Extraits de l'article publié par Sudinfo :
[…] ces salons de manucure sont soupçonnés de faire partie d'un réseau de trafiquants d'êtres humains. «Bruxelles constitue une escale vers le Royaume-Uni. Les Vietnamiennes sont contraintes de travailler ici pour rembourser le coût de leur voyage aux trafiquants.»
Le ministre de l'Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI) précise que l'Inspection régionale de l'Emploi suit cette problématique de près. « Vu la problématique des ongleries vietnamiennes à Bruxelles, il a été décidé d'intensifier les contrôles, l'Inspection régionale de l'Emploi prenant la direction de l'organisation de ces contrôles, sous la tutelle de l'Auditorat du Travail. » Cette inspection peut verbaliser les propriétaires de ces salons si ces derniers emploient des personnes qui ne sont pas autorisées à séjourner dans le pays.
[…] « Suite à ces contrôles, l'exploitation de 11 ongleries a été mise sous scellés judiciaires par ordre de l'Auditorat du Travail et des conditions ont été imposées par l'Auditorat du Travail de Bruxelles. Au total, 20 employeurs ont déjà été verbalisés pour emploi illégal. Deux enquêtes sont encore en cours à l'Inspection régionale de l'Emploi », ajoute le ministre bruxellois. […]