet aux communes de bénéficier d’un subside allant de 11.000€ à 15.000€. Un budget qui a augmenté de près de 57% par rapport à 2022.

Les critères d’attribution du label « Commune amie des animaux »

Pour être éligibles, les communes participantes doivent, comme lors des éditions précédentes, présenter des projets respectant au moins 9 des 14 critères. Les communes récoltent, par exemple, 1 point si elles possèdent un référent bien-être animal au sein de leur zone de police, 3 points pour l’accessibilité des animaux domestiques à certains lieux ou encore 2 points pour un nouveau critère ajouté à la liste qui est la mise en place d’une politique de gestion respectueuse des pigeons.

Stériliser et identifier les chats

Cette année, le Ministre bruxellois du Bien-être animal a décidé de mettre l’accent sur la stérilisation et l’identification des chats.

« Pour cette édition 2023, je tiens à attirer l’attention des communes sur la problématique de la prolifération des chats. En effet, alors que la stérilisation est obligatoire, en 2022 on recense 34.340 chats stérilisés, alors qu’on estime qu’il y a environ 100.000 en Région bruxelloise. Les refuges bruxellois font donc face, chaque année, à une surpopulation de chats et se retrouvent très vite saturés », explique Bernard Clerfayt.

Les communes ont jusqu’au 20 mars 2023 pour répondre à l’appel à projets « Commune amie des animaux ». La cérémonie de remise des prix du Label d’Or 2022 se tiendra, quant à elle, à la fin du mois de mars.

Autres infos à propos du bien-être animal en Région de Bruxelles-Capitale :

Les ASBL communales bruxelloises mieux contrôlées

Les asbl communales répondent souvent à des besoins sociaux

La Commission des Affaires Intérieures a validé le projet d’ordonnance de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, permettant de renforcer et d’améliorer le contrôle effectué sur les ASBL communales.

L’échelon de contrôle

Cette réforme se base sur deux principes. Le premier échelon de contrôle d’une ASBL communale, c’est la commune elle-même. C’est en effet à elle de s’assurer que l’ASBL qu’elle a créée respecte la législation en vigueur et les principes de bonne gouvernance. Néanmoins, pour certaines ASBL, l’intérêt du contrôle dépasse l’échelon communal, en raison de la nature de l’acte, de son auteur ou encore des montants brassés.

La taille de l’ASBL communale

Une distinction est donc faite en fonction de la taille des ASBL : micro, petite et grande. Sur 120 ASBL recensées en Région bruxelloise, 78 sont des micro ASBL (10 travailleurs maximum), 38 des petites ASBL (50 travailleurs maximum) et 4 sont de grandes ASBL.

Toutes devront remettre au gouvernement les actes fondamentaux et créateurs d’une ASBL, ceux qui font peser le plus de risque sur leur situation financière : les statuts et leurs modifications, le contrat de gestion et ses modifications et les comptes annuels.

Les petites ASBL devront également transmettre tous les documents relatifs aux marchés publics de plus de 175.000€ et ceux relatifs à leurs concessions de travaux et de services ; ainsi qu’une liste des actes adoptés par leurs organes de gestion.

Quant aux grandes ASBL, elles devront se soumettre aux mêmes obligations que les micro et petites ASBL mais elles devront également transmettre les actes portant retrait ou justification d'un acte suspendu ; les actes de l'assemblée générale ; les conventions ; la conclusion d'emprunts ; l'acquisition ou l'aliénation d'un droit de propriété ou de droits réels relatifs à des biens immeubles. Les 4 ASBL concernées, appartiennent à la Ville de Bruxelles: le GIAL, Brussels Expo, BME et BRAVVO.

Des listes actualisées

Par ailleurs, pour faciliter le contrôle des ASBL, les listes détaillées établies par les petites et grandes ASBL, relatives aux actes qu’elles ont adoptés, seront aussi transmises à la commune afin d’assurer un contrôle par le corps communal.

« Rien ne change pour les grandes ASBL. Mais grâce à cette segmentation, le contrôle pourra enfin s’exercer: il sera plus aisé d’identifier les risques et d’intervenir le cas échéant. Par ailleurs, pour assurer la transparence, Bruxelles Pouvoirs Locaux publiera, annuellement, une liste actualisée des ASBL communales », conclut le Ministre amarante.

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Service citoyen : 118 jeunes bruxellois tenteront l’expérience en 2023

Service citoyen pour 118 jeunes Bruxellois en 2023

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, la Région a approuvé l’octroi d’un subside de 400.000 € à la plateforme pour le service citoyen. Cette initiative permettra à 118 jeunes bruxellois de s’engager dans des projets utiles à la collectivité.

Destiné aux Bruxellois de moins de 25 ans, le service citoyen offre la possibilité aux jeunes de s’engager dans des projets utiles à la collectivité en Belgique et à l’étranger. Durant plusieurs mois, ces derniers sont amenés à faire leurs premiers pas dans le monde du travail.

Se former, acquérir des compétences

A côté de ces tâches pratiques, le service citoyen offre également un programme de formation : sensibilisation à l’éco-citoyenneté, à la démocratie, à la communication… Cette immersion dans le milieu du travail leur permet d’acquérir de nombreuses compétences utiles à l’élaboration de leur projet professionnel et à leur intégration sur le marché de l’emploi.

« Le service citoyen est un formidable outil pour soutenir et guider les jeunes en perte de sens. 75% des jeunes qui sortent du service citoyen reprennent des études ou trouvent un travail. Le fait de se confronter au réel et de découvrir le monde de l’emploi les aide à trouver leur voie », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Cette année, dix jeunes ukrainiens pourront également participer au parcours de service citoyen. Ils seront accompagnés par des parrains et réaliseront les mêmes missions que le reste du groupe.